Mazagan golf club: un superbe links Marocain
Les links, ces fameux parcours de golf de bord de mer, ne sont pas légion au Maroc, on peut les compter sur les doigts d’une main. Parmi ceux-ci, le golf de Mazagan peut se targuer d’être un des plus beaux et intéressants à jouer. Conçu par le grand champion Sud-Africain Gary Player, il satisfait à la fois le plaisir de jouer et celui des yeux. Pour peu que le vent soit de la partie, le plus écossais des golfeurs y retrouvera son compte. D’autant que le « Mazagan Beach & Golf Resort », avec son casino, ses piscines, son spa et ses restaurants, lui procurera tout ce qu’il recherche, lui et sa famille, pour un séjour de détente et de bonheur.
Tout près d’El Jadida
A une heure en voiture au sud de Casablanca, le long de sept kilomètres de plage, sur les dunes proches de la ville d’El Jadida, le Sud Africain Sol Kerzner a décidé d’implanter, voici quatre ans, l’un de ses derniers resorts. Lui le promoteur du fameux « Sun City », immense complexe touristique situé au sud de Johannesburg comprenant deux parcours de golf, dont l’un, très réputé, signé Gary Player, n’a pas hésité à rappeler l’immense champion et architecte Sud Africain pour imaginer et concevoir un links sur les dunes de Mazagan.
D’une longueur de 6885 mètres des back tees (mais 4719 mètres des marques rouges pour les femmes) pour un par 72, le parcours de Mazagan s’avère être le plus long du Maroc, un véritable défi pour les grands frappeurs. Cependant, Gary Player a pris soin de satisfaire le plus grand nombre de joueurs en étageant les différents départs de chaque trou de manière à permettre à chacun, en fonction de son niveau, de se confronter au parcours sans se décourager : l’archétype d’un très bon golf.
De plus, les fairways sont très très larges et d’une excellente qualité, mais attention à ne pas trop lâcher ses coups ni à gauche, ni à droite ! En effet, si le pré rough n’est pas bien méchant, il n’est pas d’une grande largeur (parfois même inexistant…) et votre balle risque d’atterrir dans les bien nommées griffes de sorcières qui font office de rough tout au long des 18 trous… Cette jolie plante grasse rampante aux feuilles charnues en forme de griffes et aux belles fleurs roses peut en effet vite s’avérer vorace de balles pour peu que vous y mettiez du vôtre à force de slice ou de hook vraiment prononcés tant sont larges les fairways !
En agronome averti qu’il est, le directeur du golf, Terrance Mohamed, Canadien comme son nom ne l’indique pas, se plaît à souligner le soin apporté à l’entretien du terrain : « nous veillons à rendre le terrain le plus jouable possible afin de favoriser le maximum de pratiquants, chacun doit y trouver son compte quelque soit son niveau. Quant aux griffes de sorcières : elles peuvent devenir envahissantes, mais nous les maîtrisons tout en appréciant leur beauté ! »
La mer et le vent
A l’exception du trou N°3, l’océan est visible de n’importe quel point du parcours et rares sont les endroits protégés du vent.
Au départ de chaque trou, le piquet indiquant les 135 mètres le séparant du centre du green (et non de l’entrée du green) fait office de cible. C’est une des caractéristiques de Mazagan, tout au long du parcours 209 bouches d’arrosage vous indiquent en mètres ou en yards la distance qu’il reste à effectuer pour atteindre le centre du green, et toutes sont répertoriées sur une carte de parcours bien faite. Très utile pour les golfeurs qui ne possèdent pas de télémètres. Encore ne faut-il pas faire tomber sa balle dans les nombreux et parfois profonds bunkers subtilement placés par Gary Player sur le parcours. Quant on connaît la dextérité du champion Sud Africain pour en sortir, un vrai maître en la matière, on comprend mieux pourquoi il les a si bien placés sur SON parcours de Mazagan…
Une fois sur le green, le plaisir est à son comble tant ces derniers sont très roulants et tant il est plaisant de lire leurs subtiles pentes qui plus est. Les nombreux et différents emplacements de drapeaux possibles peuvent en moduler la difficulté. Là aussi l’archétype d’un très bon parcours de golf.
