Le pouvoir des fleurs
Le Musée de la Vie Romantique vous donne rendez-vous du 26 avril au 1er octobre 2017 pour une exposition consacrée à Pierre-Joseph Redouté, pionnier de la peinture florale surnommé "le Raphaël des Fleurs".
Fleurs et jardins
Pour ceux qui l'ignorent, le musée du 9ème arrondissement est un lieu incontournable de la capitale avec son jardin bucolique où prendre un thé et une tarte, son cabinet de bijoux, son salon George Sand et son adorable petit salon bleu. En collaboration avec le Muséum national d'Histoire naturelle, le musée de la Vie Romantique organise pour la première fois en France, une exposition consacrée au peintre floral Pierre-Joseph Redouté et à son influence. Ce peintre botaniste féru de roses a contribué à l'âge d'or des sciences naturelles et a collaboré avec les plus grands naturalistes de son époque en classant et identifiant des plantes rapportées des quatre coins du monde. Il reproduisait ensuite les fleurs sur des vélins précieux, à l'aquarelle, combinant talent artistique et rigueur scientifique. Egalement professeur, éditeur et graveur, il est peintre pour l'impératrice Joséphine et Marie-Amélie de Bourbon, princesse de Naples et de Sicile. Sans oublier la reine Marie-Antoinette qui l'introduit à la cour de Versailles et lui accorde le titre de dessinateur et peintre du Cabinet de la Reine.
C'est à cette époque que le langage des fleurs devient très populaire et encourage les dames à accessoiriser leurs tenues vestimentaires avec des bijoux, éventails et détails fleuris, reflets de leur passion botanique. Papiers peints et porcelaines fleuris s'invitent également dans les cours et, une "classe de la Fleur" destinée à l'industrie lyonnaise de la soie voit le jour au début du 19ème siècle alors qu'un "Salon des Fleurs" met à l'honneur ce véritable genre pictural. L'exposition présente plus de 250 peintures, objets d'art, aquarelles et vélins très fragiles qui sont présentés suivant un accrochage en partie renouvelé en trois "saisons". Ces oeuvres proviennent de nombreuses collections publiques françaises (Louvre, Beaux-Arts de Lyon, musée Fabre de Montpellier...) et belges.
Avril 2017
Par La rédaction