Gastronomie

Un hôtel Art-Déco de 1929

Hôtel de légende par excellence depuis 1929, le Martinez repris par un fond qatari, et géré sous la marque Unbound Collection by Hyatt, a retrouvé une seconde jeunesse.Dès l’entrée, le lobby immense et très épuré donne le ton. L’œil est alors attiré par l’élément maîtresse, son lustre. Spectaculaire, constitué de lamelles immaculées, son poids est de 350 kg. Puis son majestueux escalier, une pièce originelle du Martinez, dont la rampe de fer forgé semée de monogrammes a été gravie par les stars internationales du Cinéma qui en ont fait leur maison, le temps du festival.

Des notes bleues et blanches

Des notes bleues et blanches ponctuent joliment les couloirs et chambres. Celles-ci déclinent une blancheur immaculée agrémentée de jeux de miroirs reflétant la luminosité de la Côte d’Azur. Le soleil rentre à flots par les grandes baies, jouant avec les étagères sur lesquelles trônent vases méditerranéens et sculptures de corail blanc. Quelques touches bleues donnent à cette décoration monochrome, une chaleur douce, toute en retenue.
Mais le clou de cet hôtel, reste son restaurant La Palme d’Or, orchestré par son maître et chef, Christian Sinicropi, qui tutoie les étoiles (2 étoiles)

Un chef qui tutoie les étoiles

Christina Sinicropi cuisine par instinct et ne cède pas aux chants des sirènes et de la tendance. Pour lui « Ici tout se vit et se crée par frustration. Celle-ci engendre alors des solutions. » C’est en constatant que certains produits manquaient parfois sur la carte, qu’il décide de créer son menu en forme de Cube à 8 facettes, chacune proposant des thématiques de produit en 3 services : le Sud avec les poissons, le Végétal avec les légumes, l’huître de Méditerranée …
Il restitue dans l’assiette non seulement l’écosystème mais son environnement.

Chef engagé et passionné

Toujours à la recherche et à la quête du goût ultime, il décortique les modes d’alimentation et les alternatives devenus à ses yeux indispensables afin de préserver la planète. Pour lui, l’héritage culinaire doit être transmis. Chef engagé, s’il s’en faut, c’est aussi un homme de cœur et de passion, avec une créativité sans faille, qui vous emmène dans des chemins culinaires nouveaux.
L’émotion pour lui, l’angle angulaire de l’humain, doit être préservée et gardée.