Jaeger-LeCoultre parraine la Multicup
Sous le parrainage d'Ambassador Premium Coffee, marque de café qui tente de s'implanter en Europe de l'Ouest, la Multicup 60 (pour 60 pieds) est soutenue par la manufacture Jaeger-LeCoultre qui est devenue "chronométreur officiel" de la compétition. Bilan de la dernière étape à Trapani.
Sous le soleil plutôt doux de Trapani, charmante ville à une heure au sud de Palerme, vient de se dérouler le "Grand Prix de Trapani", autrement dit la troisième étape de la "Multi Cup 60", après Londres (8 mai) et les Alpes-maritimes (20-21 mai).
Les skippers et leurs coéquipiers ont eu peu de temps pour découvrir Trapani. Et c'est dommage car cette ville est fort justement réputée pour ses salines, la qualité de son corail et du thon péché au large, ses églises baroques et gothiques et ses pâtisseries proposant la fameuse "Cassata sicilienne". A Trapani, il faut ausi découvrir la ville haute d'Erice, (que l'on rejoint en empruntant des œufs), cité médiévale où l'on vouait sous l'Antiquité un véritable culte à la déesse de la Fécondité. La petite ville de 68 000 habitants est aussi le point d'embarquement pour l'archipel des Égades et l'île lointaine de Pantalleria,
L'accueil chaleureux de la ville de Trapani
Ainsi pour la première fois, une grande compétition maritime se tenait à Trapani. Comme le souligne Girolamo Fazio, directeur du Syndicat d'initiative, "Trapani veut être la référence internationale dans le monde de la voile. Nous avons démontré dans le monde entier combien nous sommes en mesure d'atteindre ce but, soutenus par les beautés naturelles que nous possédons. Et pour admirer cette compétition sportive, nous offrons notre hospitalité, reconnue dans le monde entier, notre art et notre gastronomie". Ce fut le cas : l'accueil réservé aux équipes engagées comme au personnel d'encadrement fut des plus chaleureux et bon enfant.
Groupama, Géant, Gitana 11
Les stars de ces courses qui se déroulèrent pendant trois jours, seuls rescapés de la compétition qui comptait cinq bateaux au départ, furent Franck Cammas (avec le trimaran Groupama 2), Michel Desjoyeaux (avec le trimaran Géant) et Frédéric le Peutrec (avec le trimaran Gitana 11). Chaque équipage était formé d'un skipper et de neuf coéquipiers, chacun chargé d'une tâche particulière. Comme le remarquait un des organisateurs : "Les Grands Prix sont l'occasion de tester de nouveaux matériaux, d'essayer de nouvelles combinaisons, de mettre en place de nouveaux schémas stratégiques".
Fuselage et technicité des bateaux
Chaque Grand Prix procède ainsi : la première journée est consacrée aux tests, à l'entraînement et à la connaissance de l'eau, et les trois jours qui suivent sont dédiés à l'enchaînement de parcours dits "banane" (aller-retour dans le sens du vent) près du rivage pour que le public puisse assister aux épreuves plus facilement, mais aussi à des parcours côtiers qui imposent plus de stratégie de navigation.
Jaeger-LeCoultre, chronométreur officiel
Ainsi, pour la première fois dans son histoire, la manufacture Jaeger-LeCoultre participe à un championnat de voile. Christine Giotto, responsable des Relations publiques de la marque, présente pendant le Grand Prix de Trapani nous a confié que ce type de partenariat semble aller de soi "car notre entreprise mise aussi sur l'esprit de compétitivité et les performances techniques, même s'il n'y a pas encore de montre spécifique pour la voile". Le parallèle est à faire entre d'une part les voiliers de la nouvelle génération, des multicoques qui "symbolisent l'indispensable association d'un savoir-faire traditionnel et une parfaite maîtrise de l'innovation". Une montre comme Jaeger-leCoultre et un multicoque de haut niveau relèvent d'un même défi et d'une même passion. En devenant chronométreur officiel de la Multi Cup, l'horloger suisse (appartenant au groupe Richemont international) met en avant son tout dernier modèle, la "Master Compressor" (petite fille de son illustre ancêtre, la montre de plongée "Memovox" de 1965), qui marie ouvertement l'élégance, la haute technologie et le sport. La marque l'annonce clairement : "Sept brevets couronnent de innovations techniques qui la prédestinent à toutes les prouesses : réveil, double fuseau horaire, chronographe, nouveau système d'absorption des chocs qui lui permet de résister à tous les sports, changement instantané de bracelet".
