Tendances

"Rois et reines d’Afrique " au Louvre Abu Dhabi : une grande première

Avec « Rois et reines d’Afrique : formes et figures du pouvoir », c’est la première fois que les Émirats arabes unis consacrent une exposition à l’art africain, où plus de 350 œuvres d’Afrique occidentale, centrale, australe et orientale sont exposées jusqu’au 25 mai 2025.
Présentée en partenariat avec le musée du quai Branly –Jacques Chirac et France Muséums, cette exposition célèbre la richesse de l’histoire, de la créativité et du patrimoine culturel de l’Afrique du XIe au XXIe siècle, tout en mettant en lumière la vitalité de son art contemporain.
L’occasion de découvrir une importante collection de portraits royaux, de figures spirituelles importantes, de sculptures, d’objets cérémoniels, de textiles et tenues royales…
Une exposition conçue en trois sections : l’Afrique de l’Ouest avec l’héritage artistique d’Ife, du Bénin, du Dahomè, et des peuples Akan et Yoruba (sculptures somptueuses, insignes royaux ), l’Afrique centrale qui présente les royaumes Kongo, Luba et Teke ( objets de représentations cérémonielles, témoins du lien entre l’art, la spiritualité et l’autorité) et l’Afrique australe et orientale avec des objets qui célèbrent les riches traditions artistiques des royaumes zoulous et éthiopiens.
Pour finir : une touche de modernité avec une section consacrée au pop art africain, à la bande dessinée contemporaine et aux jeux vidéo.

« Rois et reines d’Afrique : formes et figures du pouvoir » Au Louvre Abu Dhabi jusqu’au 25 mai
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Exposition Guillaume Bresson au Château de Versailles

Figure de proue de la peinture figurative française, Guillaume Bresson se voit déjà consacrer à l’âge de 43 ans une rétrospective de ses toiles réalistes.
Une peinture qui brosse des personnages saisis dans la violence des zones périurbaines avec des références à la peinture religieuse et d'histoire.Réinvestissant un mode de représentation issue de la peinture classique (longtemps délaissé jusqu'au début du XXIe siècle), Guillaume Bresson fait renaître une peinture d'histoire contemporaine en appliquant ce mode de reconstruction de la réalité à son époque. À la fois peintre et metteur en scène, il ancre son œuvre dans le présent, en raccrochant ses créations à des problématiques sociales actuelles. Sa peinture est douée d’une grande charge émotive et poétiqu e. Son secret ? Pour parvenir à cette précision, le peintre commence par un travail préparatoire de séances de photographie avec modèles dans son atelier – lesquels se prêtent à la mise en scène de leurs corps, proposant des poses et des mouvements théâtralisés évoquant la peinture baroque.
Et leur exposition dans les ors et les marbres des salles d’Afrique du palais de Versailles leur donne tout leur sens. Elles entrent en dialogue avec les grandes scènes de bataille des conquêtes coloniales de Louis-Philippe, témoignant de mondes visiblement dissonants mais qui face à face, soulignent la permanence des inégalités et des rapports de domination par delà les époques.

Rétrospective Guillaume Bressson au palais du château de Versailles, salles d’Afrique. Jusqu’au 25 mai 2025

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« La Cité Interdite et le Palais de Versailles » au Palace Museum de Hong Kong

C’est pour célébrer 60 ans de relations diplomatiques entre la France et la Chine que le Palace Museum de Hong Kong propose "La Cité Interdite et le Palais de Versailles : Rencontres culturelles entre la Chine et la France aux XVIIe et XVIIIe siècles". Près de 150 trésors retracent les liens historiques entre les empereurs chinois et la cour de France, témoins des échanges qui ont marqué les grandes périodes de Louis XIV, de l’empereur Kangxi et de leurs successeurs.
Parmi les pièces maîtresses exposées : une reconstitution numérique d’une lettre de Louis XIV adressée à l’empereur Kangxi en 1688, dans laquelle il exprime son respect et sa volonté de partager les connaissances européennes avec la Chine, une verseuse en argent doré offerte au roi de France par un émissaire du Siam en 1686, et une théière à motifs chrysanthème de 1783 dont les motifs chinois ont récemment été authentifiés comme œuvre d’un émailleur français. Autant de trésors qui illustrent la richesse des influences croisées entre les cours impériales chinoises et françaises.
Cette exposition, structurée en quatre sections thématiques, plonge le public dans trois siècles d'influences croisées entre les cours impériales de la Cité Interdite et de Versailles.
Autour de l’exposition : des conférences, des ateliers interactifs, des activités éducatives et des conférences publiques pour approfondir la compréhension de cet héritage culturel.
"La Cité Interdite et le Palais de Versailles : Rencontres culturelles entre la Chine et la France aux XVIIe et XVIIIe siècles" . Jusqu’au au 4 mai 2025
8 Museum Drive, West Kowloon Cultural District, Kowloon, Hong Kong.

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« Du coeur à la main » : Dolce Gabanna au Grand Palais

« Entrez dans l’univers de Domenico Dolce et Stefano Gabbana, où s’entremêlent imagination et magie, légende et réalité. » dixit Florence Müller, commissaire de l’exposition et historienne de la mode. Plus qu’une exposition, cette rétrospective est un spectacle qui sublime l’univers du costume baroque des créateurs grâce à leur mise en scène orchestrée avec une savante scénographie, assortie d’une musique dédiée à chaque salle. On plonge littéralement dans l’univers Dolce Gabbana, profondément lié à la culture italienne : l’architecture, l’artisanat, les cultures régionales, la musique, l’opéra, le ballet, le cinéma, les traditions folkloriques, le théâtre et bien sûr – « la dolce vita ». Pour chacune de ces influences : un décor, une mise en scène, un univers. Le tout pour retracer l’itinéraire esthétique de leurs créations, d’abord portées dans leur cœur, puis exécutées à la main dans leurs ateliers – c’est d’ailleurs la dernière salle et peut-être l’une des plus émouvantes.
« Du coeur à la main » explore une approche singulière dans le monde du luxe, faite d’élégance et de sensualité, mais aussi d’humour, d’impertinence et d’extravagance.

« Du coeur à la main : Dolce Gabbana ». Jusqu’au 31 mars. Au Grand Palais

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