Gus fait de la résistance...!
Avec ses motos et side-cars mythiques tout droit sortis de la seconde Guerre Mondiale, Gus, le Colette du 2e arrondissement parisien, nous offre un bond d'un demi-siècle en arrière. Entre Histoire et sensations fortes, des modèles qui de toute évidence décoiffent !
Royal Enfield : Un vent de libération
1944 : des motos libératrices tombent du ciel, parachutées avec les troupes alliées. Des Flying fleas ("puces volantes") britanniques venues à la rescousse... Un symbole qui ne s'oublie pas. Quelques années plus tard, dans un monde en reconstruction certes plus euphorique mais encore singulièrement marqué par toute la grammaire de la violence, sort un modèle qui fera date dans l'histoire de la moto européenne : la Bullet. "Construite comme un fusil et forte comme une balle", cette moto bientôt légendaire fera jurisprudence. Fabriquée en Angleterre avant de s'expatrier en Inde pour retrouver finalement en 1991 son sol natal, la Bullet aurait pu changer, évoluer voire disparaître durant toutes ces années. C'est pourtant un modèle quasi inchangé que nous propose de redécouvrir en exclusivité Gus. Même silhouette fifty's démesurément allongée malgré quelques sensibles améliorations techniques, la Bullet nous guide à travers la machine à remonter le temps. Historique.
Side-car Oural : Un passé plus mitigé...
Le side-car Oural fait partie de ces créations mythiques dont l'Histoire, les histoires se disputent la paternité. A la base, le modèle de la BMW R71 censé être copié, en 1939, par les ingénieurs russes pour véhiculer une Armée Rouge encore à cheval. Toutefois, la propagande communiste aurait semble-t-il omis par la suite de préciser que les plans étaient alors fournis par l'Allemagne. Les modèles n'ayant servi que bien plus tard à faire front contre l'invasion nazie... Vaste débat qui n'est pas sans alimenter toute la mythologie qui entoure le modèle russe. Aujourd'hui, seules quelque 3 000 side-cars continuent à sortir des usines, entretenant, si besoin était, le mythe. Et ce pour un prix étonnamment démocratique !
1944 : des motos libératrices tombent du ciel, parachutées avec les troupes alliées. Des Flying fleas ("puces volantes") britanniques venues à la rescousse... Un symbole qui ne s'oublie pas. Quelques années plus tard, dans un monde en reconstruction certes plus euphorique mais encore singulièrement marqué par toute la grammaire de la violence, sort un modèle qui fera date dans l'histoire de la moto européenne : la Bullet. "Construite comme un fusil et forte comme une balle", cette moto bientôt légendaire fera jurisprudence. Fabriquée en Angleterre avant de s'expatrier en Inde pour retrouver finalement en 1991 son sol natal, la Bullet aurait pu changer, évoluer voire disparaître durant toutes ces années. C'est pourtant un modèle quasi inchangé que nous propose de redécouvrir en exclusivité Gus. Même silhouette fifty's démesurément allongée malgré quelques sensibles améliorations techniques, la Bullet nous guide à travers la machine à remonter le temps. Historique.
Side-car Oural : Un passé plus mitigé...
Le side-car Oural fait partie de ces créations mythiques dont l'Histoire, les histoires se disputent la paternité. A la base, le modèle de la BMW R71 censé être copié, en 1939, par les ingénieurs russes pour véhiculer une Armée Rouge encore à cheval. Toutefois, la propagande communiste aurait semble-t-il omis par la suite de préciser que les plans étaient alors fournis par l'Allemagne. Les modèles n'ayant servi que bien plus tard à faire front contre l'invasion nazie... Vaste débat qui n'est pas sans alimenter toute la mythologie qui entoure le modèle russe. Aujourd'hui, seules quelque 3 000 side-cars continuent à sortir des usines, entretenant, si besoin était, le mythe. Et ce pour un prix étonnamment démocratique !
Février 2008