Sur ce golf, beaucoup de trous pourraient faire office de « trou signature ». Deux d’entre eux cependant se détachent du lot. A l’aller, au départ du 6, par 4 de 398 mètres des back tees, le trou considéré comme le plus difficile du parcours, on ne peut pas rester indifférent au spectacle offert. En effet, au loin, on a l’impression de voir le green flotter sur l’océan…
Au retour, il faut profiter de la vue du départ du 15, par 3 de 166 mètres des back tees, qui, s’il est classé comme le plus facile à jouer, n’en demeure pas moins de toute beauté, avec toujours bien sûr l’océan en arrière plan juste derrière le green. Les jours de grand vent, il préfigure bien le combat que l’on devra mener sur les trois derniers trous face au vent pour terminer héroïquement ce très beau parcours. Croyez-en votre serviteur.
Il ne vous restera plus alors qu’à conclure votre 19ème trou au bar du très accueillant club house où vous mériterez de faire birdie !
Ensuite, à vous de profiter du hammam et (ou) du spa, des restaurants et autres nombreuses activités proposées par le « Mazagan Beach & Golf Resort » (voir encadré) avant de revenir à nouveau pour tenter de défier avec un réel plaisir ce si beau parcours. Mazagan est un parcours très agréable à jouer pour toutes les catégories de golfeurs, que l’on a envie de rejouer après l’avoir découvert et qui ne cesse de procurer d’agréables sensations. Et si un jour votre jeu n’est pas à la hauteur, sur place une académie lui est dédiée (voir encadré).
Auparavant vous aurez pris soin d’aller visiter l’ancienne forteresse portugaise d’El Jadida et sa fameuse citerne, ainsi que, sur l’estuaire du fleuve Oum Er Rabia, le plus long du Maroc, la médina d’Azemmour, situées non loin de là. Il serait en effet dommage de ne pas profiter d’un séjour sur le golf de Mazagan sans ressentir l’air du Maroc profond à travers les petites ruelles de ces deux vielles villes aujourd’hui encore épargnées du flot des touristes.
A une heure en voiture au sud de Casablanca, le long de sept kilomètres de plage, sur les dunes proches de la ville d’El Jadida, le Sud Africain Sol Kerzner a décidé d’implanter, voici quatre ans, l’un de ses derniers resorts. Lui le promoteur du fameux « Sun City », immense complexe touristique situé au sud de Johannesburg comprenant deux parcours de golf, dont l’un, très réputé, signé Gary Player, n’a pas hésité à rappeler l’immense champion et architecte Sud Africain pour imaginer et concevoir un links sur les dunes de Mazagan.
D’une longueur de 6885 mètres des back tees (mais 4719 mètres des marques rouges pour les femmes) pour un par 72, le parcours de Mazagan s’avère être le plus long du Maroc, un véritable défi pour les grands frappeurs. Cependant, Gary Player a pris soin de satisfaire le plus grand nombre de joueurs en étageant les différents départs de chaque trou de manière à permettre à chacun, en fonction de son niveau, de se confronter au parcours sans se décourager : l’archétype d’un très bon golf.
De plus, les fairways sont très très larges et d’une excellente qualité, mais attention à ne pas trop lâcher ses coups ni à gauche, ni à droite ! En effet, si le pré rough n’est pas bien méchant, il n’est pas d’une grande largeur (parfois même inexistant…) et votre balle risque d’atterrir dans les bien nommées griffes de sorcières qui font office de rough tout au long des 18 trous… Cette jolie plante grasse rampante aux feuilles charnues en forme de griffes et aux belles fleurs roses peut en effet vite s’avérer vorace de balles pour peu que vous y mettiez du vôtre à force de slice ou de hook vraiment prononcés tant sont larges les fairways !
