Le charme rétro de la pinasse de luxe
La pinasse, embarcation typique du Bassin d'Arcachon a été longtemps l'apanage des ostréiculteurs. Elle a retrouvé une seconde vie de bateau de luxe grâce au passionné Emmanuel Martin qui a repris le chantier Dubourdieu de Gujan-Mestras qui la construisait depuis 1800. Un petit bijou à 200.000 euros que s'offrent les branchés du Bassin.
Le plus ancien chantier naval du bassin d'Arcachon
Emmanuel Martin, 38 ans, a repris en septembre 2.000 le chantier Dubourdieu, le plus ancien chantier naval du Bassin d'Arcachon, d'où sortaient les traditionnelles pinasses des ostréiculteurs, mais aussi, dans les années folles, les pinasses de plaisances dites "pinasses de Monsieur". Il a reçu pour cela le prix national des Espoirs de l'Economie.
Ancien oenologue, cet enfant du pays qui a voyagé de Tokay, en Hongrie, à l'Argentine, rencontre en août 1999 Jean-Pierre Dubourdieu, qui à 70 ans passés ne voit pas de successeur possible. "Tombé amoureux du bonhomme, et du chantier" Emmanuel Martin décide, avec sa femme Béatrice de reprendre le flambeau. Cet ex-surfeur de bon niveau, amoureux de voitures "uniques", Morgan et autres Rivolta, se dévoue alors avec passion à cette nouvelle vocation. Pour répondre au voeu de Jean-Pierre Dubourdieu qui souhaite que lui survive la tradition d'une production à l'unité et pour acquérir les compétences de charpentier de marine, il suit les cours du Lycée de la Mer de Gujan.
La tradition d'une production sur mesure
D'un bateau à fond plat, à l'avant et l'arrière pointus, Jean-Pierre Dubourdieu, héritier d'une lignée de six générations de charpentiers de marine, et l'un des deux derniers constructeurs de pinasses, a inventé au début des années 80 le "Classic Express", une vedette rapide, planante, à cul carré". Doté d'une motorisation puissante, avec un habitacle spacieux et une proue élargie, ce petit yacht tout en bois, de 10 à 15 mètres, peut filer à 40 noeuds. Ce bateau, mélange de performance moderne et au look rétro séduit des acheteurs venus du monde du vin, du show-bizz, ou de la télévision. Des créations sur mesure sont ralisées pour des personnalités aux goûts aussi pointus que le designer Philippe Starck.
Construisant sur mesure des bateaux en bois à l'unité, comme dans le temps, Emmanuel Martin produit trois à cinq unités par an et désire conserver à l'entreprise "une taille humaine".
Façonnée à l' image de son propriétaire
Tous les bateaux sont fabriqués dans les règles de l'art. Chaque armateur peut ainsi choisir un modèle parmi ceux proposés et en modifier certaines parties selon ses goûts. C'est ainsi que chaque unité devient alors unique et personnelle, façonnée à l' image de son propriétaire.
La plus grande des "Classic Express", la 40' ,dispose d'une cabine séparée à l'avant, d'un vaste carré comportant un coin cuisine, de deux banquettes en vis à vis transformables en couchettes avec table centrale, d'une salle d'eau, et d'un grand cockpit accueillant 12 personnes sur de confortables banquettes en acajou massif verni. Elle est proposée en bimoteurs de 170 à 260 cv et atteint 35 neuds en pointe tout en douceur.
Le nouveau modèle, "Picnic Express" à la carène en V avec redans, dispose deux moteurs Volvo de 200 CV propulsant ses 10,50 mètres à plus de 30 noeuds dans un confort et un silence très agréable. Il peut combiner ski nautique, bain de soleil, ou pique-nique avec son coin cuisine et sa plancha, et la pêche grâce à ses coffres étanches ou le farniente grâce à un taud de soleil en toile pouvant couvrir la baignoire avant ou arrière.
Ayant un un faible tirant d'eau, il peut accoster en échouant. Sécurisant, il possède une porte centrale communicante entre la baignoire avant et la baignoire arrière.
