Balade Food & Fashion à Delhi
Cosmopolite et pluriculturelle. Pauvre et ultra riche. Traditionnelle et tournée vers l'Occident. L'Inde, cette superpuissance n'en est pas à une contradiction près. Ici le Moyen-âge côtoie le 21è siècle. Un proverbe dit qu'en Inde, il faut 3 vies pour connaître le pays. Sans attendre, Luxe Magazine vous entraîne avec délice, l'espace de quelques jours, dans la capitale mosaïque de Delhi, où tout est matière à bouleversement et à stupéfaction. Un voyage initiatique qui ne vous laissera pas indifférent et où tous vos sens seront en éveil.
Cité mosaïque
Cette cité mosaïque, véritable mégapole bourdonnante de plus de 17 millions d'âmes, s'étale sur une superficie de 40 km sur 50 km.
Scène de vie indienne
Cette capitale politique et administrative de la république indienne, fascine par ses contradictions, ses mystères religieux et la splendeur de ses monuments dont certains tombent malheureusement en ruines. Nous en ferons le constat en nous baladant dans les marchés et bazars.
Copyright Une Frenchy à Delhi
Entre deux maisons de bric et de broc, des fils électriques pendant de part et d'autres, subitement une porte sculptée ou un palais en ruine apparaît... Parfois ces lieux sont squattés ou bien loués à des particuliers qui investissent l'endroit sans façon et sans respect pour son histoire.
Un palais en ruines
Procession de femmes pour un accouchement
Une ville étonnamment boisée
Ses bâtiments ont conservé l'héritage des différents souverains qui ont marqué l'Inde et Delhi : sultans turco-afghans, empereurs moghols, colonisateurs anglais...
Le fort rouge de Delhi
Par contre le plus surprenant dans une ville aussi polluée que Delhi, c'est le nombre de parcs et de jardins qu'elle possède. Cette capitale est en fait étonnamment boisée. Il nous suffira d'un regard, du 9ème étage de notre chambre à l'hôtel Taj Mahal New Delhi pour nous en rendre compte.
Une belle façade surplombant les jardins au Taj Mahal New Delhi
Situé dans la partie nouvelle de Delhi, appelée New Delhi et créé par l'architecte Edward Lutyens, l'établissement est véritablement ancré dans le quartier des ambassades et des résidences. Cette portion de Delhi divisée en 4 blocs (est, ouest, sud et nord) est la seule dans le pays à avoir des ronds-points.
La piscine de l'hôtel
Le Taj Mahal New Delhi
Couloirs de la suite présidentielle
Créé en 1978, Le Taj Mahal Delhi, devenu iconique, fut le second hôtel de la famille Tata à voir le jour. Le premier, conçu à Bombay en 1903, le fut par un riche homme d’affaires indien Jamshedii Nusserwanji Tata, qui parce qu’il était indien, se vit refuser l’entrée d’un hôtel. Furieux, il décida de construire un hôtel, le plus bel établissement du monde. Un mélange étonnant de style oriental, florentin, mauresque, devenu un mythe, survivant à tous les anachronismes et à la modernité.
Salon de la suite présidentielle
Le bureau de la suite présidentielle
En pénétrant dans l'hôtel après notre premier contact avec l'Inde et ses embouteillages monstrueux, ce cocon de luxe est le bienvenu et permet de se détendre avec le calme environnant.
Le lobby
En levant les yeux au plafond nous découvrons d'immenses dômes qui permettent d'atténuer les bruits des conversations. Étonnant !
Le dôme du lobby
Superbes murs travaillés du lobby
Oeuvres d'art et empreintes d'artistes
Partout tapis persans, œuvres d'art conceptuelles et objets indiens attirent le regard, notamment dans le lobby, un mur en céramique rouge, inspiré de l'architecture moghol, est assez unique.
Le lobby
Quelques artistes réputés comme Anjolie Ela Menon, - avec ses panneaux en bois sculptés et peints et ses feuilles d'or 24 carats au plafond au restaurant Varq -, MF Hussain, Jamini Roy et Manu Perekh, ont laissé leur empreinte artistique.
