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Sur plus de 1000 m2 et à travers six grands thèmes, orfèvrerie, art-de-vivre, parfum, haute couture, vins et spiritueux et voyage, l'exposition "L'ivresse du Luxe" a de quoi impressionner. La beauté et la valeur des pièces présentées dépassent souvent l'imagination... et la raison.

Le gadget à son comble !

Signe de distinction ou snobisme, le gadget permet de jouer la sophistication jusque dans les détails les plus inattendus. Comme pour mieux se distinguer et marquer son appartenance au club très fermé du luxe. Au fil de l'exposition on trouve ainsi :

Un bikini d'or et de diamants dessiné par Fatima Lopes. Un petit bijou de 4,7 kilogrammes qui fit sensation lorsqu'il fut porté par sa créatrice, entourée de deux gardes du corps, au final de son défilé de mode : sa valeur est estimée à un million de dollars.

Un survêtement de l'emblématique marque à trois bandes, Adidas, dans sa version élégante, une pièce unique adornée de dentelle par Solstiss, un regroupement de quatre tisseurs d'exception au service des plus grands noms du luxe et de la création.

Des bottes de Christian Louboutin et parapluie Luc Buono, alliances sublimes de dentelle et de talents imaginées avec la complicité de Solstiss.

Robes de rêve et rêves de femmes

Impossible d'évoquer le luxe sans quelques chiffons : deux robes d'exception témoignent donc, sous haute protection, de la rareté des savoir-faire et de la liberté de créativité de la haute couture.

Une robe de cristal et mousseline de Georges Hobeika, créateur dont la Maison, aujourd'hui installée dans son pays natal à Beyrouth, continue de travailler avec les artisans français du luxe.

Une robe de mariée en mousseline entièrement rebrodée d'or sur zibeline bois de rose en pure soie de Stéphane Rolland pour Scherrer, printemps été 2002. Une création d'un poids de 35kg pour la traîne uniquement !
La mode a porté au firmament de l'exception des couturiers artistes : Yves Saint Laurent, Coco Chanel, Christian Lacroix, Scherrer... elle est mise en évidence ici par le roi du "Vintage", Didier Ludot. Ce collectionneur et expert du patrimoine français de la haute couture et des accessoires de mode depuis 1900, fait découvrir ainsi quatre silhouettes emblématiques du luxe des années 60 à 90 sorties de ses magasins du Palais-Royal à Paris. Des silhouettes dont l'aura de chic et de personnalité attireront toujours le regard des passants.

Les années 60 sont illustrées par l'indémodable Mademoiselle Coco avec son tailleur mythique bleu marine gansé, et les célèbres faux bijoux et accessoires indispensables.

Pour les années 70, c'est Yves Saint Laurent qui est à l'honneur avec une robe du soir brodée par Lesage pour celui qui fut le premier à enfreindre les règles de la haute couture.

Les années 80, sont représentées par Gianfranco Ferre qui a dessiné une robe pour Isabelle Adjani, égérie de la Maison Dior jusqu'en 1997.

Enfin, pour les années 90 Christian Lacroix entre en scène. Sa robe haute couture dévoile son fil d'Ariane, un équilibre mystérieux oscillant entre la pureté des structures et l'ivresse des ornements.

Quelques gouttes de perfection...

Il ne fallait pas oublier les parfums et leurs flacons,
Dédié à une femme ou à un instant, le parfum est le premier des luxes. Ici, peu n'importe pas le flacon : il doit être une œuvre que l'on aime offrir et collectionner, un écrin divin comme en témoigne la série de flacons Guerlain en or fin et cristal, œuvre du sculpteur Robert Granai qui crée exclusivement pour la Maison Guerlain depuis 1975.

La chaise en cristal de Baccarat par Starck

L'intérieur de luxe du XXIème siècle mêle "design" et tradition. Les meubles et les objets sont des pièces de collection ou des exclusivités de créateurs. La maison Baccarat l'illustre avec un lustre en cristal noir et une chaise en cristal
Le grand nom de la cristallerie qui a choisi pour signature "La beauté n'est pas raisonnable", a donné carte blanche à Philippe Starck. Résultat : des pièces qui jouent magnifiquement avec la magie du cristal taillé et des transparences du noir. Idéal pour recevoir ses amis dans sa «"ristal room" particulière.
De son côté l'orfèvre de la place Vendôme, Gianmaria Buccellati, présente Coquillage et crustacés, des pièces d'orfèvrerie finement ouvragées dans la pure tradition du joaillier orfèvre d'exception le plus en vue sur la place mondiale.


