La ruée vers l'iPhone 5
Avec pas moins de neuf millions d'unités vendues au cours du premier week-end consécutif à son lancement, l'iPhone 5S (et son petit frère le 5C) établissent un nouveau record dans l'histoire de la firme de Cupertino. Faut-il rejoindre le cortège des adorateurs de la pomme ?
Un bilan record
Allemagne, Australie, Canada, Chine, États-Unis, France, Hong Kong, Japon, Porto Rico, Royaume-Uni et Singapour : après un lancement en fanfare dans une série de pays ciblés, la demande d'iPhone 5 a clairement dépassé l'offre initiale. "C'est notre meilleur lancement d'iPhone à ce jour, avec plus de neuf millions d'unités vendues, ce qui représente un nouveau record de ventes pour le premier week-end" s'est naturellement réjoui Tim Cook, CEO d'Apple. La firme à la pomme fait donc taire d'un coup d'un seul toutes les critiques quant à ses choix stratégiques, y compris sur son orientation tarifaire toujours premium malgré la sortie d'un modèle un tantinet plus accessible (100 € de moins) et plus funky avec ses coques colorées, le 5C.
Au rayon des nouveautés
Que faut-il donc retenir de cette nouvelle mouture de l'iPhone 5 ? Que le design, le poids et le format restent inchangés ; que l'appareil accueille une puce A7 64 bits, un tout nouvel appareil photo de 8 mégapixels avec flash et surtout une réactivité déconcertante ( 440 images en 44 secondes tout de même) et fonctionne sous iOS 7 ; que le capteur d'empreintes vous garantit a priori contre les utilisations frauduleuses ; et enfin que le 5S prend enfin en charge la 4G française, le tout pour quelques modestes 699 € en 16 Go ou 899 € en 64 Go.
Enfin, le mode ralenti permet de jouer sur la cadence de la partie d'un film que l'on aura tourné.
Quant au 5C, rien de nouveau sous le soleil de Cupertino avec une déclinaison du 5 originel mais dans un festival de coques flashy et glossy qui ne révolutionnent pas fondamentalement le petit monde du smartphone.
Octobre 2013
Par Katya PELLEGRINO
