La Furtive-eGT : le luxe français magnifie la voiture électrique.
Persuadé que le 21ème siècle sera électrique, Luc Marchetti, jeune PDG d’Exagon Motors s’est lancé dans la création d’une voiture électrique très haut de gamme baptisée Furtive-eGT. Un vrai bijou révolutionnaire dans le monde de l’automobile. Bousculant tout sur son passage, surtout l’idée reçue qu’un véhicule électrique développe une vitesse lente et progressive, la Furtive-eGT est une vraie GT sportive d’exception pouvant accueillir 4 personnes et leurs bagages, alliant confort d’une grande routière, performance et beauté. Fin juin nous avons eu la chance de participer à ses premiers tours de roues. Impressions.
Une belle aventure.
Avant de se lancer à corps perdu dans la conception d’un tel véhicule, Luc Marchetti et son associé Frédéric Gervoson, PDG d’Andros, se sont appuyés sur leur expérience de la compétition de voitures électriques. Avant de créer Exagon Motors Luc Marchetti était à la tête de Exagon Engineering, société reconnue et spécialisée dans la construction et l’exploitation de véhicules de haute performance. En 2008, les organisateurs du trophée Andros, célèbre course automobile sur glace, lancent la première formule réservée à des véhicules électriques. Huit voitures de course électriques sont créées, puis 12 en 2010. La formule séduit les pilotes les plus
exigeants comme Alain et Nicolas Prost, Franck Lagorce, Olivier Panis ou Jacques Villeneuve entre autres. Un véritable laboratoire est né. Fort de cette expérience unique basée sur des conditions extrêmes (froid, humidité, choc thermiques, pression du chronomètre, etc.), et avec le partenariat exclusif de grandes sociétés leaders dans le domaine de l’électrique : Siemens pour les moteurs, les logiciels de conception, de simulation et de calculs, et Saft, leader mondial des batteries de haute performance, Exagon Engineering crée une filiale, Exagon Motors qui donne naissance à la première GT électrique française de prestige : la Furtive-eGT, « une véritable aventure qui ne fait que commencer » se plait à dire Luc Marchetti.
Premiers tours de roues avec Nicolas Prost.
C’est sur le circuit club de Magny Cours, le 23 juin dernier que la Furtive-eGT a fait ses « premiers pas ». Au volant Nicolas Prost (qui sera avec Franck Lagorce le metteur au point de la voiture), à ses côtés votre serviteur. Première surprise, le démarrage du moteur est
on ne peut plus silencieux ! Sensation inédite et incroyable au départ avec une accélération fulgurante où l’on sent tout de suite la disponibilité immédiate du couple (passer de 0 à 100 km/h en 3,5 s est très impressionnant !) et très vite la constatation d’une tenue de route exceptionnelle. Michelin, le manufacturier exclusif de la Furtive-eGT ne doit pas y être pour rien ! Pas de bruit classique de moteur thermique mais uniquement celui du roulement associé à un léger sifflement comparable au bruit caractéristique d’un turbo, sans doute le bruit du moteur électrique… Un premier tour pour la prise en main, puis un deuxième plus rapide pour quelques mises
au point et impressions pour Nicolas. Une grosse sensation de vitesse dans la ligne droite (sans connaître la vitesse exacte, faute de compteurs, mais en sachant qu’elle est limitée électroniquement à 250 km/h…), un freinage digne des plus performantes GT et déjà un deuxième tour d’achevé. A aucun moment on ne sent les 1600 kg (dont 400 de batteries) de la voiture. Le troisième tour sera le plus rapide et le plus impressionnant, pour le passager en tout cas. Nicolas, déjà très performant dès le deuxième tour, procède à quelques tentatives d’adaptation, notamment au moment du passage 2ème, 3ème vitesse qui parfois connaît quelques petites sautes (n’oublions pas que nous sommes dans une voiture laboratoire, prototype de validation) une véritable performance sachant qu’il ne dispose d’aucun repère classique tels que le bruit du moteur ou autre compte tours…, et première rentrée au stand pour faire part aux techniciens de ses premières constatations et impressions pour quelques
réglages. « J’ai noté l’importance de positionner les batteries très bas sur le châssis afin d’abaisser au maximum le centre de gravité par rapport aux autres GT. Le couple de cette voiture est phénoménal, sa puissance également ! » s’enthousiasme Nicolas. Trois tours, soit environ 8 km qui se sont passés à une allure folle pour le passager encore sous le coup de la surprise et de l’étonnement ! A peine le temps de retirer son casque et de donner ses impressions de passager que Nicolas est reparti, encore pour trois tours, l’occasion pour nous de se rendre compte, de l’extérieur cette fois, du silence de la voiture, de sa vitesse et de sa beauté.