Franck Cammas et Michel Desjoyeaux
"Nous avons été gâtés par les difficulté dès notre arrivée à Trapani", nous a déclaré Franck Cammas, le skipper-barreur de Groupama. "Une mer agitée, de la grêle et de la pluie, un vent fort. Mais on est venu ici surtout pour la course et d'abord pour s'entraîner cinq jours avant avec nos adversaires. C'est la huitième fois que je concourre à un grand prix et j'ai trouvé l'accueil de la ville meilleur que celui reçu en France. Et puis c'est l'occasion rêvée pour montrer nos bateaux aux amateurs".
Quant à Michel Desjoyeaux, le skipper de Géant, entouré notamment en course par son architecte, un judoka et un rugbyman, il nous a dit d'emblée : "Je ne voulais pas venir. Et c'est le maire de Trapani qui a fini par me convaincre. Avant tout, pour moi les qualités humaines sont de grande importance, c'est pourquoi j'ai autour de moi une solide équipe. Mais vous savez, je fais de la voile parce que ça avance tout seul...Je suis dépositaire du projet d'une équipe. Et nous faisons quelque chose qui fascine les gens, nous pratiquons un sport propre". Et la préparation physique, à la veille d'une compétition ? "Je n'aime pas l'eau donc je ne nage pas ; je ne pratique pas le vélo ni la musculation. J'éprouve seulement le plaisir d'être sur l'eau".
Le soir, des fêtes étaient organisées par le Yacht Club de Trapani et par les autorités locales, notamment dans un lieu exceptionnel, un ancien monastère carmélite. Aujourd'hui musée national Pepoli, il renferme une collection d'objets artisanaux, des sculptures en corail, et même une guillotine, rassemblés par le comte qui a donné son nom au musée. Les invités eurent l'occasion ainsi de déguster les spécialités de la Sicile en buvant certains vins comme ce délicieux muscat servi avec les desserts. Une façon pour la ville de Trapani de communiquer sur ses points forts et de mettre en avant ses atouts. Les petits sachets de sel transparents distribués à l'entrée en étaient la plus singulière illustration...
Les skippers et leurs coéquipiers ont eu peu de temps pour découvrir Trapani. Et c'est dommage car cette ville est fort justement réputée pour ses salines, la qualité de son corail et du thon péché au large, ses églises baroques et gothiques et ses pâtisseries proposant la fameuse "Cassata sicilienne". A Trapani, il faut ausi découvrir la ville haute d'Erice, (que l'on rejoint en empruntant des œufs), cité médiévale où l'on vouait sous l'Antiquité un véritable culte à la déesse de la Fécondité. La petite ville de 68 000 habitants est aussi le point d'embarquement pour l'archipel des Égades et l'île lointaine de Pantalleria,
L'accueil chaleureux de la ville de Trapani
Ainsi pour la première fois, une grande compétition maritime se tenait à Trapani. Comme le souligne Girolamo Fazio, directeur du Syndicat d'initiative, "Trapani veut être la référence internationale dans le monde de la voile. Nous avons démontré dans le monde entier combien nous sommes en mesure d'atteindre ce but, soutenus par les beautés naturelles que nous possédons. Et pour admirer cette compétition sportive, nous offrons notre hospitalité, reconnue dans le monde entier, notre art et notre gastronomie". Ce fut le cas : l'accueil réservé aux équipes engagées comme au personnel d'encadrement fut des plus chaleureux et bon enfant.
Groupama, Géant, Gitana 11
Les stars de ces courses qui se déroulèrent pendant trois jours, seuls rescapés de la compétition qui comptait cinq bateaux au départ, furent Franck Cammas (avec le trimaran Groupama 2), Michel Desjoyeaux (avec le trimaran Géant) et Frédéric le Peutrec (avec le trimaran Gitana 11). Chaque équipage était formé d'un skipper et de neuf coéquipiers, chacun chargé d'une tâche particulière. Comme le remarquait un des organisateurs : "Les Grands Prix sont l'occasion de tester de nouveaux matériaux, d'essayer de nouvelles combinaisons, de mettre en place de nouveaux schémas stratégiques".
