Culture

De l'art futile à l'art utile ?

Il fallait y penser : concilier la fibre artistique des internautes avec un besoin d'investissement financier et l'envie de venir en aide à son prochain... Marc Laurenti l'a fait, réunissant sous sa bannière des artistes de renommée mondiale (Hans Hartung, Peter Klasen, Robert Combas en tête) et de jeunes talents à découvrir. A chacun ensuite d'investir tour à tour sur des valeurs sûres ou sur la "génération montante", avec la certitude en sus de voir une partie du fruit des ventes (de 10% à 20%) reversé à des œuvres caritatives (Cœur de femmes, Action contre la faim...). Une logique humano-commerciale qui s'inscrit, bien évidemment, dans une prise de conscience généralisée du socialement responsable et qui pose finalement la question de la possibilité d'un art utile. Reste à démontrer que l'art puisse être futile...?


Un réseau à l'international

De l'Art naïf au Pop'art, du Cubisme au Nouveau Réalisme, Art Gallery voit large, invitant la plupart des grands courants, façon d'offrir un large voyage exploratoire dans l'Histoire de l'art et de couvrir le plus vaste spectre des goûts. Et parce qu'on ne s'improvise pas marchand d'art, Marc Laurenti a fait jouer ici ses relations avec les plus grandes galeries internationales et collectionneurs des quatre coins du monde. Résultat : une offre dense et éclectique qui trouvera vraisemblablement un écho en l'amateur éclairé comme chez le collectionneur averti. Sur la forme, on regrettera peut-être le choix d'une ergonomie quelque peu "datée" et d'un design numérique peu ambitieux mais la sélection artistique n'en demeure pas moins intéressante. Gageons qu'Art Gallery fera des émules.