Un palace sans chambre
C'est le restaurant parisien de la rentrée qui défraie la chronique : le Victoria 1836 vient d'ouvrir ses portes sur les cendres de feu L'arc. Aux manettes, Benjamin Patou figure avérée de l'événementiel, à la déco Sarah Lavoine et en cuisine Alexandre Auger, l'ancien second de Yannick Alleno au Meurice. Une bonne dream-team pour un lieu né sous une bonne Étoile. Verdict.
Un emplacement de rêve
@Nicolas Matheus
Autant le dire tout de go, mis à part un rooftop, difficile de faire mieux en matière d'emplacement parisien, là, toutes fenêtres béantes devant l'Arc de Triomphe, solennel, glorieux, intemporel. Depuis l'incendie fatal qui a ravagé L'Arc, le restaurant cherchait repreneur. C'est chose faite avec l'arrivée de Benjamin Patou, à la tête d’un petit empire, le Moma Group, et de sa garde rapprochée. Dorénavant l'enjeu est de jouer les "palaces sans chambre". C'est cosy et copieusement moquetté (pour un peu on s'allongerait par terre), le lieu accueille à tout heure façon club anglais et la lumière est de rigueur, savamment orchestrée par Sarah Lavoine qui signe un décor en marge des tendances, sans chichis, mais efficace avec un joli jeu sur les pierres de taille, le marbre, les boiseries et évidemment la belle hauteur de plafond haussmannienne.
Une carte courte et abordable
Sarah Lavoine - Crédit photo Sonia Sieff
C'est Alexandre Auger, ancien second du chef triplement étoilé Yannick Alléno, qui officie en cuisine. Rien de spectaculaire à proprement parler sur le papier puisque l'on retrouve pêle-mêle, mais parfaitement orchestrés, les grands classiques des brasseries parisiennes avec leur snacking plus ou moins sophistiqué (Croque-monsieur à la truffe cœur de laitue et Burger AA au cheddar et ses frites fraîches) et leur inévitable Burratina crémeuse au lait de vache, petites tomates cerises grappe au basilic. La bonne surprise vient plutôt des élans franco-asiatiques comme ce Tataki de thon rouge, mayonnaise au miel et wasabi et du parfait choix de viande. Notre homme est fils de boucher et c'est peu dire que sa sélection de pièces est impeccable (hampe, onglet de bœuf, côtelettes d'agneau, entrecôte black angus...). Le tout dans une gamme de prix étonnamment raisonnable. Comptez 36 € pour le premier menu. Bref, à réserver les yeux fermés.
La surprise vient du côté des cocktails à base de Chivas. Une belle idée d'associer des accords de cocktails connus comme Le Mojito ou la Margarita et du Chivas.
@Nicolas Matheus
Autant le dire tout de go, mis à part un rooftop, difficile de faire mieux en matière d'emplacement parisien, là, toutes fenêtres béantes devant l'Arc de Triomphe, solennel, glorieux, intemporel. Depuis l'incendie fatal qui a ravagé L'Arc, le restaurant cherchait repreneur. C'est chose faite avec l'arrivée de Benjamin Patou, à la tête d’un petit empire, le Moma Group, et de sa garde rapprochée. Dorénavant l'enjeu est de jouer les "palaces sans chambre". C'est cosy et copieusement moquetté (pour un peu on s'allongerait par terre), le lieu accueille à tout heure façon club anglais et la lumière est de rigueur, savamment orchestrée par Sarah Lavoine qui signe un décor en marge des tendances, sans chichis, mais efficace avec un joli jeu sur les pierres de taille, le marbre, les boiseries et évidemment la belle hauteur de plafond haussmannienne.
Une carte courte et abordable
Sarah Lavoine - Crédit photo Sonia Sieff
C'est Alexandre Auger, ancien second du chef triplement étoilé Yannick Alléno, qui officie en cuisine. Rien de spectaculaire à proprement parler sur le papier puisque l'on retrouve pêle-mêle, mais parfaitement orchestrés, les grands classiques des brasseries parisiennes avec leur snacking plus ou moins sophistiqué (Croque-monsieur à la truffe cœur de laitue et Burger AA au cheddar et ses frites fraîches) et leur inévitable Burratina crémeuse au lait de vache, petites tomates cerises grappe au basilic. La bonne surprise vient plutôt des élans franco-asiatiques comme ce Tataki de thon rouge, mayonnaise au miel et wasabi et du parfait choix de viande. Notre homme est fils de boucher et c'est peu dire que sa sélection de pièces est impeccable (hampe, onglet de bœuf, côtelettes d'agneau, entrecôte black angus...). Le tout dans une gamme de prix étonnamment raisonnable. Comptez 36 € pour le premier menu. Bref, à réserver les yeux fermés.
La surprise vient du côté des cocktails à base de Chivas. Une belle idée d'associer des accords de cocktails connus comme Le Mojito ou la Margarita et du Chivas.
Octobre 2014
Par Katya PELLEGRINO
