Les Enfants Terribles : un megévan à Paris !
L'adresse mythique megévanne s'offre un passeport pour la capitale et s'implante à deux pas des Champs-Elysées, en lieu et place de feu Rue Balzac, le restaurant de Johnny Hallyday et Claude Bouillon. Au menu, cuisine simple et raffinée, d'un chic de bon aloi et tout l'univers de ces Enfants Terribles qui ont façonné la légende de Megève. A savourer dès la rentrée.
Enfin à Paris !
De Cocteau - à qui il doit son nom de baptême - à Roger Vadim, de Fernandel à Brigitte Bardot, c'est bel et bien toutes ces figures - et bien d'autres - que convoque instantanément le restaurant de l'Hôtel Mont Blanc : Les Enfants Terribles. Renaissant de ses cendres l'année dernière sous l'impulsion des Sibuet (Les Fermes de Marie, Le Lodge Park à Megève, La Cour des Loges à Lyon, Villa Marie à Ramatuelle) avec Thierry Guinot aux fourneaux, le restaurant avait fait la une de l'actualité gastronomique. Seul hic, les Parisiens n'avaient d'autre choix que de traverser la France pour replonger dans les années 50 façon Sibuet. Heureusement cette douloureuse injustice n'est désormais plus qu'un lointain souvenir. Les Enfants Terribles mettent désormais le couvert au cœur du 8e arrondissement, s'offrant pour l'occasion une décoration impeccable signée du jeune Nicolas Sibuet, 26 ans. A la clef, une ambiance plus parisienne que megévanne, moulures, corniches au plafond et parquets obligent. Mais qui accueille néanmoins une vaste fresque, forme d'hommage à Delaunay et à Léger. Côté architecture intérieure, entre la vaste verrière pour une pause-déjeuner ou le bar volontiers cosy, Les Enfants Terribles modulent les espaces et les ambiances avec générosité. Tout un art de recevoir...
Au fil des saisons
Le restaurant n'a pas nécessairement l'ambition de flirter avec les étoiles. Il opte pour une cuisine simple et raffinée qui offre une place de choix aux légumes de saison. Bilan : on découvre avec joie une carte automnale à la fois sincère et ambitieuse orchestrée par François Martin, un jeune Chef de 32 ans passé par Michel Lentz à l’hôtel Royal (Evian), Marc Veyrat mais aussi Michel Del Burgo et les Frères Pourcel.Jeunes poireaux, vinaigrette d’herbes potagères, Filet de bœuf "Enfants Terribles", Côte de veau Tradition aux morilles, Poulet fermier bio bien doré, jus de cuisson à la fleur de sel ou encore Carré d’agneau rôti au thym, vrai jus, accompagné d’une purée maison… : on salive définitivement à la lecture d'une carte qui fleure bon notre terroir gastronomique tout en laissant une place de choix à une sélection apéritive-dégustative servie dans l’univers cosy du bar. Aucun doute, cette adresse, elle est terrible..!
De Cocteau - à qui il doit son nom de baptême - à Roger Vadim, de Fernandel à Brigitte Bardot, c'est bel et bien toutes ces figures - et bien d'autres - que convoque instantanément le restaurant de l'Hôtel Mont Blanc : Les Enfants Terribles. Renaissant de ses cendres l'année dernière sous l'impulsion des Sibuet (Les Fermes de Marie, Le Lodge Park à Megève, La Cour des Loges à Lyon, Villa Marie à Ramatuelle) avec Thierry Guinot aux fourneaux, le restaurant avait fait la une de l'actualité gastronomique. Seul hic, les Parisiens n'avaient d'autre choix que de traverser la France pour replonger dans les années 50 façon Sibuet. Heureusement cette douloureuse injustice n'est désormais plus qu'un lointain souvenir. Les Enfants Terribles mettent désormais le couvert au cœur du 8e arrondissement, s'offrant pour l'occasion une décoration impeccable signée du jeune Nicolas Sibuet, 26 ans. A la clef, une ambiance plus parisienne que megévanne, moulures, corniches au plafond et parquets obligent. Mais qui accueille néanmoins une vaste fresque, forme d'hommage à Delaunay et à Léger. Côté architecture intérieure, entre la vaste verrière pour une pause-déjeuner ou le bar volontiers cosy, Les Enfants Terribles modulent les espaces et les ambiances avec générosité. Tout un art de recevoir...
Au fil des saisons
Le restaurant n'a pas nécessairement l'ambition de flirter avec les étoiles. Il opte pour une cuisine simple et raffinée qui offre une place de choix aux légumes de saison. Bilan : on découvre avec joie une carte automnale à la fois sincère et ambitieuse orchestrée par François Martin, un jeune Chef de 32 ans passé par Michel Lentz à l’hôtel Royal (Evian), Marc Veyrat mais aussi Michel Del Burgo et les Frères Pourcel.Jeunes poireaux, vinaigrette d’herbes potagères, Filet de bœuf "Enfants Terribles", Côte de veau Tradition aux morilles, Poulet fermier bio bien doré, jus de cuisson à la fleur de sel ou encore Carré d’agneau rôti au thym, vrai jus, accompagné d’une purée maison… : on salive définitivement à la lecture d'une carte qui fleure bon notre terroir gastronomique tout en laissant une place de choix à une sélection apéritive-dégustative servie dans l’univers cosy du bar. Aucun doute, cette adresse, elle est terrible..!
Septembre 2009