Luxese : Quand l'art roule des mécaniques ?
Derrière Luxèse, un nouveau concept artistico-joaillier : l’artiste s'exprime à la fois sur une toile et sur le cadran de la montre, et expose le tandem à la Galerie éponyme de la rue du Faubourg Saint-Honoré.
Visite chez un galeriste pas comme les autres.
Visite chez un galeriste pas comme les autres.
Entre luxe et ascèse ?
C'est un mot qui commence à faire son chemin tout doucement : contraction de "luxe" et "d’ascèse", Luxèse est un oxymore qui correspond à l'arbitrage radical entre plusieurs achats. Plutôt que de multiplier les occasions de consommation avec des biens de qualité aléatoire, l'adepte du luxèse privilégiera le seul achat d'un bien d'exception. L'idée d'ascétisme, reconnaissons-le, est un peu lointaine mais la démarche a le mérite de mettre l'accent sur le caractère extraordinaire et rare du luxe, par opposition ici à la sur-consommation. C'est donc sans doute un peu de cette démarche raisonnée (à défaut d'être raisonnable) qui se niche derrière Luxèse : une co-création mêlant art contemporain et horlogerie, aboutissant à la création de pièces uniques plutôt exceptionnelles, censées éclipser vraisemblablement toute cette abondance de biens qui s'offrent à nous au quotidien.
Une galerie-écrin
Luxèse, c'est la quintessence d'un "luxe parisien". Au programme, un loft articulé autour de 3 niveaux, sur 140 m2, et organisé autour d'un principe de circulation optimale sans lequel l'art contemporain n'aurait peut-être pas la place de s'exprimer. Ici poutres en bois côtoient la rigueur contemporaine de l’acier et l’immuable pérennité de la pierre. En y regardant de plus près, on découvre une montre exposée devant l’immensité de la toile. Loin d'être un terrain de reproduction, les 34 mm du cadran sont aussi un lieu d'expression et d'inspiration qui répond à l'univers de la toile sans faire l'impasse sur des qualités techniques irréprochables. De fait, le garde-temps automatique est conçu, élaboré et fabriqué en Suisse sous l’égide de son Maître Horloger.
Côté collections, notre préférence va au "dripping" de Nebay et à ses face-à-face vitaminés 100% graffiti. Les adeptes du pastel passeront eux leur chemin pour rejoindre les duos évanescents d'Antoine Vit.
C'est un mot qui commence à faire son chemin tout doucement : contraction de "luxe" et "d’ascèse", Luxèse est un oxymore qui correspond à l'arbitrage radical entre plusieurs achats. Plutôt que de multiplier les occasions de consommation avec des biens de qualité aléatoire, l'adepte du luxèse privilégiera le seul achat d'un bien d'exception. L'idée d'ascétisme, reconnaissons-le, est un peu lointaine mais la démarche a le mérite de mettre l'accent sur le caractère extraordinaire et rare du luxe, par opposition ici à la sur-consommation. C'est donc sans doute un peu de cette démarche raisonnée (à défaut d'être raisonnable) qui se niche derrière Luxèse : une co-création mêlant art contemporain et horlogerie, aboutissant à la création de pièces uniques plutôt exceptionnelles, censées éclipser vraisemblablement toute cette abondance de biens qui s'offrent à nous au quotidien.
Une galerie-écrin
Luxèse, c'est la quintessence d'un "luxe parisien". Au programme, un loft articulé autour de 3 niveaux, sur 140 m2, et organisé autour d'un principe de circulation optimale sans lequel l'art contemporain n'aurait peut-être pas la place de s'exprimer. Ici poutres en bois côtoient la rigueur contemporaine de l’acier et l’immuable pérennité de la pierre. En y regardant de plus près, on découvre une montre exposée devant l’immensité de la toile. Loin d'être un terrain de reproduction, les 34 mm du cadran sont aussi un lieu d'expression et d'inspiration qui répond à l'univers de la toile sans faire l'impasse sur des qualités techniques irréprochables. De fait, le garde-temps automatique est conçu, élaboré et fabriqué en Suisse sous l’égide de son Maître Horloger.
Côté collections, notre préférence va au "dripping" de Nebay et à ses face-à-face vitaminés 100% graffiti. Les adeptes du pastel passeront eux leur chemin pour rejoindre les duos évanescents d'Antoine Vit.
Octobre 2012
Par Sarah Berthelot