L'art à la mer
Il y a sûrement de la qualité, mais en tout cas la quantité est là. A bord du Queen Mary II, plus de 5.000 œuvres d'art sont exposées. C'est la société néerlandaise Onderneming & Kunst (Entreprise & Art) qui a été chargée de rassembler les pièces de la collection. En tout, 128 artistes originaires de 16 pays différents ont été sollicités pour réaliser 565 œuvres originales sur commande, 190 oeuvres d'art graphique et 3.500 estampes en édition limitée pour les cabines. La décoration générale du navire, avec un je ne sais quoi de "british", s'inspire de celle des paquebots des années 1930.
Exactement ce que le Roi-Soleil avait fait en son temps pour Versailles...
La Cunard qui possède le Queen Mary II, l'a doté d'une collection d'œuvres d'art. Ces oeuvres se caractérisent dans leur ensemble par leur modernité.
La société Onderneming & Kunst a ainsi commandé 300 œuvres originales, créées tout spécialement pour le bateau par plusieurs artistes mondialement connus.
Après tout, c'est exactement ce que le Roi-Soleil avait fait en son temps pour Versailles... Le plus grand paquebot du monde, soleil de la flotte de Cunard, est ainsi dignement décoré. Le trait le plus frappant de cette ornementation n'en demeure pas moins une tendance au gigantisme, en accord il est vrai avec la taille et les ambitions du plus gros paquebot du monde.
Des ares et des ares d'oeuvres d'art...
Ces œuvres comprennent des statues de verre et de bronze ainsi que d'immenses fresques, des peintures à l'huile, des aquarelles, des mosaïques, des sculptures, entre autres.
La compagnie révèle qu'une sculpture monumentale "mesurant près de 13.716 m2, une tapisserie de 9.144 m2, un certain nombre de peintures à l'huile mesurant chacune entre 7.620 et 9.144 m2, plusieurs ensembles de sculptures en bronze gigantesques et un plafond peint en trompe-l'œil constituent les éléments phares de la collection d'œuvres d'art du paquebot."
De plus, la société néerlandaise a fourni environ 4.000 estampes en édition limitée qui sont destinées aux cabines et aux montées d'escaliers.
Les phares qui éclairent le bateau
Si l'on peut noter une prééminence néerlando-anglo-saxonne dans l'ensemble présenté, il n'est cependant pas illégitime de classer ces oeuvres, pour la plupart, dans le style "WorldArt".
Il ne s'agit pas tant là d'une référence à la notion de transnationalité au sens propre du terme, mais de l'expression d'une culture qui pour la première fois au monde transcende les frontières et les cultures locales. Infusé par les médias modernes, télévisions et Internet, bien sûr, mais aussi festivals, congrès, réseaux universitaires et, last but not least, les canaux subtils du marketing, le WorldArt a trouvé avec le Queen Mary II un vecteur porteur symbolique qui sillonne le monde en croisières de bonheur perpétuel.
Voici une liste fournie par Cunard des "oeuvres phares" qui éclairent le bateau :
La tapisserie style Gobelin tissée main par l'artiste néerlandaise Barbara Broekman
Les panneaux sculptés des allées centrales par les artistes britanniques Gonzales et Harms
Les panneaux en verre églomisé des allées centrales par l'artiste américain Christianson Lee
Les panneaux sculptés des allées centrales par les britanniques DKT
Les panneaux en verre églomisé des allées centrales par l'américain Bolae
Le revêtement mural réalisé par l'artiste britannique Ian Cairnie
Les panneaux en bronze sculptés par l'artiste britannique John Mc Kenna
Les robes en verre grandeur nature par l'artiste néerlandaise Patula Berm
Les sculptures de planètes et de constellations par l'artiste britannique Matthew Wurr
Les collages numériques du néerlandais Harald Vlugt imprimés sur le rideau de scène
Les paysages de l'artiste américain Charles Wildbank
Les statues grandeur nature de femmes par l'artiste suisse Stan Wys
Le panneau en mosaïque par l'artiste britannique Chrissie Pearcy
Le plafond peint du "Winter Garden" par l'artiste britannique Ian Cairnie
La fontaine de verre, mylar et métal par l'américain Bolae et le studio français Dulivial
La tenture en trévire tissée main sur un cadre en aluminium par le britannique Ptolemy Mann
Les sculptures abstraite en marbre avec une cascade de l'artiste néerlandais Ans Hey
Les coquillages sculptés en marbre de l'artiste canadien Michael Binkley
Le modèle réduit de Queen Mary 2 par l'artiste néelandais Henk Brandwijk
Ces oeuvres du WorlArt, les croisiéristes les retrouvent, ci et là, sur le bateau au détour de leurs promenades, mais ils peuvent aussi aller s'asseoir dans un des fauteuils de la galerie d'art qui est à leur disposition, et profiter de quelques unes des 190 oeuvres d'art graphique que la Cunard met à leur disposition.
La Cunard qui possède le Queen Mary II, l'a doté d'une collection d'œuvres d'art. Ces oeuvres se caractérisent dans leur ensemble par leur modernité.
La société Onderneming & Kunst a ainsi commandé 300 œuvres originales, créées tout spécialement pour le bateau par plusieurs artistes mondialement connus.
Après tout, c'est exactement ce que le Roi-Soleil avait fait en son temps pour Versailles... Le plus grand paquebot du monde, soleil de la flotte de Cunard, est ainsi dignement décoré. Le trait le plus frappant de cette ornementation n'en demeure pas moins une tendance au gigantisme, en accord il est vrai avec la taille et les ambitions du plus gros paquebot du monde.
Des ares et des ares d'oeuvres d'art...
Ces œuvres comprennent des statues de verre et de bronze ainsi que d'immenses fresques, des peintures à l'huile, des aquarelles, des mosaïques, des sculptures, entre autres.
La compagnie révèle qu'une sculpture monumentale "mesurant près de 13.716 m2, une tapisserie de 9.144 m2, un certain nombre de peintures à l'huile mesurant chacune entre 7.620 et 9.144 m2, plusieurs ensembles de sculptures en bronze gigantesques et un plafond peint en trompe-l'œil constituent les éléments phares de la collection d'œuvres d'art du paquebot."
De plus, la société néerlandaise a fourni environ 4.000 estampes en édition limitée qui sont destinées aux cabines et aux montées d'escaliers.
Les phares qui éclairent le bateau
Si l'on peut noter une prééminence néerlando-anglo-saxonne dans l'ensemble présenté, il n'est cependant pas illégitime de classer ces oeuvres, pour la plupart, dans le style "WorldArt".
Il ne s'agit pas tant là d'une référence à la notion de transnationalité au sens propre du terme, mais de l'expression d'une culture qui pour la première fois au monde transcende les frontières et les cultures locales. Infusé par les médias modernes, télévisions et Internet, bien sûr, mais aussi festivals, congrès, réseaux universitaires et, last but not least, les canaux subtils du marketing, le WorldArt a trouvé avec le Queen Mary II un vecteur porteur symbolique qui sillonne le monde en croisières de bonheur perpétuel.
Voici une liste fournie par Cunard des "oeuvres phares" qui éclairent le bateau :
Ces oeuvres du WorlArt, les croisiéristes les retrouvent, ci et là, sur le bateau au détour de leurs promenades, mais ils peuvent aussi aller s'asseoir dans un des fauteuils de la galerie d'art qui est à leur disposition, et profiter de quelques unes des 190 oeuvres d'art graphique que la Cunard met à leur disposition.
Août 2004
Par Yves CALMEJANE