Paris et Calais célèbrent le Centenaire de Rodin
L'année 2017 marque le centième anniversaire de la mort d'Auguste Rodin, plus grand sculpteur français de la seconde moitié du 19ème siècle et père de la sculpture moderne. Pour lui rendre hommage dans le cadre de ce Centenaire, le Musée Rodin Paris et le Musée des beaux-arts de Calais proposent deux expositions inédites.
Kiefer Rodin
Le Musée Rodin de Paris frappe fort en donnant carte blanche à Anselm Kiefer, artiste plasticien allemand dont l'atelier de 35 000m2 fut l'ancien dépôt logistique de la Samaritaine, célèbre pour son combat contre le nazisme, pour ses oeuvres évoquant la Shoah et pour son attachement à la Kabbale. Du 14 mars au 22 octobre 2017, il investira la salle d'exposition du musée pour présenter une série de vitrines inédites. L'exposition mettra essentiellement l'accent sur les similitudes entre les deux artistes, passionnés par les matières, l'héritage du passé, la quête de la vérité et les mutations. En écho à cette présentation, le parcours du musée sera modifié afin d’exposer pour la première fois des plâtres de Rodin totalement méconnus.
Le Baiser dans l'Art de la fin du XIXe siècle à nos jours... De Rodin à Warhol
Du 8 avril au 17 septembre 2017, Le Musée des beaux-arts de Calais rend hommage à Auguste Rodin et à son Baiser de 1887 à travers le regard d'artistes internationaux tels que Warhol, Brancusi, Le Corbusier, Jacques Monory, Ange Leccia, Douglas Gordon ou encore Orlan. Au programme, un belle diversité de disciplines artistiques entre sculptures, installations, cinéma, peintures, street-art, bande-dessinée et photographies. Pour la petite histoire, le Baiser représente à l’origine Paolo et Francesca, personnages issus de La Divine Comédie de Dante. Tués par le mari de Francesca qui les avait surpris en train de s’embrasser, les deux amoureux furent condamnés à errer dans les Enfers. Après dix ans d'attente et de réflexion avant livraison, Rodin livre à l'Etat Français en 1898, une version agrandie en marbre de sa célèbre sculpture qu'il accepte enfin d'exposer et qu'il appelle "son grand bibelot" en hommage à Balzac.
Janvier 2017
Par La rédaction