Au 8éme étage, des personnalités comme Sœur Térésa, Chirac, Prince Charles, Angela Merkel, Dalaï Lama ou l'Aga Khan ont été croqués par Lachmann, (dessinateur humoristique réputé) et se retrouvent épinglés au mur sous forme de dessin.
Club privé au 8ème étage
Après un rapide dîner au restaurant Varq, cuisine indienne contemporaine aux plats légèrement épicés, et convenant à nos estomacs européens, le repos est le bienvenu, car demain sera une journée longue et dense pour découvrir quelques aspects de la vie de Delhi.
Le restaurant "Varq" du Taj Mahal
Panneau mural travaillé en bois au restaurant Varq
Shapur Jat et Hauz Khaz
Le lac Hauz Khaz
Après un réveil à 07 h et un rapide petit-déjeuner dans la salle de restaurant du Machan, très agréable car sa vue sur le parc boisé est un vrai régal pour les yeux, il est temps de partir.
Ashok notre guide indien, parlant remarquablement le français, nous attend. Direction le quartier village Shapur Jat. Nous allons en avoir plein les yeux.
Un rebouteux (guérisseur)
Confortablement installés dans le bus, nous sommes aux premières loges pour voir le réveil de la ville, les locaux se levant très tôt (en général vers 05H30) pour aller travailler.
Un cordonnier
La circulation dense et même parfois infernale permet de capturer des scènes de rue improbables. Chèvres ou chiens affublés de pulls (durant la période hivernale bien entendu), singes, oui vous lisez bien, singes se baladant le long des toits et n’hésitant pas à chaparder de la nourriture et vaches paresseusement installées le long des routes et parfois empêchant la circulation !
Une scène anachronique où voitures côtoient chevaux
Considérées comme sacrées, (toute forme de vie est sacrée), personne n'ose les déplacer, ce qui peut prêter à des embouteillages incroyables ou à des palabres sans fin !
Drôle de rencontre !
Et encore échoppes de bric et de broc, marchands ambulants, méli mélo de produits ou de nourritures de rue.
Des artistes ambulants
Un marchand de légumes ambulant
Sans parler des bâtiments ou maisons en ruines où pend du linge à l'aspect grisâtre, (grâce à la pollution) en train de sécher et à ces enchevêtrements de fils électriques suspendus un peu partout ! Un vrai folklore qui laisse ébahi et stupéfait, surtout pour ceux qui font connaissance avec l'Inde !
Quartiers de designers
Boutique ONG du lac Hauz Khaz
Delhi est une ville ancienne bâtie au moins 8 fois par différentes dynasties, ayant dû s'agrandir au fur et à mesure de son développement. Depuis les années 90, il y a eu un essor économique permettant la création de quartiers de designers, à l’origine de simples villages.
La boutique "Play Can"
Ceux-ci ont petit à petit été annexés à Delhi grâce aux locaux achetant au fur et à mesure des maisons pour s'y installer. Le premier dans les années 85, Hauz Khaz, situé dans le sud de Delhi est assez incroyable. Boutiques contemporaines proposant aussi bien des objets que de la mode, galeries d'art, bars, restaurants ont fleuri, investissant les étages des maisons.
Galerie d'art et œuvre de l'artiste Hussain
Il faut s'y promener et y flâner, car ici la jeunesse branchée de Delhi se retrouve souvent le week-end.
Des bars Lounge, style loft américain comme le Social, ont fleuri et sont étonnamment dans le coup, sans parler des petits restaurants.
Le Bar Social
Je vous suggère par exemple de vous arrêter au Smoke House, un restaurant faisant partie d'une petite chaîne indienne qui fait face au lac Hauz Khaz. Étonnant avec ses fresques murales, son bois ornant aussi bien tables, chaises que certains murs et sa vue sur le parc. La cuisine est une nourriture fusion ; on peut aussi bien snacker, que prendre le thé avec des gâteux.
