Un nouveau Club à l'Ile Maurice : La Plantation Albion
Le Club Med confirme une fois de plus son positionnement haut de gamme avec l'ouverture en août 2007 de son nouvel établissement classé "hors catégorie", la Plantation Albion, sur la côte Ouest de l'Ile Maurice. Avec son concept " Plaisir de vivre l'exceptionnel ", il rejoint la lignée des nouveaux villages comme le Riad de Marrakech ou le très beau voilier Club Med, alliance d'élégance et de simplicité. Ce projet d'envergure a été confié aux architectes Marc Hertrich et Nicolas Adnet, du cabinet MarcHertrich. Rencontre.
Quel a été le thème principal de ce nouveau village haut de gamme ?
"Pour ce programme en cours depuis trois ans, les seules consignes données furent authenticité, couleur et convivialité.
En présentant notre projet, nous avons mis l'accent sur un village avec une âme, bien dans sa modernité, recelant une histoire, celle de l'île, et une identité propre au Club.
Le fil conducteur consistait à renforcer l'esprit de l'île, en puisant dans ses ressources mauriciennes. Nous avons ainsi joué sur le mélange des cultures tout en mettant en exergue la carte de l'authenticité et du savoir-faire local. Tout cela mâtiné d'un esprit contemporain et moderne.
Nous avons également travaillé avec un architecte mauricien, Jean-Michel d'Unienville, personnage haut en couleur, qui a ajouté une empreinte locale."
Un village authentique et nature
Posé autour d'un champ de cannes à sucre, et le long d'une plage de sable blanc, le Club s'appuie sur cet environnement naturel. La paysagiste, Isabelle Linsky, originaire du Sud-Ouest, a joué sur cette authenticité, préservant arbres et végétation exotiques, traduisant dans les jardins alentours, cet esprit " sauvage ".
Rien de spectaculaire dans l'architecture plutôt horizontale, noyée dans la végétation, mais un jeu d'échelles qui conserve un aspect humain, élégant et discret. Ici, l'ostentatoire n'est pas de mise.
Façades kaki et beige (rappelant la terre), toits de chaume pour les bâtiments publics, toits de tôle verte pour l'hébergement : les codes mauriciens ont été repris. De même, ardoises noires, bleutées, bois naturel, béton gris bouchardé (martelé) et pierres de lave se retrouvent par touches, dans les lieux publics ou dans les chambres et suites. Toujours dans un souci d'authenticité.
Le crédo " libre circulation entre les différents bâtiments, bien-être et simplicité " a été respecté. Les espaces sont ouverts afin de permettre au client de faire ce qu'il veut, sans contrainte et en toute liberté.
Chambres et suites mâtinées d'ambiance créole
Le client dispose de chambres standard, (40 m²), de chambres de luxe (50 m²), toutes prolongées d'une terrasse. Les suites de 70 m², pieds dans l'eau, sont, elles, agrémentées de jardin et patio. Comble du luxe, des villas privatives offrent des prestations très haut de gamme. Le luxe et l'intimité.
La décoration affiche une partition locale, revisitée de notes contemporaines, dans un écrin de cocon blanc, ponctué de touches roses, pour un esprit plus tonique.
Tout s'est joué sur les détails, libres et aléatoires, aussi bien dans les chambres que dans les lieux publics. Un fauteuil de planteur, une coiffeuse d'inspiration chinoise, des persiennes en bois acajou ou un tableau mural orné de silhouettes indiennes : la décoration distille une ambiance authentique et apaisante dans les chambres.
Même les salles de bain sont sous le charme, exhibant des baignoires aux pieds galbés, le tout mâtiné d'un charme créole. Dans les suites, teintes naturelles et matières tressées prennent le relais. Mobilier hollandais, tableaux brodés, tables sculptées en forme de nénuphar, sièges en rotin tressé expriment un esprit colonial et Art-Déco.
Comme le confirme Marc Hertrich "l'aspect meublant a pris le dessus sur le côté décoration pure."
Lieux thématisés
"Pour exprimer la pluralité de l'Ile Maurice, nous avons créé des espaces thématiques en respectant le fil conducteur ainsi que la libre-circulation du lieu ", précise Nicolas Adnet. "
Le Pavillon Africain, avec son mobilier en rotin local, ses colonnes bouchardées supportant le toit de chaume sur fond de couleur turquoise. Le Bar en forme de huit, dont l'avant évoque la forme du célèbre Banyan tree et ses fauteuils laqués blanc façon coquille. Lobby orné de son grand mur en nacre blanche et de son desk en pierre de lave. Amphithéâtre conçu comme un entrepôt, habillé d'un rideau de rubans multicolores. L'ensemble évoquant toujours l'île Maurice et son histoire."
Un des restaurants a été dédié aux éléments naturels (eau, feu, terre, air) et chaque salle consacrée à un thème, est associée à un élément sculptural.
" Pour l'eau, par exemple, nous avons conçu un mobile alternant branche de bois flotté et cailloux de la plage, sur fond de charpente turquoise " précise Marc Hertrich. " Le deuxième mobile exprime une ambiance créole, avec un exercice de couleurs noir et blanc, souligné une fois de plus de notes fuchsias, en rappel avec la flore. "
La clé de voûte du Club, le Spa
La clé de voûte du nouveau Club de l'île Maurice reste le Spa, au bord de l'eau et immergé dans la nature.
"Au total, 1000 m² de bien-être où les hôtes pourront vivre différentes expériences axées sur la détente et la relaxation, sous l'égide des Cinq Mondes," confirme Nicolas Adnet.