Un design collectif pour une voiture « fait main ».
Et c’est vrai qu’elle est belle et racée cette voiture. « Nous n’avons pas fait appel à un designer en particulier, mais nous nous y sommes tous mis, jusqu’à prendre en considération les avis de futurs clients ! Cela a duré 6 à 8 mois environ pour aboutir au résultat que vous voyez. » Luc Marchetti, n’est pas peu fier de nous présenter le résultat de ce travail collectif. Une ligne conciliant puissance, fluidité, une ligne très française adaptée aux exigences de la performance et de la course. « Partout où elle est passée, la Furtive-eGT a fait très forte impression. Ce fut le cas lors de sa présentation en avant première au Mondial de l’Automobile en octobre dernier à Paris, et au salon IDEX (International Defence Exhibition & Conference) à Abou Dhabi où l’on a pu mesurer l’intérêt de la Furtive-eGT sur le marché des Emirats Arabes Unis où le luxe à la française est très prisé». Pour couronner le tout, la Furtive-eGT a été sélectionnée parmi les 50 plus belles voitures du monde au sein du Salon de Bruxelles, dans le cadre de l’évènement « Dream Cars for Wishes ». Une des caractéristiques de la Furtive-eGT est d’être construite « à la main » par des techniciens expérimentés et formés aux exigences de la course, mais aussi de pouvoir être personnalisée afin d’être unique et exceptionnelle, offrant ainsi une véritable exclusivité à son propriétaire.
Un système de sonorisation avant-gardiste.
La Furtive-eGT va bénéficier d’un système de sonorisation révolutionnaire, le « Hopman Sound Transfer » qui transforme différents matériaux inhérents à la voiture en haut-parleurs. En transmettant l’énergie vibratoire à la matière, ce système la transforme et la reconstitue en énergie acoustique en restituant une qualité de son harmonieuse sans l’encombrement d’une enceinte traditionnelle. Le point de stéréo est alors élargi à l’intégralité du volume.
Première commercialisation : octobre 2012.
« Nous avons déjà 58 commandes pour une voiture qui n’existe pas encore ! » s’exclame Luc Marchetti. « Actuellement 39 personnes travaillent sur le projet et dès septembre 2011, la première pierre de l’usine de fabrication et d’assemblage sera posée. Une centaine de personnes y travailleront et nous avons prévu une mezzanine pour les visiteurs et les clients qui viendront voir l’évolution de leur commande. 100 à 150 Furtive-eGT seront produites par an. Nous ne connaissons pas encore exactement le prix de chaque voiture, mais il devrait tourner autour des 300.000 € en fonction des options et de l’équipement spécifique et exceptionnel demandé par chacun des clients. »
Avant de se lancer à corps perdu dans la conception d’un tel véhicule, Luc Marchetti et son associé Frédéric Gervoson, PDG d’Andros, se sont appuyés sur leur expérience de la compétition de voitures électriques. Avant de créer Exagon Motors Luc Marchetti était à la tête de Exagon Engineering, société reconnue et spécialisée dans la construction et l’exploitation de véhicules de haute performance. En 2008, les organisateurs du trophée Andros, célèbre course automobile sur glace, lancent la première formule réservée à des véhicules électriques. Huit voitures de course électriques sont créées, puis 12 en 2010. La formule séduit les pilotes les plus
exigeants comme Alain et Nicolas Prost, Franck Lagorce, Olivier Panis ou Jacques Villeneuve entre autres. Un véritable laboratoire est né. Fort de cette expérience unique basée sur des conditions extrêmes (froid, humidité, choc thermiques, pression du chronomètre, etc.), et avec le partenariat exclusif de grandes sociétés leaders dans le domaine de l’électrique : Siemens pour les moteurs, les logiciels de conception, de simulation et de calculs, et Saft, leader mondial des batteries de haute performance, Exagon Engineering crée une filiale, Exagon Motors qui donne naissance à la première GT électrique française de prestige : la Furtive-eGT, « une véritable aventure qui ne fait que commencer » se plait à dire Luc Marchetti.
Premiers tours de roues avec Nicolas Prost.
