Catherine Malandrino : une créatrice entre deux mondes
C'est chose faite, le 27 février dernier, Catherine Malandrino, la créatrice de mode française chouchoute des fashionitas américaines, a ouvert sa première boutique en France, au cœur du symbolique quartier de Saint Germain des Prés. Cette boutique/maison est un véritable retour aux sources pour celle qui a appris toutes ses gammes dans l'univers de la mode. De Louis Féraud, grand couturier français à Jacqueline Jacobson, Dorothée Bis en passant par Emmanuel Ungaro, elle a appris à travailler les couleurs, la coupe, le design, les imprimés... Star incontestée outre-Manche depuis plus de 8 ans, la seule Française en tête du Futur Billion Dollars, incarnation du rêve américain, vient insuffler un soupçon de romantisme urbain dans la capitale. A nous le style intemporel et aérien de Julia Roberts et Demi Moore !
Citoyenne du monde !
Incroyable ! La créatrice préférée de Madonna, Halle Berry, Julia Roberts et Mary J.Blige est Française et quasiment inconnue du grand public sur sa terre natale. "Je me suis installée depuis 1998 aux USA, à la suite d'un grand coup de foudre et d'une envie de connaître un choc culturel. New York me nourrit et me porte par son énergie et sa fibre créative. Ici, je me sens citoyenne du monde ! "
Catherine Malandrino s'est immergée dans la culture américaine, puisant et recherchant les figures américaines et les mythes pour s'en inspirer pour ses collections. Pour preuve, une de ses premières collections, intitulée "Flag", un hommage iconoclaste aux emblèmes "Stars et Stripes" de l'Amérique.
L'un des modèles best-seller sera même porté en sur-mesure sur le corps de Madonna.
La consécration avec l'arrivée de Sarah Jessica Parker, une des égéries de la série culte "Sex and the City", qui succombe à son tour au style de Catherine Malandrino dans sa boutique au cœur de Soho.
Finalement les plus grands - Bergdorf & Goodmann, Neiman Marcus - sont sous le charme et saluent ses collections.
Un univers féminin et coloré
Pour Catherine Malandrino, cette reconnaissance est due certainement en grande partie, "à l'univers de ma boutique, en opposition avec les tendances minimalistes de New York. Le jaune "citrus "ray of light" qui est la signature maison, et surtout ma collection, féminine, pleine de couleur et réalisée à la main, ont certainement apporté un langage nouveau."
Des matières extrêmement légères et luxueuses, comme la mousseline de soie, le voile de coton, la taffetas, avec un retour à des techniques traditionnelles comme le boutis, le macramé, des broderies parent ses silhouettes.
C'est un langage qui parle d'une femme qui développe sa féminité, ne cherche pas à s'affirmer en portant un vêtement masculin, mais montre ce qu'elle est.
"Je travaille le vêtement autour du corps de la femme. L'important dans le vêtement, c'est sa coupe et l'élégance qui s'en dégage."
On retrouve ici la rigueur de la créatrice qui a fait ses armes chez des "grands pros".
La femme parisienne, une femme qui voyage, qui vit
Pour Catherine Malandrino, la femme parisienne, est une femme ouverte, qui voyage, qui vit et se nourrit d'énergies différentes.
Elle doit avoir une garde-robe féminine, élégante, mais facile à porter.
"J'ai d'ailleurs conçu pour cette femme, toute une collection d'accessoires (sacs et chaussures) qui complèteront les tenues que j'ai créées et qui porteront le même vocabulaire. "
Ces modèles, originaux et féminins, font la part belle matériaux naturels : Corde, bois, toile, cuir travaillé et peau exotique habillent sacs et chaussures.
Même les talons sont sculptés comme des œuvres d'art, avec des formes géométriques ou arrondies.
Comble du luxe, l'empreinte du pied aux ongles vernis orange, sur la semelle intérieure reste la signature secrète de la chaussure Malandrino, se dévoilant uniquement à sa destinataire.
Son souci permanent reste de trouver des textures, des formes nouvelles.
Retour aux sources
Avec ses 4 boutiques, devenue rapidement incontournable en Russie et en Chine, Catherine Malandrino amorce en 2006 sa mise en orbite européenne. Paris reste dans son cœur. Elle revient d'ailleurs tous les deux mois dans la capitale, pour son fils qui doit garder des racines francaises. Première étape : une boutique à deux pas de la rue des Saint-Père, dessinée par son complice, Christophe Pillet, architecte d'intérieur, qui la suit depuis des années.. Un avant-poste parisien avant l'ouverture de deux autres boutiques dans la capitale et un corner aux Galeries Lafayette.
Des projets ! Et comment, avec deux autres boutiques aux USA.
Cette créatrice styliste vise aussi l'Europe, la Russie et la Chine.
L'énergie de Manhattan, le romantisme de Paris
Aujourd'hui, c'est tout un symbole de "douce élégance", d'une féminité raffinée et libérée qu'elle incarne, à mi-chemin entre une énergie new-yorkaise estampillée "Sex and the City"et un romantisme parisien.