Fuselage et technicité des bateaux
Chaque Grand Prix procède ainsi : la première journée est consacrée aux tests, à l'entraînement et à la connaissance de l'eau, et les trois jours qui suivent sont dédiés à l'enchaînement de parcours dits "banane" (aller-retour dans le sens du vent) près du rivage pour que le public puisse assister aux épreuves plus facilement, mais aussi à des parcours côtiers qui imposent plus de stratégie de navigation.
Jaeger-LeCoultre, chronométreur officiel
Ainsi, pour la première fois dans son histoire, la manufacture Jaeger-LeCoultre participe à un championnat de voile. Christine Giotto, responsable des Relations publiques de la marque, présente pendant le Grand Prix de Trapani nous a confié que ce type de partenariat semble aller de soi "car notre entreprise mise aussi sur l'esprit de compétitivité et les performances techniques, même s'il n'y a pas encore de montre spécifique pour la voile". Le parallèle est à faire entre d'une part les voiliers de la nouvelle génération, des multicoques qui "symbolisent l'indispensable association d'un savoir-faire traditionnel et une parfaite maîtrise de l'innovation". Une montre comme Jaeger-leCoultre et un multicoque de haut niveau relèvent d'un même défi et d'une même passion. En devenant chronométreur officiel de la Multi Cup, l'horloger suisse (appartenant au groupe Richemont international) met en avant son tout dernier modèle, la "Master Compressor" (petite fille de son illustre ancêtre, la montre de plongée "Memovox" de 1965), qui marie ouvertement l'élégance, la haute technologie et le sport. La marque l'annonce clairement : "Sept brevets couronnent de innovations techniques qui la prédestinent à toutes les prouesses : réveil, double fuseau horaire, chronographe, nouveau système d'absorption des chocs qui lui permet de résister à tous les sports, changement instantané de bracelet".
Franck Cammas et Michel Desjoyeaux
"Nous avons été gâtés par les difficulté dès notre arrivée à Trapani", nous a déclaré Franck Cammas, le skipper-barreur de Groupama. "Une mer agitée, de la grêle et de la pluie, un vent fort. Mais on est venu ici surtout pour la course et d'abord pour s'entraîner cinq jours avant avec nos adversaires. C'est la huitième fois que je concourre à un grand prix et j'ai trouvé l'accueil de la ville meilleur que celui reçu en France. Et puis c'est l'occasion rêvée pour montrer nos bateaux aux amateurs".
Quant à Michel Desjoyeaux, le skipper de Géant, entouré notamment en course par son architecte, un judoka et un rugbyman, il nous a dit d'emblée : "Je ne voulais pas venir. Et c'est le maire de Trapani qui a fini par me convaincre. Avant tout, pour moi les qualités humaines sont de grande importance, c'est pourquoi j'ai autour de moi une solide équipe. Mais vous savez, je fais de la voile parce que ça avance tout seul...Je suis dépositaire du projet d'une équipe. Et nous faisons quelque chose qui fascine les gens, nous pratiquons un sport propre". Et la préparation physique, à la veille d'une compétition ? "Je n'aime pas l'eau donc je ne nage pas ; je ne pratique pas le vélo ni la musculation. J'éprouve seulement le plaisir d'être sur l'eau".
Le soir, des fêtes étaient organisées par le Yacht Club de Trapani et par les autorités locales, notamment dans un lieu exceptionnel, un ancien monastère carmélite. Aujourd'hui musée national Pepoli, il renferme une collection d'objets artisanaux, des sculptures en corail, et même une guillotine, rassemblés par le comte qui a donné son nom au musée. Les invités eurent l'occasion ainsi de déguster les spécialités de la Sicile en buvant certains vins comme ce délicieux muscat servi avec les desserts. Une façon pour la ville de Trapani de communiquer sur ses points forts et de mettre en avant ses atouts. Les petits sachets de sel transparents distribués à l'entrée en étaient la plus singulière illustration...
Juin 2006
Par Gilles BROCHARD