L'Empereur de Huê : Le Vietnam vu de la ville rose
Bien loin des confits de canard, des foies gras poêlés et autres salades landaises, à dix milles lieues des rives du Mékong, Toulouse peut se targuer d'abriter une excellente adresse vietnamienne. Avis aux amateurs de mets relevés !
Comme là-bas dis !
Pas question de glutamate pour réhausser le goût à L'Empereur de Huê ! Ici, la gastronomie est naturelle, familiale (papa, maman puis à présent Sarah, leur fille, aux fourneaux), typique et fraîche. Une ode à la cuisine de Huê, dernière capitale impériale du Vietnam, où l'on apprécie des plats plus poivrés et pimentés qu'aux alentours. La rupture avec les clichés asiatiques ne s'arrête pas là. Le décor se veut sobre et élégant avec ses tables en chêne wengé, ses sièges en bois tressé et ses suspensions rouges et carrées, nous épargnant les éternels paysages lénifiants et les lustres clinquants...! Dernière impertinence : la carte des desserts, qui d'habitude fait cruellement défaut. Elle s'avère ici fort attrayante. Riz rouge et blanc au lait de coco, tuile de sésame blanc et noir, sorbet mangue, Brownie, caramel laitier, glace à la noix de coco ou Bananes frécinettes poêlées aux épices, crème glacée à l'anis étoilé nous prouvent qu'il existe bien une alternative aux litchees et aux perles coco. Nous voilà rassurés !
14 au Gault & Millau
Il n'est pas un guide local qui ne se fasse l'écho de cette adresse et pour cause, de l'entrée au dessert, la carte et le menu (33 €) s'avèrent remarquables. Que ce soit la Salade de fleur de bananier au canard rôti, la Salade de mangue verte aux crevettes, les Crevettes au gingembre et légumes croquants ou encore les Calamars sautés à l'ail, les suggestions titillent indiscutablement nos papilles et la qualité est encore au-deçà de nos espérances. Les parisiens, eux, désespèrent : que n'ont-ils pas ouvert à Paris ?
Pas question de glutamate pour réhausser le goût à L'Empereur de Huê ! Ici, la gastronomie est naturelle, familiale (papa, maman puis à présent Sarah, leur fille, aux fourneaux), typique et fraîche. Une ode à la cuisine de Huê, dernière capitale impériale du Vietnam, où l'on apprécie des plats plus poivrés et pimentés qu'aux alentours. La rupture avec les clichés asiatiques ne s'arrête pas là. Le décor se veut sobre et élégant avec ses tables en chêne wengé, ses sièges en bois tressé et ses suspensions rouges et carrées, nous épargnant les éternels paysages lénifiants et les lustres clinquants...! Dernière impertinence : la carte des desserts, qui d'habitude fait cruellement défaut. Elle s'avère ici fort attrayante. Riz rouge et blanc au lait de coco, tuile de sésame blanc et noir, sorbet mangue, Brownie, caramel laitier, glace à la noix de coco ou Bananes frécinettes poêlées aux épices, crème glacée à l'anis étoilé nous prouvent qu'il existe bien une alternative aux litchees et aux perles coco. Nous voilà rassurés !
14 au Gault & Millau
Il n'est pas un guide local qui ne se fasse l'écho de cette adresse et pour cause, de l'entrée au dessert, la carte et le menu (33 €) s'avèrent remarquables. Que ce soit la Salade de fleur de bananier au canard rôti, la Salade de mangue verte aux crevettes, les Crevettes au gingembre et légumes croquants ou encore les Calamars sautés à l'ail, les suggestions titillent indiscutablement nos papilles et la qualité est encore au-deçà de nos espérances. Les parisiens, eux, désespèrent : que n'ont-ils pas ouvert à Paris ?
Octobre 2007
