L'éthique c'est chic !
Après les placards de la cuisine et de la salle de bain, l'éthique a fait irruption dans nos armoires. Vêtements, sacs à main, bijoux ou chaussures : la mode se fait chaque jour plus citoyenne, sans rien sacrifier à la créativité, au contraire...!
Ethique et luxe
Ecologiquement désastreuse et par définition peu équitable, la mode, activité frivole et éphémère, semblait à des années lumières des préoccupations éthiques et du développement durable. Logiquement, on aurait donc cru la branche socialement responsable de cette économie condamnée à osciller entre ponchos péruviens et babouches brodées. C'était sans compter avec l'enthousiasme d'une poignée d'entrepreneurs et de créateurs désireux de faire rimer respect de la dignité humaine et de la planète avec une démarche de valorisation créatrice. Un pari audacieux, certes, mais qui, en ramenant la mode vers une exigence de qualité et de rareté (d'où le coût) faisait alors naturellement écho avec la sphère du luxe. Un luxe bien loin de la consommation ostentatoire, évidemment.
En donnant du sens à l'achat, en épousant des projets sociaux, la mode éthique renoue au contraire avec le savoir-faire et la pérennité. L'essence du luxe, s'il en est.
Un secteur en évolution
Un Fashion Show chaque année plus dense, des distributeurs prestigieux (Colette, Franck & Fils etc.), une chose est certaine : l'éthique est devenu glamour ! Interdiction du travail forcé, salaire minimum, rejet de toute forme de discrimination... le code de bonne conduite érigé par les marques éthiques interpelle. Surtout, la mode citoyenne s'est définitivement débarrassée de son image poussiéreuse pour proposer des collections enthousiasmantes. Des bijoux Mickel Kra (ex Balmain) ou Katerine Pradeau aux créations ultra-féminines des Fées du Bengale, des sacs lumineux La vie devant soie aux baskets écologiques Veja, sans oublier les très hypeRacines du ciel, Juste, Tudo Bom, Machja et Edun, les marques éthiques fleurissent rencontrant un public toujours plus large, malgré des prix plus conséquents. Une perspective singulièrement réjouissante. Bientôt la mode écologique et sociale donnera peut-être le la des tendances. Qui sait ?
Estelle Burget
Ecologiquement désastreuse et par définition peu équitable, la mode, activité frivole et éphémère, semblait à des années lumières des préoccupations éthiques et du développement durable. Logiquement, on aurait donc cru la branche socialement responsable de cette économie condamnée à osciller entre ponchos péruviens et babouches brodées. C'était sans compter avec l'enthousiasme d'une poignée d'entrepreneurs et de créateurs désireux de faire rimer respect de la dignité humaine et de la planète avec une démarche de valorisation créatrice. Un pari audacieux, certes, mais qui, en ramenant la mode vers une exigence de qualité et de rareté (d'où le coût) faisait alors naturellement écho avec la sphère du luxe. Un luxe bien loin de la consommation ostentatoire, évidemment.
En donnant du sens à l'achat, en épousant des projets sociaux, la mode éthique renoue au contraire avec le savoir-faire et la pérennité. L'essence du luxe, s'il en est.
Un secteur en évolution
Un Fashion Show chaque année plus dense, des distributeurs prestigieux (Colette, Franck & Fils etc.), une chose est certaine : l'éthique est devenu glamour ! Interdiction du travail forcé, salaire minimum, rejet de toute forme de discrimination... le code de bonne conduite érigé par les marques éthiques interpelle. Surtout, la mode citoyenne s'est définitivement débarrassée de son image poussiéreuse pour proposer des collections enthousiasmantes. Des bijoux Mickel Kra (ex Balmain) ou Katerine Pradeau aux créations ultra-féminines des Fées du Bengale, des sacs lumineux La vie devant soie aux baskets écologiques Veja, sans oublier les très hypeRacines du ciel, Juste, Tudo Bom, Machja et Edun, les marques éthiques fleurissent rencontrant un public toujours plus large, malgré des prix plus conséquents. Une perspective singulièrement réjouissante. Bientôt la mode écologique et sociale donnera peut-être le la des tendances. Qui sait ?
Estelle Burget
Octobre 2007