Les robes ont la vedette, car elles sont la signature de la féminité.
Cette signature qui conjugue au féminin pluriel, l'élégance, la coupe et le raffinement. Des créations qui ne manqueront pas d'apporter un peu de fraîcheur et de poésie à la mode féminine. Tout l'esprit de Saint-Germain...
Incroyable ! La créatrice préférée de Madonna, Halle Berry, Julia Roberts et Mary J.Blige est Française et quasiment inconnue du grand public sur sa terre natale. "Je me suis installée depuis 1998 aux USA, à la suite d'un grand coup de foudre et d'une envie de connaître un choc culturel. New York me nourrit et me porte par son énergie et sa fibre créative. Ici, je me sens citoyenne du monde ! "
Catherine Malandrino s'est immergée dans la culture américaine, puisant et recherchant les figures américaines et les mythes pour s'en inspirer pour ses collections. Pour preuve, une de ses premières collections, intitulée "Flag", un hommage iconoclaste aux emblèmes "Stars et Stripes" de l'Amérique.
L'un des modèles best-seller sera même porté en sur-mesure sur le corps de Madonna.
La consécration avec l'arrivée de Sarah Jessica Parker, une des égéries de la série culte "Sex and the City", qui succombe à son tour au style de Catherine Malandrino dans sa boutique au cœur de Soho.
Finalement les plus grands - Bergdorf & Goodmann, Neiman Marcus - sont sous le charme et saluent ses collections.
Un univers féminin et coloré
Pour Catherine Malandrino, cette reconnaissance est due certainement en grande partie, "à l'univers de ma boutique, en opposition avec les tendances minimalistes de New York. Le jaune "citrus "ray of light" qui est la signature maison, et surtout ma collection, féminine, pleine de couleur et réalisée à la main, ont certainement apporté un langage nouveau."
Des matières extrêmement légères et luxueuses, comme la mousseline de soie, le voile de coton, la taffetas, avec un retour à des techniques traditionnelles comme le boutis, le macramé, des broderies parent ses silhouettes.
C'est un langage qui parle d'une femme qui développe sa féminité, ne cherche pas à s'affirmer en portant un vêtement masculin, mais montre ce qu'elle est.
"Je travaille le vêtement autour du corps de la femme. L'important dans le vêtement, c'est sa coupe et l'élégance qui s'en dégage."
On retrouve ici la rigueur de la créatrice qui a fait ses armes chez des "grands pros".
La femme parisienne, une femme qui voyage, qui vit
Pour Catherine Malandrino, la femme parisienne, est une femme ouverte, qui voyage, qui vit et se nourrit d'énergies différentes.
Elle doit avoir une garde-robe féminine, élégante, mais facile à porter.
"J'ai d'ailleurs conçu pour cette femme, toute une collection d'accessoires (sacs et chaussures) qui complèteront les tenues que j'ai créées et qui porteront le même vocabulaire. "
Ces modèles, originaux et féminins, font la part belle matériaux naturels : Corde, bois, toile, cuir travaillé et peau exotique habillent sacs et chaussures.
Même les talons sont sculptés comme des œuvres d'art, avec des formes géométriques ou arrondies.
Comble du luxe, l'empreinte du pied aux ongles vernis orange, sur la semelle intérieure reste la signature secrète de la chaussure Malandrino, se dévoilant uniquement à sa destinataire.
Son souci permanent reste de trouver des textures, des formes nouvelles.
Retour aux sources
Avec ses 4 boutiques, devenue rapidement incontournable en Russie et en Chine, Catherine Malandrino amorce en 2006 sa mise en orbite européenne. Paris reste dans son cœur. Elle revient d'ailleurs tous les deux mois dans la capitale, pour son fils qui doit garder des racines francaises. Première étape : une boutique à deux pas de la rue des Saint-Père, dessinée par son complice, Christophe Pillet, architecte d'intérieur, qui la suit depuis des années.. Un avant-poste parisien avant l'ouverture de deux autres boutiques dans la capitale et un corner aux Galeries Lafayette.
Des projets ! Et comment, avec deux autres boutiques aux USA.
Cette créatrice styliste vise aussi l'Europe, la Russie et la Chine.
L'énergie de Manhattan, le romantisme de Paris
Aujourd'hui, c'est tout un symbole de "douce élégance", d'une féminité raffinée et libérée qu'elle incarne, à mi-chemin entre une énergie new-yorkaise estampillée "Sex and the City"et un romantisme parisien.
Les robes ont la vedette, car elles sont la signature de la féminité.
Cette signature qui conjugue au féminin pluriel, l'élégance, la coupe et le raffinement. Des créations qui ne manqueront pas d'apporter un peu de fraîcheur et de poésie à la mode féminine. Tout l'esprit de Saint-Germain...
Avril 2006
Par Katya PELLEGRINO
