Evasion

Véritable parti pris de volumes et d'espaces

Ici, un exercice de style a été brillamment conçu et réalisé par les propriétaires, Monsieur et Madame Marcellesi, avec un véritable parti pris de volumes et d'espace.
Ancien hôtel construit dans les années 70, de son architecture en parallélépipède ils n'ont conservé que la structure. Jean-François Bodin, architecte reconnu pour avoir déjà conçu dans un esprit écologique, des villas recouvertes de red cedar à Sperone, l'a habillée également de ce bois pour l'intégrer totalement à la nature et au littoral environnant.
Posé sur deux hectares, l'hôtel s'entoure d'un paysage orné de pins parasols, d'ifs et d'une végétation aux essences méditerranéennes variées. A l'entrée, un bonsaï géant, monte la garde.

Un espace sur la mer

Dès l'entrée on ressent l'impression d'espace. Salon, bar et restaurant s'ouvrent en surplomb sur la mer.
De longues baies vitrées courent le long des façades frontales, depuis le spa prolongé de son aire de repos ouverte sur l'extérieu, en passant par le bar et le salon jusqu'au restaurant gastronomique.
Les chambres, toutes avec des terrasses faisant face à la baie et à la piscine, ont un décor intemporel et harmonieux, se déclinant dans des teintes douces, entre miel, ivoire, grège, paille, caramel ou gris. Quelques camaïeux de rouge, orange, vert ou fuchsia rappellent l'esprit "seventies". Quant aux salles de bain, résolument contemporaines, teck, céramique blanche et mosaïques leur donnent une note sobre et élégante
Face à cette vue, on hésite entre plonger dans la piscine à débordement qui se fond avec le vert turquoise de la mer ou s'installer paresseusement sur la plage dans un transat.
Le spa, siglé Carita et Décléor vaut également le détour. Entre un massage thaï traditionnel ou un massage Casadelmar, un soin gourmand à l'huile essentielle de petit grain de clémentinier, vous aurez 50 ou 80 minutes de bonheur et de détente totale.

Un salon version "seventies" aux œuvres d'artistes et de designers contemporains

Côté lobby, un monumental escalier en bois de Wengé, aux marches entrecoupées de diodes de lumière, mène au salon version années 70. Des canapés ivoire aux lignes droites, parsemés de coussins multicolores à dominante orange et mauve et de grands tapis violets font face à une cheminée moderne. Œuvres d'artistes et de designers contemporains, objets ethniques et coups de cœur mettent en scène l'aspect graphique et épuré du lieu. Notamment quelques sculptures, lianes géantes noircies au chalumeau puis cirées, créées par Alban et Nanou de chez Vertical.
Prendre un verre en fin d'après-midi au Lounge Bar éclairé de suspensions violette Baccarat face au clocher de Porto-Vecchio c'est aussi la promesse d'assister à un coucher de soleil flamboyant.
Et finir sa journée sur la terrasse du restaurant face aux immenses rochers de porphyre rose sur lequel est édifié Porto-Vecchio, est un plaisir qui ne se refuse pas.



David Bisetto, un ancien d'Il Carpaccio au Royal Monceau, régale d'une cuisine aux accents italiens. Sa carte reflète les différentes palettes des produits locaux. Pour les amateurs de cigare, une belle cave proposant Partagas D4, Epicure N°2, Robusto de Cohiba ou Monte Cristo sera le signe d'une soirée réussie.
Il ne reste plus qu'à profiter de la douceur de ces instants pour savourer ces parenthèses de plaisir.
Ici, plus que jamais la Corse porte bien son nom "d'Ile de Beauté".