Le "Smoke House Deli"
Il faut aussi se balader pour découvrir des boutiques. Notamment celle de Lola's World, un magasin qui vend aussi bien de superbes écharpes, quelques chemises en coton que de la décoration de maison ou des vêtements modernes pour enfants. Les prix sont à l'avenant mais la qualité est au rendez-vous.
La boutique "Lola's World"
Boutique de carnets indiens à Hauz Khaz et "Co-operatives of SEWA"
Nappa Dori, de la petite maroquinerie de qualité
Nappa Dori,(qui signifie Cuir et lanière) est une marque indienne créée en 2010, spécialisée dans la petite maroquinerie, travaillant le cuir et le coton. Porte-monnaie, sacs en coton imprimés de photos indiennes, ceintures, carnets de note...Ici tout est fait à la main.
L'atelier Nappa Dori et ses malles/tables
Nous visitons d'ailleurs leur atelier pour voir le processus de fabrication. Une dizaine de personnes, ayant chacun une tâche définie participent à l'élaboration de chaque produit. L'un découpe les morceaux de cuir à l'emporte pièce ou à la main avec un décimètre, un second s'occupe de faire les trous, un autre pose la colle sur les pièces en cuir, enfin un quatrième s'attache à appliquer les pièces sur le sac. Une fabrication totalement artisanale et pourtant qui s'exporte dans les 4 coins du monde et plus particulièrement à Singapour, dans les boutiques de Camden en Angleterre, Mumbai...
Shahpur Jat, un quartier pour les robes de mariées !
Enfin direction Shahpur Jat, un autre quartier, qui fut créé dans un village du 14ème et qui maintenant fait partie des quartiers du Sud de Delhi également.
A l'identique de Hauz Khaz, mais en plus traditionnel, cet ancien village a été investi par les teinturiers, les couturiers spécialisés dans les robes d'apparat, de mariage. Ici vous trouverez tout ce qui peut composer la panoplie d'une future mariée. Aussi bien la robe, les châles, chaussures, sacs, bijoux, retouches etc...
Le quartier mode de ShahpurJat
S'engouffrer dans les petites ruelles pour découvrir ces fabricants est un vrai régal pour les yeux. Ici les robes rivalisent de couleurs, de chatoiements, de paillettes pour attirer la cliente. La boutique "Les Parisiennes" échappe un peu au lot des boutiques indiennes, proposant aussi bien quelques pièces "Vintage" assez contemporaines et modernes, qu'une ligne d'inspiration un peu plus indienne mais tout à fait européenne ainsi que de la maroquinerie. Les prix sont raisonnables (et nous craquons pour quelques pièces dont un manteau en pied de poule rouge et blanc étonnamment branché avec ses manches trois-quarts qui affiche 93 € et ses robes imprimées à 35 € .)
Boutique et café "Les Parisiennes"
Nous finissons au bar attablé pour recharger nos batteries, devant un masala chai fumant, produit local oblige. Car la boutique se prolonge d'un espace café, avec d'appétissants gâteaux.
Le comptoir du bar "Les Parisiennes"
Le prochain rendez-vous se situe dans le quartier de Lado Serai pour voir un designer connu en Inde et à l'étranger, Gaurav Jai Gupta et sa marque Akaaro, Josh Goraya dans le quartier de Noida ( ville nouvelle située dans l'état d'Utta Pradesh) enfin Rohet Gandhi et Rahul Khanna, deux designers très connus depuis 17 ans.
Il est assez extraordinaire de voir à quel point la créativité est au rendez-vous en Inde et notamment à Delhi.
Un brodeur
Un teinturier et un tailleur
De nombreux créateurs émergent depuis quelques année et se font remarquer non seulement en Inde mais aussi à l'étranger.
Leur point fort et point commun : le travail artisanal où chaque pièce est travaillée et fabriquée en fonction de la demande.
Une boutique indienne
Gaurav Jai Gupta, designer contemporain
Jeune, de taille petite, un bonnet sur la tête, il nous reçoit dans son studio, avec simplicité et se prête sans apprêt au jeu des questions.
