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Sainte-Marie ou la magie des baleines à bosse

A l'est de Madagascar, encore à l'abri du tourisme de masse de sa voisine Mauricienne, Sainte-Marie coule des jours heureux entre lagons et jardins tropicaux. Dans cette île qui a longtemps alimenté les légendes les plus folles, les hôtes s'émerveillent chaque été devant la magie de la saison des amours des baleines à bosse. Un spectacle inouï encadré par l'indispensable association Cétamada.

La vie grandeur nature...

C'est une destination qui a littéralement séduit la rédaction : Madagascar, malgré une pauvreté encore extrême et douloureuse, s'ouvre peu à peu au tourisme tout en préservant jalousement l'authenticité de ses sites. Grand bien lui en fasse. Car là, au large des côtes qui ont appâté longtemps les pirates, un spectacle saisissant alimente chaque année les discussions des touristes estivaux : les baleines mégaptères, ces hallucinants acrobates des mers, se font la cour dans la douceur du lagon et mettent bas sous nos yeux ébahis. Un moment inoubliable mais à vivre en respectant scrupuleusement un code de bonne conduite. Une cause pour laquelle milite Cetamada (Association pour la protection des mammifères marins autour de Madagascar) créé l'année dernière par le propriétaire de Princesse Bora Lodge & Spa, François Xavier Mayer, amoureux et défenseur farouche de ces cétacés. Revue des détails des principaux réflexes à adopter.

Des précautions indispensables

Tandis que l'association annonce fièrement à la une de son site la naissance d'un petit baleineau prénommé Maria, affichant les photographies prises ici et là par les heureux spectateurs, les pages suivantes nous rappellent les principaux points à respecter : distance d’observation minimale, vitesse et angle d’approche (par le ¾ arrière s'il vous plaît), interdiction de leur couper la route et de placer le bateau au beau milieu d’un groupe de baleines, maximum de 3 bateaux dans la zone des 300 mètres autour d’une baleine, interdiction de nager auprès des baleines, durée d’observation limitée à 60 minutes et à 30 minutes pour une mère et son baleineau. Vous voici fixés avant de partir sur les traces de Moby Dick. Pour le reste, profitez et immortalisez ces grands moments de Dame Nature. Enjoy !


Octobre 2010

Cetemada
http://cetamada.com/
Association pour la protection des mammifères marins autour de Madagascar 


François Xavier Mayer



A l'heure actuelle, la chasse à la baleine est autorisée par une quarantaine de pays ; si une poignée d'autres étaient amenés à basculer, ces mammifères marins disparaîtraient.



En tête du peloton, le Japon s'il interdit la chasse sur son territoire, s'estime en revanche en dehors de toute législation hors de son périmètre territorial et continue à pêcher massivement, rejetant sans vergogne à la merr ce qui ne sera de toute façon pas consommé.