Le maître de "la peinture pure" s'expose au Centre Pompidou
Grâce au fonds Robert et Sonia Delaunay et aux importantes donations de la famille, depuis le 15 octobre, le Centre Pompidou vous invite à redécouvrir toutes les facettes de l’œuvre de Robert Delaunay au cœur de l'exposition "Rythmes sans fin". Des travaux encore méconnus créés à l'issue des années de guerre et qui mélangent peinture et mosaïque à l'architecture. L'art abstrait dans toute sa splendeur...
"Rythme 1" par Robert Delaunay
La modernité comme débordement visuel
A une époque où la Tour Eiffel n'a de cesse d'impressionner et où les rues connaissent le début de l'électrification et de l'installation de panneaux publicitaires, Robert Delaunay est captivé par cette modernité qui l'inspire énormément pour son art. Ce dernier, bien qu'abstrait, fait passer un message très clair : celui de la rythmique effrénée de la vie moderne représentée au travers de modules circulaires répétés à l'infini. Un art à comprendre au travers d'environ quatre-vingt dix œuvres : peintures, maquettes, dessins, photographies...
"Endless Rhythm" par Robert Delaunay
Les murs comme terrain de jeu
"L’aménagement intérieur du hall tronconique", conçu par Félix Aublet et Robert Delaunay et réalisé par l’association Art et lumière
Après avoir fait la part belle à la peinture, Robert Delaunay se frotte à l'architecture en 1935 en dévoilant des revêtements muraux colorés en relief et animés par un jeu de textures. Une mise en rythme totale de son œuvre qu'il poursuivra en compagnie de l'architecte Félix Aublet afin d'aménager le Palais des Chemins de fer et le Palais de l'Air à l'Exposition Internationale de 1937 à Paris. Un volet de son travail à redécouvrir grâce à des documents issus de la collection de la Bibliothèque Kandisky, et ce jusqu'au 12 Janvier 2015.
Octobre 2014
Par La rédaction