Christian Lacroix "relooke" Johnnie Walker
Le 1er décembre Sidaction fête ses 10 ans. Pour cette occasion Christian Lacroix modernise Johnnie Walker, le célèbre dandy au pas décidé qui s'affiche sur les bouteilles du whisky Red Label. Cette statue "collector" du Dandy sera mise aux enchères sur www.ebay.fr, le 1er décembre, journée mondiale contre le sida.
Un homme pionnier de son époque
La célèbre marque de whisky à la bouteille carrée et à l'étiquette inclinée doit son origine à un homme pionnier de son époque, John Walker. Dès 1820, il a l'idée d'assembler différents whiskies pour garantir à ses consommateurs un goût et une qualité constante (imitant en cela les techniques d'assemblage utilisées pour le thé). Cet esprit pionnier et novateur ne quittera plus la maison Walker et fera de ce whisky le plus vendu au monde.
Créé en 1908 par un artiste prisé de l'époque, Tom Browne, le "Dandy" naît à la demande de la troisième génération des Walker. Ce 'Striding Man' (l'homme aux grandes foulées), gentleman à la bonhomie attachante, devient rapidement l'ambassadeur de la marque. Son allure décidée et volontaire, son élégance, sa distinction incarnent les valeurs intemporelles que prône la marque Johnnie Walker.
Le nouveau dandy
Christian Lacroix, qui a collaboré gratuitement au projet, s'est dit ravi de "relooker" le dandy.
C'est un jeune homme au visage volontaire et ouvert, à la chevelure soigneusement ébouriffée. Elégant et raffiné, il porte un manteau redingote appuyé à la taille, un sweat-shirt à capuche, une chemise ouverte, une large cravate dénouée sur un petit foulard serré ainsi qu'un jean étroit sur des boots fines et effilées. Il a perdu sa
canne, son monocle et son chapeau.
Le jeune sculpteur Antoine Gandon a travaillé d'après les croquis et sur les indications de Christian Lacroix. La statue mesure 56 cm sur un socle de 11,5 cm. Trois exemplaires numérotés de 1 à 3 seront édités :
- le numéro 1 sera mis en vente sur eBay.fr
- le numéro 2 sera offert à Christian Lacroix
- le numéro 3 sera exposé au siège social de la marque en Ecosse
L' exemplaire numéro 1 sera proposé à la vente sur eBay.fr à l'occasion de la journée mondiale contre le Sida, le 1er décembre. Le prix de départ sera de 1 euro.
Le dandy selon Christian Lacroix
"Vous m'avez fait un joli cadeau, écrit le créateur dans sa présentation, et j'aime bien l'idée de l'âge adulte qui concrétise, même avec quelques décennies de retard, les voeux de l'enfance : c'est peu dire que je convoitais la statue du marcheur aperçue dans les bars ou à l'étalage des liquoristes.
Bien sûr, il trônait aussi dans les salons familiers et, paradoxalement, ce n'est pas au pastis que j'ai été "initié" en tant que presque adolescent un dimanche, convié à sacrifier au "marcheur" avec les grands. Spectateur de quelques-uns de ses avatars ensuite, je ne pouvais pas me douter que j'aurais un jour à le "styler", lui déjà si "dandy". Un mot souvent mal interprété aujourd'hui je trouve.
Ce n'est pas, uniquement, un synonyme de sophistication, extravagance ou raffinement.
Le dandy est un peu plus que ça. Il va au-delà des modes, préférant composer son propre style, bien plus radical.
Il marche contre tous les courants établis, transgresse les codes. Et le rouge est depuis longtemps sa couleur.
Nos idéaux ne pouvaient donc que se croiser entre Londres et Paris, ville et grand air, sport et élégance.
Toujours sur la brèche d'un goût à part."
La célèbre marque de whisky à la bouteille carrée et à l'étiquette inclinée doit son origine à un homme pionnier de son époque, John Walker. Dès 1820, il a l'idée d'assembler différents whiskies pour garantir à ses consommateurs un goût et une qualité constante (imitant en cela les techniques d'assemblage utilisées pour le thé). Cet esprit pionnier et novateur ne quittera plus la maison Walker et fera de ce whisky le plus vendu au monde.
Créé en 1908 par un artiste prisé de l'époque, Tom Browne, le "Dandy" naît à la demande de la troisième génération des Walker. Ce 'Striding Man' (l'homme aux grandes foulées), gentleman à la bonhomie attachante, devient rapidement l'ambassadeur de la marque. Son allure décidée et volontaire, son élégance, sa distinction incarnent les valeurs intemporelles que prône la marque Johnnie Walker.
Le nouveau dandy
Christian Lacroix, qui a collaboré gratuitement au projet, s'est dit ravi de "relooker" le dandy.
C'est un jeune homme au visage volontaire et ouvert, à la chevelure soigneusement ébouriffée. Elégant et raffiné, il porte un manteau redingote appuyé à la taille, un sweat-shirt à capuche, une chemise ouverte, une large cravate dénouée sur un petit foulard serré ainsi qu'un jean étroit sur des boots fines et effilées. Il a perdu sa
canne, son monocle et son chapeau.
Le jeune sculpteur Antoine Gandon a travaillé d'après les croquis et sur les indications de Christian Lacroix. La statue mesure 56 cm sur un socle de 11,5 cm. Trois exemplaires numérotés de 1 à 3 seront édités :
- le numéro 1 sera mis en vente sur eBay.fr
- le numéro 2 sera offert à Christian Lacroix
- le numéro 3 sera exposé au siège social de la marque en Ecosse
L' exemplaire numéro 1 sera proposé à la vente sur eBay.fr à l'occasion de la journée mondiale contre le Sida, le 1er décembre. Le prix de départ sera de 1 euro.
Le dandy selon Christian Lacroix
"Vous m'avez fait un joli cadeau, écrit le créateur dans sa présentation, et j'aime bien l'idée de l'âge adulte qui concrétise, même avec quelques décennies de retard, les voeux de l'enfance : c'est peu dire que je convoitais la statue du marcheur aperçue dans les bars ou à l'étalage des liquoristes.
Bien sûr, il trônait aussi dans les salons familiers et, paradoxalement, ce n'est pas au pastis que j'ai été "initié" en tant que presque adolescent un dimanche, convié à sacrifier au "marcheur" avec les grands. Spectateur de quelques-uns de ses avatars ensuite, je ne pouvais pas me douter que j'aurais un jour à le "styler", lui déjà si "dandy". Un mot souvent mal interprété aujourd'hui je trouve.
Ce n'est pas, uniquement, un synonyme de sophistication, extravagance ou raffinement.
Le dandy est un peu plus que ça. Il va au-delà des modes, préférant composer son propre style, bien plus radical.
Il marche contre tous les courants établis, transgresse les codes. Et le rouge est depuis longtemps sa couleur.
Nos idéaux ne pouvaient donc que se croiser entre Londres et Paris, ville et grand air, sport et élégance.
Toujours sur la brèche d'un goût à part."
Octobre 2004
Par Claire CAYLA