Portraits

FLORIANE DE SAINT-PIERRE : Qu’elles soient du côté créatif ou du côté business, nous recherchons des personnes en phase avec leur temps, inventives avec un œil tourné vers l’avenir.


FLORIANE DE SAINT-PIERRE : En 2013, l’industrie de la mode et du luxe a généré plus de 200 milliards de dollars de revenus. C’est une industrie majeure et peut-être même l’une des seules à afficher une croissance à deux chiffres depuis les deux dernières années. 
Investir dans le luxe sera définitivement l’une des grandes tendances de 2014 voire même des années à venir. Nous regardons avec attention les investissements en provenance des pays en forte croissance qui souhaitent acquérir des marques européennes de luxe. De l’autre côté, nous nous intéressons également aux groupes occidentaux qui font des acquisitions majeures dans ces pays en forte croissance.

Aujourd’hui, plus de 45% des recettes pour les marques de luxe proviennent de l’Asie pacifique. Une part qui dépasse les 50% si on inclut l’impact du tourisme asiatique lorsque les touristes viennent acheter en Europe.

BARNEY CHENG: Le milieu de la mode à Hong Kong a beaucoup évolué. De nombreux stylistes ouvrent des boutiques éphémères. Un vêtement est mieux perçu lorsqu’il est "made in Hong Kong », et donc conçu localement.

FLORIANE DE SAINT-PIERRE : Le public est plus jeune, et évolue dans l’ère du numérique et est très impliqué. Il attend beaucoup des marques.

BARNEY CHENG : C’est un moment euphorique pour un styliste asiatique, surtout avec l’intérêt porté pour tout ce qui a attrait à l’Asie. De nos jours, c’est très tendance d’être styliste chinois.

FLORIANE DE SAINT-PIERRE : Je suis très enthousiaste parce que quelque chose de nouveau est en train de se produire en ce moment. Avec la mondialisation et des talents qui émergent des quatre coins du monde, c’est une période passionnante et prometteuse, que l’on a pas connu depuis des années.