Le luxe selon Bernard Arnault
"Il est celui qui a inventé une nouvelle industrie dans le monde, l'industrie du luxe."
C'est ainsi qu'Yves Messarovitch définit Bernard Arnaud dans son livre d'entretiens avec ce dernier : "La passion créative", paru aux Éditions Plon.
Le président du groupe LVMH y révèle sa passion pour le luxe, notamment pour Christian Dior.
"Le luxe est un domaine qui m'a vraiment toujours attiré..."
C'est ainsi qu'Yves Messarovitch définit Bernard Arnaud dans son livre d'entretiens avec ce dernier : "La passion créative", paru aux Éditions Plon.
Le président du groupe LVMH y révèle sa passion pour le luxe, notamment pour Christian Dior.
"Le luxe est un domaine qui m'a vraiment toujours attiré..."
"Le luxe est un domaine qui m'a vraiment toujours attiré. Et c'est en même temps un concours de circonstances qui m'a permis de me trouver, au moment opportun, en bonne situation pour créer ce groupe.
J'ai, depuis longtemps, été fasciné par la création artistique et par la recherche de la perfection, de la plus haute qualité.
Quand je travaillais dans la construction, ce qui me passionnait, c'était de passer du temps avec les architectes sur la conception des bâtiments que l'on allait construire pour les rendre plus attirant pour leurs utilisateurs.
"Construire maintenant un groupe comme LVMH serait impossible..."
À cette époque, j'adorais déjà aller chez Christian Dior et y acheter des produits. Donc c'est vrai que sur un plan personnel, les produits de luxe me plaisaient.
Mais lorsque je me suis trouvé en situation de reprendre le groupe Boussac, qui possédait Christian Dior, j'ai tout de suite senti qu'à partir de cette marque extraordinaire, un actif unique et magique dont le nom était connu dans le monde entier, il y avait moyen de bâtir un grand projet à un moment où ce type d'activité n'était pas encore très développé. Cétait une occasion formidable de rassembler plusieurs entreprises dont le potentiel n'avait pas été perçu.
On ne regardait pas il y a quinze ans les affaires de luxe de la même façon qu'aujourd'hui. Leur valeur était d'ailleurs beaucoup plus faible. Construire maintenant un groupe comme LVMH serait impossible compte tenu de la valeur atteinte par les sociétés du secteur et du nombre infime de marques "vraiment stars" disponibles.
Mon équipe et moi-même avions vu, je crois, ce potentiel avant d'autres."
J'ai, depuis longtemps, été fasciné par la création artistique et par la recherche de la perfection, de la plus haute qualité.
Quand je travaillais dans la construction, ce qui me passionnait, c'était de passer du temps avec les architectes sur la conception des bâtiments que l'on allait construire pour les rendre plus attirant pour leurs utilisateurs.
"Construire maintenant un groupe comme LVMH serait impossible..."
À cette époque, j'adorais déjà aller chez Christian Dior et y acheter des produits. Donc c'est vrai que sur un plan personnel, les produits de luxe me plaisaient.
Mais lorsque je me suis trouvé en situation de reprendre le groupe Boussac, qui possédait Christian Dior, j'ai tout de suite senti qu'à partir de cette marque extraordinaire, un actif unique et magique dont le nom était connu dans le monde entier, il y avait moyen de bâtir un grand projet à un moment où ce type d'activité n'était pas encore très développé. Cétait une occasion formidable de rassembler plusieurs entreprises dont le potentiel n'avait pas été perçu.
On ne regardait pas il y a quinze ans les affaires de luxe de la même façon qu'aujourd'hui. Leur valeur était d'ailleurs beaucoup plus faible. Construire maintenant un groupe comme LVMH serait impossible compte tenu de la valeur atteinte par les sociétés du secteur et du nombre infime de marques "vraiment stars" disponibles.
Mon équipe et moi-même avions vu, je crois, ce potentiel avant d'autres."
Juillet 2004