La Villa Didon : Un choc de cultures
L'histoire fait parfois bien les choses. C'est grâce à la concupiscence et à la démesure d'un roi, que Carthage doit sa naissance et la Villa Didon son destin.
En ce lieu le passé et le présent se retrouvent au cœur du parc mythologique de Carthage.
Véritable balcon sur la mer, cet hôtel contemporain et design, doit sa création à Mongi Loukil, son propriétaire, un amoureux de la déesse phénicienne. "Concevoir ce type d'hôtel à Carthage - confirme t-il - ne se fait pas à la légère. L'environnement, l'écho de l'histoire et le rappel de la légende, imposaient un respect de l'esprit des lieux."
N'oublions pas qu'Elyssa, aussi surnommée Didon, s'immola par le feu pour rester fidèle à la parole donnée à son époux.
En ce lieu le passé et le présent se retrouvent au cœur du parc mythologique de Carthage.
Véritable balcon sur la mer, cet hôtel contemporain et design, doit sa création à Mongi Loukil, son propriétaire, un amoureux de la déesse phénicienne. "Concevoir ce type d'hôtel à Carthage - confirme t-il - ne se fait pas à la légère. L'environnement, l'écho de l'histoire et le rappel de la légende, imposaient un respect de l'esprit des lieux."
N'oublions pas qu'Elyssa, aussi surnommée Didon, s'immola par le feu pour rester fidèle à la parole donnée à son époux.
Style minimaliste et dépouillé
Le choix délibéré d'un style minimaliste et épuré à la limite du dépouillement, dû à Philippe Boisselier, a fini par s'imposer.
Volumes, espaces et architecture sobre ont été privilégiés, tandis que d'immenses baies vitrées se déploient dans le hall, laissant voir la mer au loin.
Les lignes droites rehaussées de marbre blanc, de gris minéral ou de granit noir, présentes sur les murs et les sols de la réception, évoquent quant à elles les différentes phases de la journée. Quelques taches rouges - mobilier design, paroi vitrée de l'ascenseur - symbolisant la montée de l'âme d'Elyssa, se succèdent dans le hall ouvert sur l'extérieur.
Plus loin, un artiste tunisien, Rachid Koraichi, a mis sa touche en animant l'entrée de somptueuses toiles bannières en soie naturelle teinte, représentant les quatre saisons.
A l'entrée du lobby, des tabourets "Spaghetti" de Giandomenica Belotti encadrent un long bar aux parois en verre dépoli, lumineux la nuit. Celui-ci fait face à des méridiennes mauves, signées Francesco Rota, accolées à un mur où le mot "Didon" en lettres puniques s'inscrit sur d'immenses tableaux de cuir sombre.
Là, rien que pour le plaisir essayez le "cocktail Carthage Saphir" où à la saveur amère du schweppes se mêlent la coriandre et les baies de genièvre adoucies par un sirop de violette.
Un déploiement de sophistication dans les suites
L'hôtel surprend, mais le lieu, l'histoire et le site fascinent.
Jamais un établissement n'a déployé autant de sophistication dans son fonctionnement : Portes coulissantes pour les suites et commande centralisée, avec une carte, pour la lumière; salle de bain surélevée et intégrée à la chambre, vasque rectangulaire en marbre adossée à la baie, vue panoramique plongeant sur la mer, équipement high-tech dernier cri, chaises transparentes signées Starck et sur le côté de la porte extérieure de la chambre, une paroi vitrée colorée rappelant la couleur du jeté de lit.
...et le 7ème Spoon
Pour couronner ce lieu exceptionnel, Mongi Loukil a fait appel à Alain Ducasse pour créer le 7ème Spoon - une déclinaison de verre et d'acier - au sein de son hôtel.
Celui-ci propose une cuisine du monde - Italie, Andalousie, Provence, Maghreb - où la Méditerranée et la Tunisie sont des hôtes de choix.
Le choix délibéré d'un style minimaliste et épuré à la limite du dépouillement, dû à Philippe Boisselier, a fini par s'imposer.
Volumes, espaces et architecture sobre ont été privilégiés, tandis que d'immenses baies vitrées se déploient dans le hall, laissant voir la mer au loin.
Les lignes droites rehaussées de marbre blanc, de gris minéral ou de granit noir, présentes sur les murs et les sols de la réception, évoquent quant à elles les différentes phases de la journée. Quelques taches rouges - mobilier design, paroi vitrée de l'ascenseur - symbolisant la montée de l'âme d'Elyssa, se succèdent dans le hall ouvert sur l'extérieur.
Plus loin, un artiste tunisien, Rachid Koraichi, a mis sa touche en animant l'entrée de somptueuses toiles bannières en soie naturelle teinte, représentant les quatre saisons.
A l'entrée du lobby, des tabourets "Spaghetti" de Giandomenica Belotti encadrent un long bar aux parois en verre dépoli, lumineux la nuit. Celui-ci fait face à des méridiennes mauves, signées Francesco Rota, accolées à un mur où le mot "Didon" en lettres puniques s'inscrit sur d'immenses tableaux de cuir sombre.
Là, rien que pour le plaisir essayez le "cocktail Carthage Saphir" où à la saveur amère du schweppes se mêlent la coriandre et les baies de genièvre adoucies par un sirop de violette.
Un déploiement de sophistication dans les suites
L'hôtel surprend, mais le lieu, l'histoire et le site fascinent.
Jamais un établissement n'a déployé autant de sophistication dans son fonctionnement : Portes coulissantes pour les suites et commande centralisée, avec une carte, pour la lumière; salle de bain surélevée et intégrée à la chambre, vasque rectangulaire en marbre adossée à la baie, vue panoramique plongeant sur la mer, équipement high-tech dernier cri, chaises transparentes signées Starck et sur le côté de la porte extérieure de la chambre, une paroi vitrée colorée rappelant la couleur du jeté de lit.
...et le 7ème Spoon
Pour couronner ce lieu exceptionnel, Mongi Loukil a fait appel à Alain Ducasse pour créer le 7ème Spoon - une déclinaison de verre et d'acier - au sein de son hôtel.
Celui-ci propose une cuisine du monde - Italie, Andalousie, Provence, Maghreb - où la Méditerranée et la Tunisie sont des hôtes de choix.
Octobre 2004
Par Katya PELLEGRINO