Le designer Gaurav Gupta et des échantillons de sa collection
Sa marque créée en 2008, il lance sa première collection en 2011 pour la Fashion Week.
Issu de parents tissant le textile, il fut d'abord attiré par la musique, mais un hasard l'a amené à s'inscrire à la prestigieuse école de mode la NAEFT. Il continuera à St Martin's School à Londres, enfin à Paris chez Anat. Un parcours qui lui permet de devenir designer et de se différencier des autres étudiants. Ses matières de prédilection restent celles recyclables et naturelles comme le coton, la soie, le papier, mais il intègre aussi du métal.
Il a d'ailleurs travaillé pour Jimmy Choo et lancé Woolmark en Inde.
Une inspiration particulière
Collection Printemps/Eté 2015 de Gaurav Gupta
A la question "d'où trouvez-vous votre inspiration", sa réponse est assez étonnante. " Je m'inspire de films ou de musiques comme celles de Soko, un esprit parfois assez sombre, mais qui me plait. Il est vrai qu'en visualisant la vidéo concernant la chanson de Soko par exemple, le sujet est un peu particulier mais lui permet des réalisations assez étonnantes et réussies, qui trouvent le succès aussi bien auprès de sa clientèle indienne qu'au Japon, Londres, Espagne, États-Unis ou Hong Kong pour ne citer qu'eux.
Gaurav Gupta 'The Wink of Nyx', Collection présentée à la semaine de la mode Indienne 2014
Ici aussi la fabrication est totalement artisanale et demande plus de 6 mois pour réaliser une cinquantaine de vêtements. Tout est fait en fonction de ses idées qui viennent souvent au fur et à mesure. Il achète son coton, sa soie dans différentes régions et les tissent sur un métier à tisser, comme il y en avait autrefois. Véritable méthode à l'ancienne, lui permettant au fur et à mesure de créer son tissu en fonction de ses "visions" ! 40 personnes travaillent pour lui et encore une fois nous voyons comment la méthode indienne, qui est artisanale fonctionne et crée des designers appréciés aussi bien en Inde qu'à l'étranger.
Un métier à tisser
Cela donne des robes en soie et métal de coupe droite faites d'une seule pièce, des ensembles haut pantalons larges ou à plis, des manteaux en soie de style indien. Mais la coupe reste européenne malgré tout.
Collection Printemps/Eté 2015 de Gaurav Gupta
En repartant nous avons la surprise de voir la nuit tomber rapidement et le froid nous surprendre. Vite nous rentrons dans notre cocon douillet, important de retrouver un espace luxueux et apaisant après le grouillement et le bruit incessant de la ville.
Cocon douillet de la Taj Club Room
Salle de bain de la suite présidentielle
Après une douche revigorante et nécessaire, notre choix pour ce soir se portera sur le restaurant japonais, Wasabi Morimoto. Agréable de pouvoir choisir entre 6 restaurants au sein de l’Hôtel, ce qui évite d'avoir à ressortir et à affronter les embouteillages, qui ici existent de jour comme de nuit.
Demain est un autre jour !
Le restaurant "Wasabi" au Taj Mahal
Au restaurant "Wasabi Taj Mahal" : service de saké, "Aona goma Ae" : épinard à la sauce de cacahuète, assortiment de tempuras et sushis.
Ambiance moderne et tamisée au Wasabi Restaurant
Balade dans le « Old Delhi »
Après une nuit reposante, nous sommes fraîches et disposées pour affronter le Old Delhi, en réalité le vrai Delhi, qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte.
Aujourd'hui notre guide Anubhav, dirige une petite société qui propose de faire découvrir d'une manière originale aux touristes, l'art culinaire indien, l'aspect Street Food dans le Old Delhi .
Un restaurant de rue
Cette découverte des cuisiniers de rue appelés "bawarchis" se fait en rickshaw. Véritable sport pour ces hommes qui pédalent, car il faut passer par des dédales de rues grouillantes où à chaque instant, nous avons l'impression que nous allons nous faire heurter ou renverser ! Un grouillement de monde, un trafic frénétique qui voit une légion de voitures, charrettes, enchevêtrées dans une nuée bourdonnante où se mêlent rickshaws, bus Tata, motos, et vélos. Partout résonnent des klaxons intempestifs !