C’est sur le circuit club de Magny Cours, le 23 juin dernier que la Furtive-eGT a fait ses « premiers pas ». Au volant Nicolas Prost (qui sera avec Franck Lagorce le metteur au point de la voiture), à ses côtés votre serviteur. Première surprise, le démarrage du moteur est
on ne peut plus silencieux ! Sensation inédite et incroyable au départ avec une accélération fulgurante où l’on sent tout de suite la disponibilité immédiate du couple (passer de 0 à 100 km/h en 3,5 s est très impressionnant !) et très vite la constatation d’une tenue de route exceptionnelle. Michelin, le manufacturier exclusif de la Furtive-eGT ne doit pas y être pour rien ! Pas de bruit classique de moteur thermique mais uniquement celui du roulement associé à un léger sifflement comparable au bruit caractéristique d’un turbo, sans doute le bruit du moteur électrique… Un premier tour pour la prise en main, puis un deuxième plus rapide pour quelques mises
au point et impressions pour Nicolas. Une grosse sensation de vitesse dans la ligne droite (sans connaître la vitesse exacte, faute de compteurs, mais en sachant qu’elle est limitée électroniquement à 250 km/h…), un freinage digne des plus performantes GT et déjà un deuxième tour d’achevé. A aucun moment on ne sent les 1600 kg (dont 400 de batteries) de la voiture. Le troisième tour sera le plus rapide et le plus impressionnant, pour le passager en tout cas. Nicolas, déjà très performant dès le deuxième tour, procède à quelques tentatives d’adaptation, notamment au moment du passage 2ème, 3ème vitesse qui parfois connaît quelques petites sautes (n’oublions pas que nous sommes dans une voiture laboratoire, prototype de validation) une véritable performance sachant qu’il ne dispose d’aucun repère classique tels que le bruit du moteur ou autre compte tours…, et première rentrée au stand pour faire part aux techniciens de ses premières constatations et impressions pour quelques
réglages. « J’ai noté l’importance de positionner les batteries très bas sur le châssis afin d’abaisser au maximum le centre de gravité par rapport aux autres GT. Le couple de cette voiture est phénoménal, sa puissance également ! » s’enthousiasme Nicolas. Trois tours, soit environ 8 km qui se sont passés à une allure folle pour le passager encore sous le coup de la surprise et de l’étonnement ! A peine le temps de retirer son casque et de donner ses impressions de passager que Nicolas est reparti, encore pour trois tours, l’occasion pour nous de se rendre compte, de l’extérieur cette fois, du silence de la voiture, de sa vitesse et de sa beauté.
Un design collectif pour une voiture « fait main ».
Et c’est vrai qu’elle est belle et racée cette voiture. « Nous n’avons pas fait appel à un designer en particulier, mais nous nous y sommes tous mis, jusqu’à prendre en considération les avis de futurs clients ! Cela a duré 6 à 8 mois environ pour aboutir au résultat que vous voyez. » Luc Marchetti, n’est pas peu fier de nous présenter le résultat de ce travail collectif. Une ligne conciliant puissance, fluidité, une ligne très française adaptée aux exigences de la performance et de la course. « Partout où elle est passée, la Furtive-eGT a fait très forte impression. Ce fut le cas lors de sa présentation en avant première au Mondial de l’Automobile en octobre dernier à Paris, et au salon IDEX (International Defence Exhibition & Conference) à Abou Dhabi où l’on a pu mesurer l’intérêt de la Furtive-eGT sur le marché des Emirats Arabes Unis où le luxe à la française est très prisé». Pour couronner le tout, la Furtive-eGT a été sélectionnée parmi les 50 plus belles voitures du monde au sein du Salon de Bruxelles, dans le cadre de l’évènement « Dream Cars for Wishes ». Une des caractéristiques de la Furtive-eGT est d’être construite « à la main » par des techniciens expérimentés et formés aux exigences de la course, mais aussi de pouvoir être personnalisée afin d’être unique et exceptionnelle, offrant ainsi une véritable exclusivité à son propriétaire.
Un système de sonorisation avant-gardiste.
La Furtive-eGT va bénéficier d’un système de sonorisation révolutionnaire, le « Hopman Sound Transfer » qui transforme différents matériaux inhérents à la voiture en haut-parleurs. En transmettant l’énergie vibratoire à la matière, ce système la transforme et la reconstitue en énergie acoustique en restituant une qualité de son harmonieuse sans l’encombrement d’une enceinte traditionnelle. Le point de stéréo est alors élargi à l’intégralité du volume.
Première commercialisation : octobre 2012.
« Nous avons déjà 58 commandes pour une voiture qui n’existe pas encore ! » s’exclame Luc Marchetti. « Actuellement 39 personnes travaillent sur le projet et dès septembre 2011, la première pierre de l’usine de fabrication et d’assemblage sera posée. Une centaine de personnes y travailleront et nous avons prévu une mezzanine pour les visiteurs et les clients qui viendront voir l’évolution de leur commande. 100 à 150 Furtive-eGT seront produites par an. Nous ne connaissons pas encore exactement le prix de chaque voiture, mais il devrait tourner autour des 300.000 € en fonction des options et de l’équipement spécifique et exceptionnel demandé par chacun des clients. »
Septembre 2011
Par Jean-Louis CALMEJANE
