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 Aventure alpine

                                                                                Claude Berthy, créateur et propriétaire de l'Alta Peyra

En créant de toute pièce cet établissement de 59 chambres, Claude Berthy se lance un nouveau challenge et offre une belle occasion de vivre des moments d’exception au pied des pistes et au cœur du plus haut village d’Europe.
A l’heure où d’autres songent au repos et après une belle carrière dans la grande distribution à Gap, ce breton d’origine n’a rien perdu de son goût d’entreprendre et rêvait d’un nouveau projet. Après une brève hésitation : mer ou montagne ? Sa nouvelle aventure restera alpine et sera hôtelière.

Recréer de l’intimité

 
 
L’Alta Peyra résulte d’une lente et patiente construction autour de maisons traditionnelles et de 2 petits hôtels qui, par rachats successifs à partir de 2009, ont été fondus en un projet global imaginé par le propriétaire des lieux et l’architecte Régis Dallier.
Conçus comme un petit hameau unissant étroitement plusieurs corps de bâtiments reliés entre eux, l’Alta Peyra est en parfaite harmonie avec le style des fustes, ces habitats typiques des Alpes du sud, tout en offrant un haut niveau de confort emprunt de l’art de vivre à la montagne.
L’ensemble a ouvert ses portes en décembre 2012 et fait partie de « Châteaux et Hôtels Collection ».
« La Vieille Maison » est le plus ancien bâtiment de l’Alta Peyra. Cette fuste du 18 ème siècle, dont les rondins originaux ont été entièrement démontés et remontés, est adaptée aux exigences de confort actuelles, mais elle garde l’empreinte de son passé à travers les plafonds voûtés de certaines pièces. Au sol, le vieux bois du parquet se coordonne aux portes 17 ème ou 18 ème siècle des placards qui ont été rénovées et patinées à l’ancienne par les ateliers de l’artisan Yannick Martin, de la même manière que les portes de communication.
Les neuf chambres et les trois suites de « La Vieille Maison » sont traitées dans des tons harmonieux de gris et de beige. Le mobilier, issu du catalogue de PH Collection, arbore des lignes sobres et épurées qui se fondent parfaitement avec la touche très contemporaine des grands écrans plats et des systèmes audios qui équipent les lieux. L’ardoise vieillie des salles de bains, les têtes de lit en cuir et les tissus en drap de laine de Casamance et Warwick apportent leur cachet naturel au décor.

Charmant dédale

  

Derrière « La Vieille Maison », « Les Fustes » réalise le mariage d’un ancien hôtel entièrement rénové et d’un nouveau bâtiment qui interprète sur des notes sobres l’architecture traditionnelle de Saint-Véran. Habillé de rondins de mélèze, il épouse l’authenticité du village tout en offrant aux résidents de ses 33 chambres une plus intense luminosité.
Dans ces chambres, le parquet de bois clair contraste avec l’ardoise verte ou noire des salles de bains, apportant une rupture rafraîchissante. La décoration reste sobre, jouant sur des nuances de gris, de beige ou de chocolat réveillées selon les chambres par des touches vivifiantes ou apaisantes de rouge, d’orange, de vert ou de bleu. Mais toujours dans un esprit douillet.
De ces chambres souvent en duplex avec leurs salons ouvrant sur une terrasse, on admire l’impressionnante paroi rocheuse qui fait face au village et les nuances du ciel à l’aube et au couchant. On goûte aussi à plein poumon l’air si pur de ce Queyras où les forces de la nature et de la montagne dominent encore l’ordre des choses.
C’est aux « Fustes » que les hôtes découvrent la réception. L’accueil souriant qui les attend augure bien du style montagne épuré et cependant cosy qui règne à l’Alta Peyra.
Dans le salon bibliothèque, les feux de cheminée brûlent tout au long de l’hiver. Parfait endroit pour se détendre et converser au creux des nombreux canapés avant de s’aventurer vers « La Renardière », le bâtiment le plus haut de Saint-Véran.