Dans les rues de Delhi, boites à lettres et taxis Rickshaw traditionnels
Anubahv nous conseille de goûter à cette cuisine de rue et devant notre réticence nous rappelle juste quelques précautions élémentaires pour éviter de tomber malade. A savoir, ne tester ni oignon ni salade ou fruit épluché et rien qui soit fait avec de l'eau. Enfin se laver les mains avant de manger. Conseils de bon sens !
Ici tout est frais du jour, l'indien mangeant toute la journée. Et ce qui n'est pas consommé du jour est jeté.
Un boucher
Quelques desserts sucrés à goûter !
Cuisson des Jalebi Wala et marchand de feuilles de bétel à mâcher
Effectivement nous osons, avec lui il faut bien le dire goûter à des desserts comme le "Daulat Ki Chaat", un met sucré d'hiver composé de lait, crème et de safran, préparé par des indiens qui viennent d'Utta Pradesh pour le vendre.
Le Jalebi Wala, autre dessert sucré, à base de farine, d'huile et de beurre clarifié. Bonjour les calories ! Cette échoppe est réputée pour cuisiner les meilleurs Jalebi Wala de Delhi !
Fabrication de gâteaux et alléchants Jalebi Wala
Sur certains étals nous voyons des espèces de bulles de pâte qui donnent envie, mais notre guide nous déconseille de les goûter. Car à l'intérieur de la pâte, il y a une espèce de bouillon (qui dit bouillon dit eau et donc germes !)
Les gâteaux Panu Pani
Un restaurant de rue réputé
Après avoir grignoté ces quelques produits, Anubhav nous conduit au meilleur restaurant de rue de Delhi,Karim's situé au bout d'une ruelle face à la porte sud de la Jama Masjid !
Le restaurant Karim's
Connu des locaux ce restaurant légendaire (1913) ne cuisine que des plats mughlais avec de la viande poulet agneau, et propose différentes sortes de pain.
Plats généreux chez Karim's
Enfin l'après-midi sera consacré à la philosophie sikkiste et son temple Guruwara Sis Ganj.
Bienvenue au Temple Sisganj
Un temple étonnant qui sert des repas toute l'année, et accepte toutes les religions.
Fidèles allant prier au temple Sikh
Basé sur le volontarisme, chacun apporte de la nourriture qui sera cuisinée dans un espace consacré. Il sera servi ensuite à l'ensemble des nécessiteux qui peuvent passer leurs journées au temple et prendre tous leurs repas dans une espèce de cantine appelée Langar Hall. Ici on ne quémande pas et l'individu est respecté et servi.
Cuisine communautaire au temple Sikh
Il y a 2% de sikhs en Inde. Cette religion fut fondée par un hindouiste Nanak, au 15ème siècle pour trouver une voie plus humanitaire et plus égalitaire pour combattre les conversions forcées par l'Islam.
La salle des prières
Enfin le shopping !
Le quartier de la mode
Enfin le dernier jour est consacré au shopping. Il y a de quoi faire !
Le marché Khan est à voir impérativement, car il recèle de nombreuses adresses et de boutiques pour les shoppeuses et addicts. Contrairement à une idée reçue, il y a beaucoup de choses à voir et à faire à Delhi, une ville qui bouge et se développe sur tous les fronts.
Le marché Khan
D'après les designers, Delhi est devenue un Fashion Hub, et l'art rejoint la mode. D'ailleurs Rohet Gandhi et Rahul Khanna ont ouvert une galerie d'art et de mode, qui relient les passerelles entre ces deux mondes.
Deux mondes à découvrir le temps d’un long week-end ! mais le visiteur, peut , au détour d’une coursive secrète ou en montant par le monumental escalier porté par des balustrades se replonger dans l’inde légendaire, et découvrir le faste d’antan
Mars 2015
Par Katya PELLEGRINO