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Riche de son histoire, Fabergé vise l'excellence

Fabergé : à ce seul nom, on évoque la joaillerie, et tout particulièrement les œufs de Pâques impériaux - plus couramment appelés d'un terme devenu générique : "œufs de Fabergé". La maison fut contrainte de fermer ses portes en 1917, révolution russe oblige. La famille perdit ses droits sur la marque en 1951, mais en 2007  Pallinghurst racheta la marque, réintégra deux arrière-petites-filles de Peter Carl Fabergé dans la société et créa le Conseil de l'héritage de Fabergé. Le patrimoine du nom de famille était sauvé.
Histoire d'une renaissance

En 2008, Fabergé a choisi le joaillier parisien Frederic Zaavy pour collaborer à la création, sous la direction de Katharina Flohr - directrice de la création - d'une collection inaugurale de haute joaillerie. L'idée : engendrer une expression contemporaine de l'esprit et des valeurs de Peter Carl Fabergé, son dévouement pour la perfection et l'innovation perpétuelle. Tatiana Fabergé, auteur et spécialiste de Fabergé, fait partie de cette entreprise aujourd’hui relancée. "J'ai rêvé de ce moment pendant des décennies. Restaurer les standards de créativité et de savoir-faire inégalables qui caractérisaient les trésors de mon arrière-grand-père a été l'ambition de ma vie" déclare-t-elle.


Tout pour la haute joaillerie

Mais Fabergé n'en reste pas là et continuera de se vouer à la création de haute joaillerie et de bijoux d'art à destination d'une clientèle d'élite, tout en se montrant pionnier dans les domaines de la création, du savoir-faire et de l'innovation. Bref, un summum du luxe. Partant de là, Fabergé envisage d'étendre son activité à la joaillerie classique de qualité et à l'horlogerie haut de gamme, puis à de nouvelles catégories de produits dont la maison garde encore le secret... Mais chut !  Brian Gilbertson, président de Pallinghurst, estime que Fabergé "est désormais promis à la grandeur". On ne peut que s'en réjouir !

Novembre 2009