Véhicules de rêve

Elle trône en star, la dernière née d'Aston Martin, la voiture préférée de James Bond, LA "Vanquish" : 5935cm 3, 520 CV de pure puissance. A côté d'elle, fabriquées seulement en 102 exemplaires entre 1952 et 1954, la mythique Aston Martin DB2... A admirer également sur l'exposition "L'Ivresse du luxe" la Bentley GT, en cours de production, 520CV ; la Bentley Continental R, 4887cm3, et seulement 207 exemplaires entre 1952 et 1955. la marque Ferrari est aussi là bien sûr représentée par la Ferrari Modena Spider et la Ferrari Daytona.
Mais le luxe réserve toujours des surprises... comme le Vespa Escada Sport avec tenue et casque coordonnés, collection automne hiver 2004/2005. Une série limitée aux couleurs acidulées inspirées des années 50 et plus particulièrement réservée aux amoureux (fortunés) des vacances romaines
Enfin, créateurs de père en fils depuis 1871 les Morabito sont présents avec les "Carrossables" (1982), la ligne de Pascal Morabito, une série de sept valises et d'une malle cabine. Des bagages rigides réalisés sur mesures pour les coffres des voitures les plus prestigieuses.

Les hommes de l'art sans lesquels le luxe ne serait qu'un rêve inachevé

Le Luxe, il ne faut jamais l'oublier c'est d'abord le fruit de talents exceptionnels, de savoir-faire aussi minutieux que précieux : dinandier, perruquier, sellier, brodeur, verrier, brodeuse, ébéniste marqueteur, fleuriste...
Présents à Conforexpo, certains de ces artisans spécialisés dans les arts de la table expliquent leur métier au cours d'ateliers et de démonstrations. Quelques maîtres d'art sans lesquels le luxe ne serait qu'un rêve inachevé.
"L'Ivresse du Luxe" a ouvert un atelier dédié aux hommes de l'art, passeurs d'un héritage traditionnel en même temps qu'inventeurs de formes nouvelles. Ce sont eux qui donnent corps aux rêves les plus fous du monde du luxe.
Quels que soient le geste et le savoir-faire de l'artisan d'art, son métier est une perpétuelle quête d'excellence et d'innovation peuplée de matières nobles, de techniques complexes, de secrets d'ateliers et de patience. Ses créations portent en elle les valeurs du luxe : l'esthétisme, la perfection et l'unicité.
Des animations réalisées sous l'oeil des visiteurs permettent de mieux mesurer le long chemin qui mène au luxe.

Marqueterie de père en fils : une démonstration présentée en duo par Jacky Chassagne et son fils pour expliquer les diverses étapes de fabrication d'une petite pièce de marqueterie.

Broderie façon haute couture : Véronique Cazaillieres, petite main de passion et de talent, exécute deux exercices en direct : la création de fleurs en soie haute couture et un tissage sur un métier traditionnel de Lunéville.

Coutellerie : Michel Saphores, créateur du couteau bordelais, objet de qualité recherché par tous les amateurs, présente son savoir-faire et les matières qu'il aime travailler : genévrier, buis, ébène, amourette, loupe de thuya, corne de buffle, lame de Damas.

L'art du bouquet : Fleuriste décorateur, Thierry Bezançon aime imaginer et créer des bouquets raffinés pour chaque instant, chaque événement. Fleurs exotiques, classiques, séchées... il les aime toutes et ne fixe aucune limite à son imagination.

Couture et art de la table : Mara Morin crée des nappes uniques et exceptionnelles, dans des matières précieuses pour des dîners voluptueux et luxueux.

Verrier : Pierre Campagnolle est un des rares graveurs sur verre dans la région bordelaise. Il allie technicité, savoir faire et une expression artistique dans chacune de ses créations.