Edito Les DG des palaces sur le grill
Ces dernières années, nos palaces parisiens ronronnaient gentiment, fonctionnant en régime de croisière, sans réelle concurrence étrangère pour les stimuler. Depuis l’annonce de l’arrivée de quatre marques hôtelières asiatiques, réputées pour l’excellence de leur service - Shangrila, Peninsula, Mandarin Oriental et Royal Monceau (groupe Raffles) – dont deux font leur entrée à l’automne (Shangrila et Royal Monceau), l’échiquier de l’hôtellerie de luxe en est bouleversé. Le rythme de nos palaces (Bristol, Four Seasons George V, Meurice, Plaza Athénée) a bien changé, et chacun y va de ses restaurations, modifications, agencements et développements, afin d’être prêts à affronter la concurrence d’un pied ferme. L’inquiétude est de mise, mais la stimulation réelle et le savoir-faire français mis à l’honneur. L’inimitable « French Touch » est ainsi prônée par l’ensemble des directeurs généraux de nos palaces. Et c’est tant mieux pour Paris, Ville Lumière, qui pourra prétendre retrouver son lustre d’antan.
Luxe-magazine a souhaité mettre sur le « grill » les directeurs généraux des cinq palaces en leur posant les mêmes questions (Bristol, Four Seasons George V, Meurice, Plaza Athénée et le Ritz), afin de comprendre comment ils se préparent à affronter cette nouvelle concurrence. Les rênes du Crillon venant juste d'être repris par Luc Delafosse, directeur général, nous ne l’avons pas sollicité. Focus.
Luxe-magazine a souhaité mettre sur le « grill » les directeurs généraux des cinq palaces en leur posant les mêmes questions (Bristol, Four Seasons George V, Meurice, Plaza Athénée et le Ritz), afin de comprendre comment ils se préparent à affronter cette nouvelle concurrence. Les rênes du Crillon venant juste d'être repris par Luc Delafosse, directeur général, nous ne l’avons pas sollicité. Focus.
Juin 2010