Sensing : La French Touch à Boston !
Longtemps boudée par nos chefs, Boston accueille pourtant en son sein Fairmont Battery Wharf, le premier restaurant américain du chef étoilé du Grand Véfour. L'occasion pour Guy Martin de décliner outre-Atlantique son concept de restaurant le Sensing et d'apporter dans cette ville éminemment européenne la french touch gastronomique. Dégustation.
I love Massachussets !
Une cuisine française teintée d'exotisme asiatique, un décor dépouillé, une ambiance savamment tamisée, une vaisselle signée par l'indétrônable premier Guy Degrenne... Le Sensing Boston affiche à s'y méprendre sa gémellité avec son grand frère parisien, la préséance des produits iodés locaux en sus. Un concept qui s'exporte bien si l'on en croit le succès de cette cuisine ludique et ambitieuse menée tambour battant par le jeune chef Gérard Barbin, ex-collaborateur de Guy Martin, grisé par l'aventure américaine après avoir fait ses classes à l’Albert Ier (Chamonix), au Bateau Ivre (Courchevel) et au Grand Véfour. Et pourtant le pari n'était pas gagné d'avance... Une ouverture en pleine crise et au cœur de l'hiver et une adresse certes privilégiée mais néanmoins confidentielle aurait pu avoir raison du concept parisien. Mais c'était sans compter la pugnacité du chef et des équipes. Bilan : le Sensing est parvenu officiellement à convaincre les papilles de la Nouvelle Angleterre. Voilà qui devrait faire des émules...
Une carte réjouissante
Pour un ticket moyen plutôt accessible (à peine 50 $ entrée + plat à la carte), le chef savoyard est donc parvenu à composer une carte fine et colorée convoquant ça et là Cabillaud vapeur et légumes dans une concoction à la citronnelle, noix de coco et pamplemousse, Salade de tomates heirloom, pignons caramélisés, basilic et sauce au gingembre et autre détonante Crystalline de citron et yuzu servie dans un verre rond et recouverte d’une pellicule de bonbons au citron. De quoi nous stimuler pour enchaîner sur une balade locale au gré des rues étroites et des quais historiques longeant le littoral en quête du Freedom Trail, des quartiers North End et Charlestown, de la conservation Rose Kennedy Greenway et du Institute of Contemporary Art.
Et le soir, un menu à 40 $ (3 plats) ne peut que vous donner envie de réserver. Vive Boston !
Une cuisine française teintée d'exotisme asiatique, un décor dépouillé, une ambiance savamment tamisée, une vaisselle signée par l'indétrônable premier Guy Degrenne... Le Sensing Boston affiche à s'y méprendre sa gémellité avec son grand frère parisien, la préséance des produits iodés locaux en sus. Un concept qui s'exporte bien si l'on en croit le succès de cette cuisine ludique et ambitieuse menée tambour battant par le jeune chef Gérard Barbin, ex-collaborateur de Guy Martin, grisé par l'aventure américaine après avoir fait ses classes à l’Albert Ier (Chamonix), au Bateau Ivre (Courchevel) et au Grand Véfour. Et pourtant le pari n'était pas gagné d'avance... Une ouverture en pleine crise et au cœur de l'hiver et une adresse certes privilégiée mais néanmoins confidentielle aurait pu avoir raison du concept parisien. Mais c'était sans compter la pugnacité du chef et des équipes. Bilan : le Sensing est parvenu officiellement à convaincre les papilles de la Nouvelle Angleterre. Voilà qui devrait faire des émules...
Une carte réjouissante
Pour un ticket moyen plutôt accessible (à peine 50 $ entrée + plat à la carte), le chef savoyard est donc parvenu à composer une carte fine et colorée convoquant ça et là Cabillaud vapeur et légumes dans une concoction à la citronnelle, noix de coco et pamplemousse, Salade de tomates heirloom, pignons caramélisés, basilic et sauce au gingembre et autre détonante Crystalline de citron et yuzu servie dans un verre rond et recouverte d’une pellicule de bonbons au citron. De quoi nous stimuler pour enchaîner sur une balade locale au gré des rues étroites et des quais historiques longeant le littoral en quête du Freedom Trail, des quartiers North End et Charlestown, de la conservation Rose Kennedy Greenway et du Institute of Contemporary Art.
Et le soir, un menu à 40 $ (3 plats) ne peut que vous donner envie de réserver. Vive Boston !
Mars 2010
Par Estelle BURGET