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L'heure et le luxe : La nouvelle folie des montres

L'industrie horlogère ne s'est jamais aussi bien portée ! Des valeurs sûres, comme la Submariner de Rolex, aux montres les plus rares, comme l'incroyable "Type 370" assemblée par Parmigiani pour Bugatti, les garde-temps sont devenus des objets cultes.

  • IWC
    La Portugaise Automatic, une référence d'IWC. Fidèle à l'esprit de son ancêtre commandé par des marchands portugais en 1936, la nouvelle Portugaise Automatic présente un visage classique avec ses traditionnelles aiguilles élancées, ses chiffres arabes et sa minuterie de type "chemin de fer". Cette version 2004 offre l'affichage, en contraste optique, de la réserve de marche de sept jours, un boîtier de 42 mm, les dates et petites secondes classiques. Disponible en platine, or rose et acier inoxydable  (respectivement 27.600 euros, 14.600 euros et 8.600 euros).




  • Bell & Ross
    La Pilot "10th anniversary" de Bell & Ross, réplique exacte de la montre portée par les aviateurs des années cinquante. Son remontage est automatique, elle possède un chronographe à deux compteurs, une lunette tournante bidirectionnelle et un verre saphir ultra-bombé antireflet. Une série limitée à 500 pièces (2.980 euros sur bracelet alligator et 3.300 euros sur acier).









  • Piaget
    Le tourbillon, la complication horlogère la plus emblématique, fait son entrée chez Piaget. L'Emperador Tourbillon offre un calibre extra-plat (600P), l'un des plus plats au monde. Son boîtier rectangulaire incurvé et le cadran guilloché à grain d'orge en son centre soulignent sa sobre masculinité. La série est limitée à 20 exemplaires (87.100 euros).


  • Rolex
    Toujours d'actualité ! Créée en 1953 avec l'aide de plongeurs professionnels, la Submariner de Rolex défie le temps et les modes. Après 50 ans d'existence, sa robustesse a fait sa réputation. Disponible en acier, en Rolesor et or 18 carats, elle est étanche à 300 m et munie d'une lunette tournante unidirectionnelle pour un diamètre de 40 millimètres. Le fermoir  "fliplock" a été conçu pour que les plongeurs puissent porter la montre sur une combinaison de plongée (4.140 euros).








  • Glashütte Original
    La collection PanoMatic de Glashütte Original recèle des trésors de technologie. La PanoMaticLunar donne, outre l'heure et la date, l'affichage des phases de lune positionné au-dessus de la grande date. Elle offre un mécanisme manufacturé calibre 90 et un mouvement à remontage automatique. Disponible en acier, or rose et également en série limitée platine à
    200 exemplaires (de 6.500 à 18.100 euros).







  • Officine Panerai
    2004, année de consécration pour la ligne Radiomir de Panerai. La 8 Days est l'une des nouveautés. "Radiomir" du nom de ce vernis luminescent qui permet un maximum de visibilité même dans des conditions extrêmes. Et "8 days" pour une réserve de marche indiquée à 8 jours. Etanchéité jusqu'à 100 m, aiguilles des heures et des minutes en or, bracelet en cuir naturel et revers réalisé en matière anallergique (6.400 euros).











  • Franck Muller
    La Tourbillon Révolution 3, un modèle de grandes complications chez Franck Muller. L'innovation : un tourbillon tri-axial qui permet de rendre la montre totalement indépendante de la gravité terrestre. Un mécanisme complètement visible sur le cadran. Sa réserve de marche est de 60 heures. Bracelet caoutchouc ou crocodile cousu main, noir ou blanc.
    Une extrême précision suisse qui coûte environ 600.000 euros.











  • Richard Mille
    Grande exactitude pour le Chronographe Tourbillon RM008 chez Richard Mille. Le remontage manuel est associé à un tourbillon (77 pièces) et une rattrapante. Deux complications réunies pour une très grande précision et une inertie réduite au maximum. A la réserve de marche de 70 heures s'ajoutent un barillet à rotation rapide, un chronographe à deux aiguilles
    (444 pièces) et un spiral en alliage Elinvar. La robustesse de la RM008 serait à toute épreuve. On dit que Richard Mille est capable (âmes sensibles s'abstenir) de jeter sa montre à terre pour le prouver ! Voilà qui justifie son prix, à partir de 407.800 e.






  • Breguet
    La ligne Type XX de Breguet fête son cinquantième anniversaire. À l'occasion, elle s'enrichit d'un nouveau modèle, le ChronographeType XXI "flyback". Remontage automatique, fonction flyback, tour des heures en chiffres arabes et totaliseur des minutes au centre. Indicateur jour-nuit à 3 heures, le compteur 12 heures à 6 heures et la petite seconde à 9 heures. Une parfaite mesure du temps (7.100 e avec le bracelet cuir et 8.200 euros avec l'acier).






  • Baume et Mercier
    Vice et Versa : la première montre féminine de luxe de la marque où l'heure ne s'affiche pas au-dessus du poignet mais en dessous. À l'emplacement classique, une boucle ronde galbée en acier poli faisant office de bijou serti d'un diamant. Côté montre : un boîtier carré en acier, un cadran épuré affichant des chiffres arabes. Bracelet tissé ou en veau, blanc ou noir. Disponible en version 4 ou 12 diamants (à partir de 695 euros et jusqu'à 1.490 euros).







  • Breitling
    En 1969, Breitling crée son premier mouvement de chronographe à remontage automatique : le calibre 11 qui permet de développer toute une gamme de chronographes baptisée Chrono-Matic, reconnaissable à la couronne placée à gauche.
    En 2004, la marque réédite son modèle d'origine : chronographe au quart de seconde, totaliseur 30 minutes, calendrier, boîtier en acier, résistance 3 bars et règle à calcul d'aviation circulaire (3.825 e).







  • Patek Philippe
    Une réédition de la Twenty 4 de Patek Philippe lancée en 1999. Modernité et élégance. Boîtier rectangulaire, à double brancard, d'inspiration Art déco, en or rose ou gris 18 carats, 10 diamants sertis indiquent les heures... le tout habillé d'un bracelet très féminin en satin (11.120 euros).

 







  • Thierry Nataf, le bouillonnant président de Zenith, est particulièrement fier de la nouvelle complication apportée à la Chronomaster Open, la "date rétrograde".
    A minuit, le dernier jour du mois, l'aiguille revient en 7 millièmes de seconde à son point de départ. Développant une vitesse angulaire de 2.000 tours/ minute, cette aiguille pourrait en théorie sauter plus de 140 fois par seconde ! Cela sans alourdir le bilan énergétique du mouvement El Primera, conservant ainsi une réserve de marche de 50 heures.
    Pour loger cette complication, la Chronomaster Open s'habille de platine sur les boîtiers, poussoirs et boucle déployante. Existe en deux versions : "T", d'un diamètre de 40 mm (35.000 €) et "XXT", de 45 mm (45.000 €).






Cet article est paru dans Demeures & Châteaux
www.demeuresetchateaux.fr
Mai 2005
Par Laurent CAILLAUD