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A380 Emirates : Un 5 étoiles au 7e ciel...

C'était LA nouvelle aéronautique de l'été : l'arrivée, tant attendue, de l'A380 dans la flotte Emirates. Depuis le vol inaugural du 1er août dernier, on en sait désormais un peu plus sur la conception de ce "Super-jumbo"  reliant pour le moment Dubaï à New York. 489 sièges dont 76 en classe affaires, 399 en économique et, surtout, 14 "suites" de première classe dignes d'un 5 étoiles. L'A380 Emirates peut aujourd'hui prétendre au rang d'hôtel de luxe à 13 000 mètres d’altitude. Démonstration.

Objectif Luxe

Il aura fallu huit années pour en venir à bout. Pour concevoir cet appareil gigantesque (3ème plus gros-porteur de l'histoire de l'aviation tout de même) capable d'avaler 15 200 km sans escale. Autant dire que l'A380 était attendu comme le Messie chez Emirates, la compagnie affichant clairement sa volonté d'élever toujours davantage ses standards de qualté. Après Singapore Airlines, qui fait flotter déjà cinq de ces Super-Jumbo, c'est peu dire qu'Emirates tape fort. Un bureau, un mini-bar, une salle de bain spacieuse avec douche-spa, des sièges s’inclinant jusqu’à l’horizontale en position lit et munis d’équipements de massages, des portes avec télécommandes... : ce ne sont pas moins de 14 suites luxueuses privatives qui se succèdent sur le pont supérieur, redéfinissant peu ou prou la notion de luxe aérien civil.  Le plus ? Un service impeccable, attentif et rigoureux qui distille au final une vague sensation de jet privé...

Côté Classe Affaires, les passagers ne sont pas en reste : les 76 sièges massants se transforment en lit sur simple pression d'un écran tactile (il faut encore tendre le bras, preuve que les marges de progression se nichent dans les moindres détails...) tout en offrant un accès direct à l'allée centrale, histoire de ne pas enjamber systématiquement son voisin pour rejoindre le bar ou l'un des accueillants sièges en cuir. On se réjouit également des tables nouvelle génération au design plutôt astucieux et de l'espace de rangement spécial ordinateur portable.

Bref, une sensation d'espace largement partagée également par les hôtes de la Classe Economique qu'on aurait pu imaginer logés évidemment à moins bonne enseigne. Des sièges plus généreux, des allées plus larges, des repas de gourmet préparés par un chef, et la touche Emirates qui pour un peu laisserait espérer aux passagers un surclassement à leur insu. Tout ce petit monde profite de surcroît du calme relatif de la cabine, moteurs GP7200 signés EngineAlliance oblige. Voilà  qui remet en perspective tous nos standards aériens... A quand les bains bouillonnants, le shiatsu et le coaching pilates  sur Dubaï-New York ?

Octobre 2008