Le charme d’une estancia, près de Buenos Aires
L’estancia Villa Maria, à 40 minutes de Buenos Aires, traverse les années de sa magnificence et ravit les hôtes en quête de tranquillité sereine. Les « Portenos », habitants de Buenos Aires, aiment leur pampa, n’hésitant pas à s’y offrir une parenthèse le temps d’un week-end. C’est souvent l’occasion d’asado ( barbecue) réunissant la famille et prétexte à la fête, au plaisir et au partage. C’est le cas à l’Estancia Villa Maria.
Une demeure au charme suranné
Une allée majestueuse, des eucalyptus ployant sous le poids des branches et des années, un parc de 600 hectares à perte de vue, dont une partie aménagée par Carlos Thays, et la Pampa, ces vastes plaines verdoyantes offrant un tapis de velours où chevaux et bétails s’en donnent à cœur joie.
Au bout de l’allée, une gentilhommière de style normand, création de l’architecte argentin reconnu, Bustilla (Banque Nationale, Government House…) qui s’est inspiré de l’esprit Tudor en Normandie pour construire cette résidence.
Véritable maison de campagne, elle a ce charme suranné des demeures anciennes où la patine du temps exhale une autre époque. Ici le silence est d’or et les paysages somptueux de la Pampa et du parc captivent l’œil. Derrière cette procession de plaines à l’infini, le cheval semble ici être une autre religion, celle de la liberté.
Mobilier précieux et objets hétéroclites
Il ne faut pas oublier qu’autrefois, les Argentins possédaient des « estancias », fermes rurales où ils cultivaient la terre et élevaient le bétail.
Dans les années 80, ils commencèrent à transformer les estancias en demeure de charme, proposant tout un service hôtelier.
L’Estancia Villa Maria n’échappe pas à la règle. Ce palais rural, construit en 1934, appartient encore en partie à une grande famille argentine célèbre. C’est une demeure où il fait bon vivre, patinée par le temps et les caresses de ses habitants.
Avec curiosité, nous investissons cette demeure qui dévoile une ambiance de maison de campagne. Parquets, fenêtres à petits carreaux, galeries se prolongeant par des terrasses, ancienne chapelle transformée en bar, coins et recoins, la poésie est partout, filtrant même dans la décoration, souvent familière et bon enfant.
Dans ses salons et chambres, la Villa Maria abrite un ensemble hétéroclite d’objets et de mobilier précieux, véritable mémoire d’une époque révolue.
Chacune de nos chambres offre la nostalgie de temps anciens et les salles de bain simples s’ouvrent sur le parc et invitent à cultiver la beauté.
Se laisser vivre au rythme du temps
Quant au parc verdoyant et arboré, nous le traversons au pas, au rythme nonchalant de nos montures poussives, humant avec délices les brassées de fleurs et d’essences rares dont les parfums troublent la brise tiède. Le panorama déroule des tapis de verdure et des arbres majestueux, à l’allure européenne. Une balade à faire absolument.
Il fait bon ensuite se lover dans sa chambre cocon ou se réfugier dans un coin du salon auprès du feu, en compagnie d’un verre de whisky ou d’un dé de porto.
Au dîner, dans une jolie pièce aux lumières tamisées, enjolivée d’un plafond à caisson, une cuisine invente les envies gourmandes des longues soirées, et offre à nos papilles des spécialités locales.
Le mot d’ordre de ces lieux, outre une restauration gourmande, est simple. Se laisser bercer et vivre au rythme des heures et des jours qui s’égrènent au ralenti, loin du tapage et de l’agitation urbaine.
Le domaine reflète non pas un décor mais un état d’esprit poétique en perpétuelle évolution, dans lequel émergent sentiment et souvenirs.
Une allée majestueuse, des eucalyptus ployant sous le poids des branches et des années, un parc de 600 hectares à perte de vue, dont une partie aménagée par Carlos Thays, et la Pampa, ces vastes plaines verdoyantes offrant un tapis de velours où chevaux et bétails s’en donnent à cœur joie.
Au bout de l’allée, une gentilhommière de style normand, création de l’architecte argentin reconnu, Bustilla (Banque Nationale, Government House…) qui s’est inspiré de l’esprit Tudor en Normandie pour construire cette résidence.
Véritable maison de campagne, elle a ce charme suranné des demeures anciennes où la patine du temps exhale une autre époque. Ici le silence est d’or et les paysages somptueux de la Pampa et du parc captivent l’œil. Derrière cette procession de plaines à l’infini, le cheval semble ici être une autre religion, celle de la liberté.
Mobilier précieux et objets hétéroclites
Il ne faut pas oublier qu’autrefois, les Argentins possédaient des « estancias », fermes rurales où ils cultivaient la terre et élevaient le bétail.
Dans les années 80, ils commencèrent à transformer les estancias en demeure de charme, proposant tout un service hôtelier.
L’Estancia Villa Maria n’échappe pas à la règle. Ce palais rural, construit en 1934, appartient encore en partie à une grande famille argentine célèbre. C’est une demeure où il fait bon vivre, patinée par le temps et les caresses de ses habitants.
Avec curiosité, nous investissons cette demeure qui dévoile une ambiance de maison de campagne. Parquets, fenêtres à petits carreaux, galeries se prolongeant par des terrasses, ancienne chapelle transformée en bar, coins et recoins, la poésie est partout, filtrant même dans la décoration, souvent familière et bon enfant.
Dans ses salons et chambres, la Villa Maria abrite un ensemble hétéroclite d’objets et de mobilier précieux, véritable mémoire d’une époque révolue.
Chacune de nos chambres offre la nostalgie de temps anciens et les salles de bain simples s’ouvrent sur le parc et invitent à cultiver la beauté.
Se laisser vivre au rythme du temps
Quant au parc verdoyant et arboré, nous le traversons au pas, au rythme nonchalant de nos montures poussives, humant avec délices les brassées de fleurs et d’essences rares dont les parfums troublent la brise tiède. Le panorama déroule des tapis de verdure et des arbres majestueux, à l’allure européenne. Une balade à faire absolument.
Il fait bon ensuite se lover dans sa chambre cocon ou se réfugier dans un coin du salon auprès du feu, en compagnie d’un verre de whisky ou d’un dé de porto.
Au dîner, dans une jolie pièce aux lumières tamisées, enjolivée d’un plafond à caisson, une cuisine invente les envies gourmandes des longues soirées, et offre à nos papilles des spécialités locales.
Le mot d’ordre de ces lieux, outre une restauration gourmande, est simple. Se laisser bercer et vivre au rythme des heures et des jours qui s’égrènent au ralenti, loin du tapage et de l’agitation urbaine.
Le domaine reflète non pas un décor mais un état d’esprit poétique en perpétuelle évolution, dans lequel émergent sentiment et souvenirs.
Mars 2013
Par Katya PELLEGRINO