Du temps pour soi

 

Dans ce bâtiment construit dans les années 1970 et entièrement restructuré par l’architecte Régis Dallier,
le décor des 17 chambres et des 2 suites se veut plus typiquement montagnard avec des parquets de chêne foncé, des lambris de mélèze et un mobilier qui associe des références de PH Collection à des pièces sorties de l’atelier savoyard « Leger Menuiserie ».
Au plus près des pistes, « La Renardière » dispose d’une grande terrasse panoramique qui s’anime le midi avec l’activité du restaurant Dardaya, associé à un piano-bar, un bar à vins, un solarium et une terrasse fumoir.
Mais il vous faudra encore emprunter les couloirs intérieurs qui relient ces différents bâtiments, sans se perdre grâce à l’excellente signalétique, pour rejoindre « l’Alta Tempo ». Sur quatre niveaux, ce bâtiment constitue un écrin sur mesure pour le spa Nuxe, la piscine intérieure/extérieure chauffée en permanence à 27°, la salle de fitness et les deux restaurants.
Doté de 3 cabines de soin, le spa Nuxe propose des modelages qui conviennent aux femmes comme aux hommes, ainsi que 9 massages différents, parmi lesquels le massage signature Alta Peyra effectué à l’aide de boules de pin Cembro tièdes pour se libérer efficacement de la fatigue.
Un moment de détente bien mérité après une journée de ski, une grande balade en raquette ou ski de fond avec Nicolas, l’animateur de « Queyras Nature », ou une sortie vivifiante avec les chiens de traîneau proposée par Alpen Huskies. Chrystelle et David, mushers passionnés, vous feront découvrir et partageront avec vous connaissances et anecdotes sur cette discipline.
En toute saison, l’endroit offre les plaisirs de la nature puisque nous sommes ici en plein parc Régional du Queyras.

  

Sommet de plaisir gourmand

 
                                                                                                                             Restaurant l'Alberade
 
On l’aura compris, Claude Berthy aime les projets ouverts sur l’avenir, belle occasion pour ce manager dans l’âme de transmettre sa vision pour l’Alta Peyra et d’emmener toute une équipe avec lui.
C’est particulièrement vrai pour les talents qui opèrent en cuisine. A la tête de la brigade et responsable des trois restaurants que compte l’hôtel, le chef Alexandre Lechêne, 28 ans, déploie un savoir-faire prometteur. Passé par les restaurants « Aux Lyonnais » à Paris, « Le Louis XV » et « La Trattoria » à Monaco, il applique à l’Alta Peyra la culture du bon produit et de la saison.
Pour une pause déjeuner entre deux descentes, le Dardaya, situé à deux pas des pistes, s’avère parfait avec sa carte courte. On y déguste une cuisine simple et revigorante sur la grande terrasse ou près de la cheminée.
Ouverts uniquement le soir, les restaurants l’Alberade et le Roc Alto vous emmèneront vers d’autres sommets, classiques pour le premier, ouvertement gastronomiques pour le second.
Alexandre Lechêne excelle dans les mariages de saveurs. Exemple ? Les très réussies noix de Saint-Jacques au Grill Confits d’Endives et d’Agrumes.
Le chef pâtissier Xavier Mertz, venu de Belgique, n’est pas en reste et apporte sa savoureuse contribution avec des desserts exquis tels le Tian aux Agrumes Crus et Cuits.
Un passage par ces tables intéressantes constitue un heureux point d’orgue après les joies de la glisse ou de la balade en raquette ; Saint-Véran possède le plus grand domaine skiable du Queyras, tout proche de l’Italie. Bénéficiant d’un ensoleillement de 300 jours par an, la montagne réserve aussi de nombreuses possibilités en été. En outre, quelques pas dans le village à la découverte des 24 cadrans solaires inscrits sur la route des cadrans solaires du Queyras donnent un premier aperçu de la richesse du patrimoine local. Réalisés par le célèbre cadranier piémontais Giovani Francesco Zerbula, ils sont au premier rang des curiosités à découvrir dans ce village classé parmi les plus beaux de France et merveilleusement préservé.