Un nouvel Ambassadeur au Crillon...
Alors que les rumeurs allaient bon train sur le possible successeur de Jean-François Piège aux commandes des Ambassadeurs et après qu'on ait entrevu les toques de Joël Robuchon ou Jean-François Rouquette, le suspense insoutenable est enfin levé : c'est Christopher Hache qui prend désormais la relève du restaurant du mythique palace de la Place de la Concorde. Une page à écrire pour ce jeune prodige de 28 ans.
Un pari audacieux
C'est peu dire que les spéculations les plus folles fusaient depuis la démission de Jean-François Piège des cuisines des Ambassadeurs et l'abandon ipso facto des deux étoiles du restaurant du palace... Or, alors que chacun attendait logiquement l'arrivée d'un chef médiatique pour tenter de recouvrer le lustre d'antan, la direction du Crillon a pris tout le monde de court en faisant le choix d'un chef à peine trentenaire et quasi-inconnu. Lui-même d'ailleurs y croyait à peine malgré un parcours jalonné de valeurs fiables sur le marché du curriculum vitae gastronomique - Christopher Hache a tout de même fait ses armes au Bristol et à la Grande Cascade. Un challenge donc pour ce prodige de 28 ans qui confie, non sans humilité : "il y a eu une période de réflexion mais j’ai voulu saisir ma chance". Un challenge également pour le palace qui impose ici, plus que jamais, sa volonté de rebooster son image et de repartir de zéro en proposant une carte abordable (68 € le menu déjeuner avec entrée-plat-dessert) et pourtant évolutive au gré des saisons. Les Ambassadeurs font donc le pari de troquer l'image par trop rigide de la cuisine de palace contre celle d'une adresse quasi-conviviale. Un enjeu de taille puisque le restaurant reste bien évidemment une vitrine de l’Hôtel Crillon...
Au rayon des nouveautés
Point de refonte sur le plan scénographique ; si l'ancienne salle de bal se voit transformée en restaurant, le décor reste intact malgré un savant jeu de lumières opéré sous la houlette de l’École des Beaux-Arts. Le scintillement chaleureux de la place de la Concorde plonge jusqu'à nous et offre de subtiles nuances aux marqueteries de marbres et aux monumentaux lustres de cristal qui brillent de toutes leurs pampilles. En cuisine, l'équipe a été en partie renouvelée et féminisée. On note notamment l'arrivée d'Amandine Chaignot pour seconder Christopher et lui apporter une force critique indispensable à la dynamique d’exigence de la cuisine des Ambassadeurs. Résultat, quelques semaines à peine après son ouverture, on salue une carte gourmande avec ses asperges crues en tagliatelles, cuites au beurre salé ou ses morilles farcies au jambon ibérique, écume de noisette et autres finger chocolat, glace à la banane, croustillant noisette et mousse "jivara". Le public sera-t-il conquis comme nous l'avons été ? Verdict dans quelques mois?
C'est peu dire que les spéculations les plus folles fusaient depuis la démission de Jean-François Piège des cuisines des Ambassadeurs et l'abandon ipso facto des deux étoiles du restaurant du palace... Or, alors que chacun attendait logiquement l'arrivée d'un chef médiatique pour tenter de recouvrer le lustre d'antan, la direction du Crillon a pris tout le monde de court en faisant le choix d'un chef à peine trentenaire et quasi-inconnu. Lui-même d'ailleurs y croyait à peine malgré un parcours jalonné de valeurs fiables sur le marché du curriculum vitae gastronomique - Christopher Hache a tout de même fait ses armes au Bristol et à la Grande Cascade. Un challenge donc pour ce prodige de 28 ans qui confie, non sans humilité : "il y a eu une période de réflexion mais j’ai voulu saisir ma chance". Un challenge également pour le palace qui impose ici, plus que jamais, sa volonté de rebooster son image et de repartir de zéro en proposant une carte abordable (68 € le menu déjeuner avec entrée-plat-dessert) et pourtant évolutive au gré des saisons. Les Ambassadeurs font donc le pari de troquer l'image par trop rigide de la cuisine de palace contre celle d'une adresse quasi-conviviale. Un enjeu de taille puisque le restaurant reste bien évidemment une vitrine de l’Hôtel Crillon...
Au rayon des nouveautés
Point de refonte sur le plan scénographique ; si l'ancienne salle de bal se voit transformée en restaurant, le décor reste intact malgré un savant jeu de lumières opéré sous la houlette de l’École des Beaux-Arts. Le scintillement chaleureux de la place de la Concorde plonge jusqu'à nous et offre de subtiles nuances aux marqueteries de marbres et aux monumentaux lustres de cristal qui brillent de toutes leurs pampilles. En cuisine, l'équipe a été en partie renouvelée et féminisée. On note notamment l'arrivée d'Amandine Chaignot pour seconder Christopher et lui apporter une force critique indispensable à la dynamique d’exigence de la cuisine des Ambassadeurs. Résultat, quelques semaines à peine après son ouverture, on salue une carte gourmande avec ses asperges crues en tagliatelles, cuites au beurre salé ou ses morilles farcies au jambon ibérique, écume de noisette et autres finger chocolat, glace à la banane, croustillant noisette et mousse "jivara". Le public sera-t-il conquis comme nous l'avons été ? Verdict dans quelques mois?
Juin 2010