Pollès ou le cubisme organique
En ces temps de crise et de disette planétaire, rien de tel que de se ressourcer auprès de Pollès, le sculpteur charnel des courbes et des contre-courbes et, bien entendu, des volumes généreux.
La sculpture faite femme
Dense, dynamique, ronde ou élancée, la sculpture chez Pollès explore tous les contours des formes féminines, résumant ce grand Tout dans autant de titres singulièrement évocateurs. Yterbine, Eupalinos, Calixyrène, Ombrine, Iracema, Emaldine, Oogone, Sisymbre, Capsaïcine, Effumée... : chaque nouvelle pièce convoque un monde à elle seule et bouscule la géométrie dans un mouvement, une énergie vitale profondément saisissante et charnelle parfois tout juste suspendue sur une arête sinueuse...
Une signature
Considéré comme l'inventeur d'un "cubisme organique", Pollès se paie le luxe d'être immédiatement identifiable tout en réinventant systématiquement l'interprétation de la plénitude de la chair à travers une nouvelle mythologie personnelle, toujours plus ample et charnue. Résultat : chaque pièce affiche son identité, son regard sur les formes et les volumes inexplorés, résistant à la répétition tout en creusant chaque jours davantage le même sujet. Du grand art.
Dense, dynamique, ronde ou élancée, la sculpture chez Pollès explore tous les contours des formes féminines, résumant ce grand Tout dans autant de titres singulièrement évocateurs. Yterbine, Eupalinos, Calixyrène, Ombrine, Iracema, Emaldine, Oogone, Sisymbre, Capsaïcine, Effumée... : chaque nouvelle pièce convoque un monde à elle seule et bouscule la géométrie dans un mouvement, une énergie vitale profondément saisissante et charnelle parfois tout juste suspendue sur une arête sinueuse...
Une signature
Considéré comme l'inventeur d'un "cubisme organique", Pollès se paie le luxe d'être immédiatement identifiable tout en réinventant systématiquement l'interprétation de la plénitude de la chair à travers une nouvelle mythologie personnelle, toujours plus ample et charnue. Résultat : chaque pièce affiche son identité, son regard sur les formes et les volumes inexplorés, résistant à la répétition tout en creusant chaque jours davantage le même sujet. Du grand art.
Mai 2013
Par Katya PELLEGRINO