Le Restaurant de L'Hôtel suit sa bonne étoile...
2008, année de la consécration pour Le Restaurant ! Non content d'avoir accédé à sa première étoile au Michelin, L'Hôtel, fraîchement rénové par l'habile Jacques Garcia, s'est vu élire Meilleur Hôtel au monde dans la catégorie Urban du magazine Harper's Bazaar et nommer parmi les 101 meilleurs hôtels du monde par le Tatler. 2009, année du maintien ?
La révélation
Ils n'étaient que cinq cette année encore à accéder au cercle très fermé des restaurants étoilés du sévère Guide Rouge. Cinq chefs à voir enfin leurs efforts, leur passion, leur travail récompensés, expérimentant alors la peur du déclassement, la nécessité de maintenir une créativité et une quête de l'excellence constantes... Mais la route est encore bien longue pour PhilippeBélissent. A 30 ans à peine, le chef du Restaurant peut donc avoir le sourire. Deux ans seulement après son arrivée au Restaurant, l'ex-Ledoyen et Laurent, a impressionné les gastronomes et la critique par sa carte inventive et exigeante, imposant deux must-eat de la dernière saison gastronomique : le homard et le pigeonneau. La réussite étant aussi une question de choix. On retiendra évidemment le très beau "casting sucré" avec l'arrivée de Claude Guerrin comme chef pâtissière. Construction de fibres, jeu du regard, mélange des saveurs douces-amères, alliances chaud-froid, cette ex-Bristol compose ici de spectaculaires tableaux sucrés, peaufinant une carte déjà singulièrement créative. Une réussite.
Les sentiers de la gloire
Un bonheur n'arrivant jamais seul, L'Hôtel expérimente aussi les joies de la consécration ! Meilleur hôtel au monde dans la catégorie Urban pour le magazine Harper's Bazaar, intronisation parmi 101 meilleurs hôtels du monde par le Tatler, l'hôtel cosy et sélect de la rive gauche, récemment entièrement repensé par Jacques Garcia, renoue avec la légende. Une juste récompense pour ce lieu mythique qui a vu défiler, pendant ses heures de gloire, OscarWilde, Jorge Luis Borges, Mistinguett, Ava Gardner ou Franck Sinatra et a su capitaliser sur son histoire sans la figer dans une nostalgie poussiéreuse. Bravo !
Mai 2008