Avec ces petites merveilles d'acajou verni et de teck, serties de cuivre et de laiton poli, la plaisance a de beaux jours devant elle dans le Bassin d'Arcachon.
Emmanuel Martin, 38 ans, a repris en septembre 2.000 le chantier Dubourdieu, le plus ancien chantier naval du Bassin d'Arcachon, d'où sortaient les traditionnelles pinasses des ostréiculteurs, mais aussi, dans les années folles, les pinasses de plaisances dites "pinasses de Monsieur". Il a reçu pour cela le prix national des Espoirs de l'Economie.
Ancien oenologue, cet enfant du pays qui a voyagé de Tokay, en Hongrie, à l'Argentine, rencontre en août 1999 Jean-Pierre Dubourdieu, qui à 70 ans passés ne voit pas de successeur possible. "Tombé amoureux du bonhomme, et du chantier" Emmanuel Martin décide, avec sa femme Béatrice de reprendre le flambeau. Cet ex-surfeur de bon niveau, amoureux de voitures "uniques", Morgan et autres Rivolta, se dévoue alors avec passion à cette nouvelle vocation. Pour répondre au voeu de Jean-Pierre Dubourdieu qui souhaite que lui survive la tradition d'une production à l'unité et pour acquérir les compétences de charpentier de marine, il suit les cours du Lycée de la Mer de Gujan.
La tradition d'une production sur mesure
D'un bateau à fond plat, à l'avant et l'arrière pointus, Jean-Pierre Dubourdieu, héritier d'une lignée de six générations de charpentiers de marine, et l'un des deux derniers constructeurs de pinasses, a inventé au début des années 80 le "Classic Express", une vedette rapide, planante, à cul carré". Doté d'une motorisation puissante, avec un habitacle spacieux et une proue élargie, ce petit yacht tout en bois, de 10 à 15 mètres, peut filer à 40 noeuds. Ce bateau, mélange de performance moderne et au look rétro séduit des acheteurs venus du monde du vin, du show-bizz, ou de la télévision. Des créations sur mesure sont ralisées pour des personnalités aux goûts aussi pointus que le designer Philippe Starck.
Construisant sur mesure des bateaux en bois à l'unité, comme dans le temps, Emmanuel Martin produit trois à cinq unités par an et désire conserver à l'entreprise "une taille humaine".
Façonnée à l' image de son propriétaire
Tous les bateaux sont fabriqués dans les règles de l'art. Chaque armateur peut ainsi choisir un modèle parmi ceux proposés et en modifier certaines parties selon ses goûts. C'est ainsi que chaque unité devient alors unique et personnelle, façonnée à l' image de son propriétaire.
La plus grande des "Classic Express", la 40' ,dispose d'une cabine séparée à l'avant, d'un vaste carré comportant un coin cuisine, de deux banquettes en vis à vis transformables en couchettes avec table centrale, d'une salle d'eau, et d'un grand cockpit accueillant 12 personnes sur de confortables banquettes en acajou massif verni. Elle est proposée en bimoteurs de 170 à 260 cv et atteint 35 neuds en pointe tout en douceur.
Le nouveau modèle, "Picnic Express" à la carène en V avec redans, dispose deux moteurs Volvo de 200 CV propulsant ses 10,50 mètres à plus de 30 noeuds dans un confort et un silence très agréable. Il peut combiner ski nautique, bain de soleil, ou pique-nique avec son coin cuisine et sa plancha, et la pêche grâce à ses coffres étanches ou le farniente grâce à un taud de soleil en toile pouvant couvrir la baignoire avant ou arrière.
Ayant un un faible tirant d'eau, il peut accoster en échouant. Sécurisant, il possède une porte centrale communicante entre la baignoire avant et la baignoire arrière.
Avec ces petites merveilles d'acajou verni et de teck, serties de cuivre et de laiton poli, la plaisance a de beaux jours devant elle dans le Bassin d'Arcachon.
Août 2004
Par Yves CALMEJANE
