Emaux et Mao de Jaeger-LeCoultre
la Chine s'éveille... Et se met à l'heure suisse.
Récemment s'est déroulée à Pékin l'exposition "Montres et Merveilles" où après deux ans de négociations dix des marques du groupe suisse Richemont ont présenté 600 pièces horlogères de leurs collections. Parmi elles l'étonnante montre Mao de Jaeger-Lecoultre qui a présenté sur cette "Master Ultra Thin" l'effigie du "Grand Timonier" en ouvrant de nouvelles pistes dans l'art des émaux miniatures.
Récemment s'est déroulée à Pékin l'exposition "Montres et Merveilles" où après deux ans de négociations dix des marques du groupe suisse Richemont ont présenté 600 pièces horlogères de leurs collections. Parmi elles l'étonnante montre Mao de Jaeger-Lecoultre qui a présenté sur cette "Master Ultra Thin" l'effigie du "Grand Timonier" en ouvrant de nouvelles pistes dans l'art des émaux miniatures.
Un exploit technique et artistique
Ayant acquis depuis longtemps la maîtrise dans l'art des émaux miniatures, la manufacture horlogère suisse Jaeger-LeCoultre vient de confirmer ce talent, très rare de nos jours, en exprimant ce raffinement sur le cadran d'une montre de moins de deux millimètres d'épaisseur.
Ce sommet de maîtrise à été atteint avec la Master Ultra Thin où les artistes reproduisent de véritables fresques miniatures.
Inspirés par la recherche de l'exceptionnel et de l'excellence, tant sur le plan artistique que technique, les horlogers et artistes de la Manufacture suisse ont écrit un nouveau chapitre dans l'histoire de l'art décoratif, surtout quand on sait que la Master Ultra Thin accueille un mécanisme extra-plat Jaeger-LeCoultre Calibre 849 de seulement 1,85 mm d'épaisseur.
L'erreur n'est pas permise
Pour réaliser cet exploit ils choisissent scrupuleusement leurs couleurs et les appliquent en petites touches successives à l'aide d'un pinceau extrêmement fin.
L'erreur n'est pas permise : le moindre petit écart est incorrigible et détruit l'oeuvre dans son entier. Chaque couche est ensuite vitrifiée et passée au four entre 700 and 800°C.
Par ailleurs, l'artiste doit soigneusement estimer à l'avance, pour être sûr du succès de l'opération, l'intensité de la variation chromatique qui se produira durant les différents passages au four, jusqu'à ce que la pièce atteignent son point d'excellence...
Des énigmes sans fin
Il était nécessaIre, pour atteindre la perfection de prendre en compte un grand un nombre de critères et de résoudre des énigmes sans fin.
Composer l'alliage qui pourrait soutenir les hautes températures dans le four sans gauchir et ajuster méticuleusement la chaleur pendant les séances de vitrification, trouver la solution optimale pour éviter au métal de gondoler, définir la qualité du support de l'émail, choisir précisément les types de couleurs et d'émaux qui s'adaptent parfaitement à ce nouveau processus, tels étaient quelques uns des défis.
Un "Grand Timonier" miniature
La montre Mao au cadran émaillé à l'effigie du "Grand Timonier", qui a été présentée en avant première à Pékin, est une preuve éclatante du savoir-faire des artistes de Jaeger-Lecoultre.
Produite en série limitée de 8 exemplaires d'une valeur de 17.500 euros, elle a certainement séduit quelques uns des nouveaux mandarins en charge du réveil de l'"Empire du Milieu" dont on dit qu'ils ont un grand sens de l'histoire... et de l'humour.
Ayant acquis depuis longtemps la maîtrise dans l'art des émaux miniatures, la manufacture horlogère suisse Jaeger-LeCoultre vient de confirmer ce talent, très rare de nos jours, en exprimant ce raffinement sur le cadran d'une montre de moins de deux millimètres d'épaisseur.
Ce sommet de maîtrise à été atteint avec la Master Ultra Thin où les artistes reproduisent de véritables fresques miniatures.
Inspirés par la recherche de l'exceptionnel et de l'excellence, tant sur le plan artistique que technique, les horlogers et artistes de la Manufacture suisse ont écrit un nouveau chapitre dans l'histoire de l'art décoratif, surtout quand on sait que la Master Ultra Thin accueille un mécanisme extra-plat Jaeger-LeCoultre Calibre 849 de seulement 1,85 mm d'épaisseur.
L'erreur n'est pas permise
Pour réaliser cet exploit ils choisissent scrupuleusement leurs couleurs et les appliquent en petites touches successives à l'aide d'un pinceau extrêmement fin.
L'erreur n'est pas permise : le moindre petit écart est incorrigible et détruit l'oeuvre dans son entier. Chaque couche est ensuite vitrifiée et passée au four entre 700 and 800°C.
Par ailleurs, l'artiste doit soigneusement estimer à l'avance, pour être sûr du succès de l'opération, l'intensité de la variation chromatique qui se produira durant les différents passages au four, jusqu'à ce que la pièce atteignent son point d'excellence...
Des énigmes sans fin
Il était nécessaIre, pour atteindre la perfection de prendre en compte un grand un nombre de critères et de résoudre des énigmes sans fin.
Composer l'alliage qui pourrait soutenir les hautes températures dans le four sans gauchir et ajuster méticuleusement la chaleur pendant les séances de vitrification, trouver la solution optimale pour éviter au métal de gondoler, définir la qualité du support de l'émail, choisir précisément les types de couleurs et d'émaux qui s'adaptent parfaitement à ce nouveau processus, tels étaient quelques uns des défis.
Un "Grand Timonier" miniature
La montre Mao au cadran émaillé à l'effigie du "Grand Timonier", qui a été présentée en avant première à Pékin, est une preuve éclatante du savoir-faire des artistes de Jaeger-Lecoultre.
Produite en série limitée de 8 exemplaires d'une valeur de 17.500 euros, elle a certainement séduit quelques uns des nouveaux mandarins en charge du réveil de l'"Empire du Milieu" dont on dit qu'ils ont un grand sens de l'histoire... et de l'humour.
Octobre 2004
Par Yves CALMEJANE
