Lexus RX 300 Un si beau silence
Discrète en Europe, la division de luxe de Toyota ne cesse de gagner du terrain. Le 4x4 RX 300 est une référence dans sa catégorie.
Toyota décida d'inventer de toutes pièces Lexus
Cela ressemble à un conte de fées de l'ère marketing. Cette histoire, bien réelle, remonte au milieu des années quatre-vingt. Le constructeur japonais Toyota avait alors un gros problème. Ses berlines et tout-terrain possédaient dans le monde entier une réputation - justifiée- d'indestructibilité. Mais la solidité n'est pas une valeur suffisante pour s'imposer dans le haut de gamme. N'est pas Jaguar qui veut. Voulant se créer une image plus glamour, Toyota décida donc, après plusieurs années d'études, d'inventer de toutes pièces Lexus. Une marque chargée de briser aux Etats-Unis les ambitions de Mercedes et BMW, et de venir chatouiller les Américains, Cadillac et Lincoln en tête, sur leur propre terrain. Le pari était gonflé.
Qualité de fabrication et silence
La première voiture ainsi construite fut, en 1989, la LS 400. Une grande berline aux allures de Mercedes Classe S, qui s'imposa d'entrée par sa qualité de fabrication et son silence de fonctionnement. Handicapée en Europe par son manque de notoriété et l'absence de motorisation diesel, elle connut en revanche le triomphe outre-Atlantique. Les consommateurs américains, pragmatiques, choisirent d'ignorer son pedigree lacunaire pour ne retenir que son rapport qualité-prix. En France, les choses furent plus laborieuses. Malgré l'arrivée de la berline GS, une excellente rivale des Mercedes E ou BMW série 5, la diffusion restait confidentielle. Le coupé-cabriolet SC et le 4x4 RX allaient changer la donne. Ces deux voitures possédaient les mêmes caractéristiques fondamentales, à savoir silence de crypte et finition hors-pair, plus une bonne dose d'inventivité dans le design.
un profil dynamique, aux faux airs de coupé
La première génération du RX 300 s'étant vendue à 500 000 exemplaires à travers le monde, la nouvelle mouture, présentée ici, revêt donc une importance vitale pour la jeune marque. Toujours mû par un seul moteur essence de 3 litres pour 204 ch, couplé à une boîte automatique à cinq rapports, le RX s'est donné un profil dynamique, aux faux airs de coupé. Sa tenue de route, aidée par une transmission intégrale ultra-sophistiquée, lui permet d'affronter sans trembler les conditions météorologiques les plus hostiles. Pluie, vent ou neige ne le feront pas reculer, d'autant qu'il affiche un poids de jockey (1790 kg) comparé à ses concurrents germains, plus lourds d'au moins trois quintaux.
Avec une caméra de recul...
L'équipement de la finition Pack President essayée donne le tournis : bois, cuir, suspension pneumatique à hauteur réglable, phares tournants, système de navigation DVD à écran tactile... Le gadget le plus étonnant est sans doute la caméra de recul, qui entre en action quand on enclenche la marche arrière. Apparaît alors sur l'écran de la planche de bord une vue parfaitement nette de la zone située derrière la voiture, avec matérialisation de sa largeur et indication de la trajectoire, calculée d'après l'angle de braquage ! En clair, voici le premier 4x4 qui transforme en jeu l'exercice du créneau.
Un choix d'esthète
Proposée à partir de 44 900 euros, cette Lexus est un choix d'esthète. Certes, elle ne possède pas (encore) de diesel. Mais le moteur essence se justifie encore quand on privilégie l'élément clé du confort qu'est le silence.
Cela ressemble à un conte de fées de l'ère marketing. Cette histoire, bien réelle, remonte au milieu des années quatre-vingt. Le constructeur japonais Toyota avait alors un gros problème. Ses berlines et tout-terrain possédaient dans le monde entier une réputation - justifiée- d'indestructibilité. Mais la solidité n'est pas une valeur suffisante pour s'imposer dans le haut de gamme. N'est pas Jaguar qui veut. Voulant se créer une image plus glamour, Toyota décida donc, après plusieurs années d'études, d'inventer de toutes pièces Lexus. Une marque chargée de briser aux Etats-Unis les ambitions de Mercedes et BMW, et de venir chatouiller les Américains, Cadillac et Lincoln en tête, sur leur propre terrain. Le pari était gonflé.
Qualité de fabrication et silence
La première voiture ainsi construite fut, en 1989, la LS 400. Une grande berline aux allures de Mercedes Classe S, qui s'imposa d'entrée par sa qualité de fabrication et son silence de fonctionnement. Handicapée en Europe par son manque de notoriété et l'absence de motorisation diesel, elle connut en revanche le triomphe outre-Atlantique. Les consommateurs américains, pragmatiques, choisirent d'ignorer son pedigree lacunaire pour ne retenir que son rapport qualité-prix. En France, les choses furent plus laborieuses. Malgré l'arrivée de la berline GS, une excellente rivale des Mercedes E ou BMW série 5, la diffusion restait confidentielle. Le coupé-cabriolet SC et le 4x4 RX allaient changer la donne. Ces deux voitures possédaient les mêmes caractéristiques fondamentales, à savoir silence de crypte et finition hors-pair, plus une bonne dose d'inventivité dans le design.
un profil dynamique, aux faux airs de coupé
La première génération du RX 300 s'étant vendue à 500 000 exemplaires à travers le monde, la nouvelle mouture, présentée ici, revêt donc une importance vitale pour la jeune marque. Toujours mû par un seul moteur essence de 3 litres pour 204 ch, couplé à une boîte automatique à cinq rapports, le RX s'est donné un profil dynamique, aux faux airs de coupé. Sa tenue de route, aidée par une transmission intégrale ultra-sophistiquée, lui permet d'affronter sans trembler les conditions météorologiques les plus hostiles. Pluie, vent ou neige ne le feront pas reculer, d'autant qu'il affiche un poids de jockey (1790 kg) comparé à ses concurrents germains, plus lourds d'au moins trois quintaux.
Avec une caméra de recul...
L'équipement de la finition Pack President essayée donne le tournis : bois, cuir, suspension pneumatique à hauteur réglable, phares tournants, système de navigation DVD à écran tactile... Le gadget le plus étonnant est sans doute la caméra de recul, qui entre en action quand on enclenche la marche arrière. Apparaît alors sur l'écran de la planche de bord une vue parfaitement nette de la zone située derrière la voiture, avec matérialisation de sa largeur et indication de la trajectoire, calculée d'après l'angle de braquage ! En clair, voici le premier 4x4 qui transforme en jeu l'exercice du créneau.
Un choix d'esthète
Proposée à partir de 44 900 euros, cette Lexus est un choix d'esthète. Certes, elle ne possède pas (encore) de diesel. Mais le moteur essence se justifie encore quand on privilégie l'élément clé du confort qu'est le silence.
Cet article est paru dans Demeures & Châteaux |
www.demeuresetchateaux.fr |
Juillet 2004
Par Laurent CAILLAUD