Gastronomie

Rencontre au sommet du 5 au 15 février

Délaissant pour un temps son fief  de Saint Bonnet le Froid, Régis Marcon débarque donc à
Val d'Isère avec dix des membres de son équipe. Objectif ? Faire tinter les casseroles de L’Atelierd’Edmond ! Car il y a, à coup sûr, des synergies entre le chef étoilé et le pittoresque restaurant, aux pieds des pistes du Fornet Pissaillas, de Jacques Le Privey. Même passion pour les champignons, même étroite symbiose avec l'environnement naturel, même besoin de simplicité : le chef auvergnat a donc naturellement été séduit par l'antre - bâti par Jacques le Privey de ses propres mains - . Dans ce "vieil atelier de grand-père", on retrouve  scies, tournevis, clés-à-molette d’un autre âge, skis en bois, journaux et affiches d’époque qui trônent sur les murs et composent un décor d'une rare authenticité, évidemment en osmose avec le chantre de la gastronomie bio et écolo.

Descente d'Auvergne en Savoie...

"Notre menu, ce sera une histoire à vivre, un cheminement, une balade gourmande... une association de produits savoyards et auvergnats. Allez manger chez Régis et Jacques Marcon, c’est quatre heures de spectacle. Ici aussi la surprise ne sera pas que dans l’assiette, le service compte beaucoup". Pour un peu, l'opération éclipserait presque l'actualité "ski" de la station...  Agneau de Saugues en couçi couça au foin de montagne, Praliné de cèpes et fricot de légumes d’automne ou Thé de champignons trompettes parfumé à la feuille de Génépi, voilà donc peut-être les premiers concurrents des sportifs à
Val d'Isère ! Car, sans conteste, tous les ingrédients sont  bel et bien là pour une rencontre au sommet. Verdict le 5 février...