" Nous avons souhaité une architecture de style horizontal, dégageant une atmosphère zen, avec un cheminement monastique pour accéder aux cases qui dispensent les soins." Galets blancs au sol, filets d'eau, tiges de bambou le long du chemin, murs de pierre de lave, toits de chaume et un îlot central complètent ce nouvel Eden du Club.
Gageons que celui-ci saura séduire une nouvelle clientèle attachée au bien-être et à l'authenticité.
"Pour ce programme en cours depuis trois ans, les seules consignes données furent authenticité, couleur et convivialité.
En présentant notre projet, nous avons mis l'accent sur un village avec une âme, bien dans sa modernité, recelant une histoire, celle de l'île, et une identité propre au Club.
Le fil conducteur consistait à renforcer l'esprit de l'île, en puisant dans ses ressources mauriciennes. Nous avons ainsi joué sur le mélange des cultures tout en mettant en exergue la carte de l'authenticité et du savoir-faire local. Tout cela mâtiné d'un esprit contemporain et moderne.
Nous avons également travaillé avec un architecte mauricien, Jean-Michel d'Unienville, personnage haut en couleur, qui a ajouté une empreinte locale."
Un village authentique et nature
Posé autour d'un champ de cannes à sucre, et le long d'une plage de sable blanc, le Club s'appuie sur cet environnement naturel. La paysagiste, Isabelle Linsky, originaire du Sud-Ouest, a joué sur cette authenticité, préservant arbres et végétation exotiques, traduisant dans les jardins alentours, cet esprit " sauvage ".
Rien de spectaculaire dans l'architecture plutôt horizontale, noyée dans la végétation, mais un jeu d'échelles qui conserve un aspect humain, élégant et discret. Ici, l'ostentatoire n'est pas de mise.
Façades kaki et beige (rappelant la terre), toits de chaume pour les bâtiments publics, toits de tôle verte pour l'hébergement : les codes mauriciens ont été repris. De même, ardoises noires, bleutées, bois naturel, béton gris bouchardé (martelé) et pierres de lave se retrouvent par touches, dans les lieux publics ou dans les chambres et suites. Toujours dans un souci d'authenticité.
Le crédo " libre circulation entre les différents bâtiments, bien-être et simplicité " a été respecté. Les espaces sont ouverts afin de permettre au client de faire ce qu'il veut, sans contrainte et en toute liberté.
Chambres et suites mâtinées d'ambiance créole
Le client dispose de chambres standard, (40 m²), de chambres de luxe (50 m²), toutes prolongées d'une terrasse. Les suites de 70 m², pieds dans l'eau, sont, elles, agrémentées de jardin et patio. Comble du luxe, des villas privatives offrent des prestations très haut de gamme. Le luxe et l'intimité.
La décoration affiche une partition locale, revisitée de notes contemporaines, dans un écrin de cocon blanc, ponctué de touches roses, pour un esprit plus tonique.
Tout s'est joué sur les détails, libres et aléatoires, aussi bien dans les chambres que dans les lieux publics. Un fauteuil de planteur, une coiffeuse d'inspiration chinoise, des persiennes en bois acajou ou un tableau mural orné de silhouettes indiennes : la décoration distille une ambiance authentique et apaisante dans les chambres.
Même les salles de bain sont sous le charme, exhibant des baignoires aux pieds galbés, le tout mâtiné d'un charme créole. Dans les suites, teintes naturelles et matières tressées prennent le relais. Mobilier hollandais, tableaux brodés, tables sculptées en forme de nénuphar, sièges en rotin tressé expriment un esprit colonial et Art-Déco.
Comme le confirme Marc Hertrich "l'aspect meublant a pris le dessus sur le côté décoration pure."
Lieux thématisés
"Pour exprimer la pluralité de l'Ile Maurice, nous avons créé des espaces thématiques en respectant le fil conducteur ainsi que la libre-circulation du lieu ", précise Nicolas Adnet. "
Le Pavillon Africain, avec son mobilier en rotin local, ses colonnes bouchardées supportant le toit de chaume sur fond de couleur turquoise. Le Bar en forme de huit, dont l'avant évoque la forme du célèbre Banyan tree et ses fauteuils laqués blanc façon coquille. Lobby orné de son grand mur en nacre blanche et de son desk en pierre de lave. Amphithéâtre conçu comme un entrepôt, habillé d'un rideau de rubans multicolores. L'ensemble évoquant toujours l'île Maurice et son histoire."
Un des restaurants a été dédié aux éléments naturels (eau, feu, terre, air) et chaque salle consacrée à un thème, est associée à un élément sculptural.
" Pour l'eau, par exemple, nous avons conçu un mobile alternant branche de bois flotté et cailloux de la plage, sur fond de charpente turquoise " précise Marc Hertrich. " Le deuxième mobile exprime une ambiance créole, avec un exercice de couleurs noir et blanc, souligné une fois de plus de notes fuchsias, en rappel avec la flore. "
La clé de voûte du Club, le Spa
La clé de voûte du nouveau Club de l'île Maurice reste le Spa, au bord de l'eau et immergé dans la nature.
"Au total, 1000 m² de bien-être où les hôtes pourront vivre différentes expériences axées sur la détente et la relaxation, sous l'égide des Cinq Mondes," confirme Nicolas Adnet.
" Nous avons souhaité une architecture de style horizontal, dégageant une atmosphère zen, avec un cheminement monastique pour accéder aux cases qui dispensent les soins." Galets blancs au sol, filets d'eau, tiges de bambou le long du chemin, murs de pierre de lave, toits de chaume et un îlot central complètent ce nouvel Eden du Club.
Gageons que celui-ci saura séduire une nouvelle clientèle attachée au bien-être et à l'authenticité.
Janvier 2010
Par Katya PELLEGRINO