Le parfum est mort, vive le parfum !
Manifeste pour l'animalité
Petite révolution dans l'univers formaté de la parfumerie traditionnelle, l'EtatLibred'Orange revendique, manifeste à l'appui, un retour aux sources essentielles du parfum, à savoir l'animalité ! Putain des Palaces, Une vraie blonde et autres Secrétions Magnifiques, ici on canonise les peaux en sueurs et la testostérone, on célèbre les boudoirs et Marylin nue sous son vison blanc, en un mot on loue la puissance d'évocation du corps et sa charge érotique. Résultat, une gamme de parfums subversifs et ludiques pour mettre en odeur ses fantasmes. Provocation ou incitation au plaisir ?
Réservé aux initiés...
De mémoire de parfumée qui s'assume, on n'a jamais vu ça ! Rouge à lèvre flirtant avec l'indécence, sperme et salive, rondeur des décolletés, clinquant des casinos ou chewing-gum dans le confessionnal, les notes développées par les nez associés de l'Etat Libre d'Orange nous en font voir de toutes les odeurs. Musc, santal, poivre, ambre gris, bois de bouleau, patchouli, cognac... une chose est certaine, difficile de rester insensible à cette mécanique des fluides déroutante qui provoque soit l'adhésion instantanée soit le rejet total. Etonnamment, la sobriété du flacon contraste avec les fragrances puissantes et évocatrices de lolita ou de femme fatale, de coït olfactif et d'impudeur. Comme quoi il faut se méfier du parfum qui dort...