En agronome averti qu’il est, le directeur du golf, Terrance Mohamed, Canadien comme son nom ne l’indique pas, se plaît à souligner le soin apporté à l’entretien du terrain : « nous veillons à rendre le terrain le plus jouable possible afin de favoriser le maximum de pratiquants, chacun doit y trouver son compte quelque soit son niveau. Quant aux griffes de sorcières : elles peuvent devenir envahissantes, mais nous les maîtrisons tout en appréciant leur beauté ! »
La mer et le vent
A l’exception du trou N°3, l’océan est visible de n’importe quel point du parcours et rares sont les endroits protégés du vent.
Au départ de chaque trou, le piquet indiquant les 135 mètres le séparant du centre du green (et non de l’entrée du green) fait office de cible. C’est une des caractéristiques de Mazagan, tout au long du parcours 209 bouches d’arrosage vous indiquent en mètres ou en yards la distance qu’il reste à effectuer pour atteindre le centre du green, et toutes sont répertoriées sur une carte de parcours bien faite. Très utile pour les golfeurs qui ne possèdent pas de télémètres. Encore ne faut-il pas faire tomber sa balle dans les nombreux et parfois profonds bunkers subtilement placés par Gary Player sur le parcours. Quant on connaît la dextérité du champion Sud Africain pour en sortir, un vrai maître en la matière, on comprend mieux pourquoi il les a si bien placés sur SON parcours de Mazagan…
Une fois sur le green, le plaisir est à son comble tant ces derniers sont très roulants et tant il est plaisant de lire leurs subtiles pentes qui plus est. Les nombreux et différents emplacements de drapeaux possibles peuvent en moduler la difficulté. Là aussi l’archétype d’un très bon parcours de golf.
Sur ce golf, beaucoup de trous pourraient faire office de « trou signature ». Deux d’entre eux cependant se détachent du lot. A l’aller, au départ du 6, par 4 de 398 mètres des back tees, le trou considéré comme le plus difficile du parcours, on ne peut pas rester indifférent au spectacle offert. En effet, au loin, on a l’impression de voir le green flotter sur l’océan…
Au retour, il faut profiter de la vue du départ du 15, par 3 de 166 mètres des back tees, qui, s’il est classé comme le plus facile à jouer, n’en demeure pas moins de toute beauté, avec toujours bien sûr l’océan en arrière plan juste derrière le green. Les jours de grand vent, il préfigure bien le combat que l’on devra mener sur les trois derniers trous face au vent pour terminer héroïquement ce très beau parcours. Croyez-en votre serviteur.
Il ne vous restera plus alors qu’à conclure votre 19ème trou au bar du très accueillant club house où vous mériterez de faire birdie !
Ensuite, à vous de profiter du hammam et (ou) du spa, des restaurants et autres nombreuses activités proposées par le « Mazagan Beach & Golf Resort » (voir encadré) avant de revenir à nouveau pour tenter de défier avec un réel plaisir ce si beau parcours. Mazagan est un parcours très agréable à jouer pour toutes les catégories de golfeurs, que l’on a envie de rejouer après l’avoir découvert et qui ne cesse de procurer d’agréables sensations. Et si un jour votre jeu n’est pas à la hauteur, sur place une académie lui est dédiée (voir encadré).
Auparavant vous aurez pris soin d’aller visiter l’ancienne forteresse portugaise d’El Jadida et sa fameuse citerne, ainsi que, sur l’estuaire du fleuve Oum Er Rabia, le plus long du Maroc, la médina d’Azemmour, situées non loin de là. Il serait en effet dommage de ne pas profiter d’un séjour sur le golf de Mazagan sans ressentir l’air du Maroc profond à travers les petites ruelles de ces deux vielles villes aujourd’hui encore épargnées du flot des touristes.
Mars 2013
Par Jean-Louis CALMEJANE