Le Meurice : Trois étoiles sinon rien !
Il fait partie de ces tables les plus prisées de la capitale : Le Meurice, le restaurant du palace éponyme de la rue de Rivoli, fait danser les 3 étoiles pour le plus grand bonheur des papilles des gourmets devant l'Eternel. Dégustation.
Un palace né sous de bonnes étoiles...
Le Meurice, c'est tout d'abord un salon sophistiqué calqué sur le Salon de la Paix du Château de Versailles revu et revisité par Philippe et Ara Starck et qui n'en finit pas d'époustoufler les hôtes. Bronze, dorures, marbres et fresques jouent la carte d'un romantisme exacerbé tandis que les larges fenêtres plongeant sur le Jardin des Tuileries inondent la salle d'un bain de lumière, relayé à la tombée de la nuit par le cristal des lustres et la douce lueur vacillante des chandelles. Pour le reste, si Le Meurice flirte aujourd'hui avec les astres, Yannick Alleno, celui par lequel le succès est arrivé, y est évidemment pour beaucoup. De fait, un an tout juste après son arrivée, en 2004, le jeune chef de 32 ans brigue une deuxième étoile, s'arrogeant la troisième dans la foulée, en 2007. La consécration. Derrière le succès, une brigade de 74 personnes, plus de 22 ans de travail, d'abnégation et de passion à recodifier la cuisine gastronomique tout en privilégiant ses racines, le sacro-saint terroir parisien. Bilan : avec plus de 800 producteurs référencés en Ile de France, des produits exceptionnels comme la menthe de Milly La Forêt, le Cresson de Montmorency ou le miel de ruches des toits de l'Opéra de Paris, la gastronomie made in Yannick Alleno reste donc éminemment parisienne. A lui, d'en ré-inventer, saison après saison, les fondamentaux...
La recette du succès
On le sait : impossible de gagner une troisième étoile et de se reposer en pleine béatitude ensuite sur sa couronne de lauriers. Être triple étoilé a un prix : celui de l'in-tranquillité continue, de l'innovation nécessaire, du besoin permanent de faire briller ses étoiles pour justifier leur maintien et pousser plus loin encore la question du perfectionnement. Derrière cette réussite pour l'heure indiscutée, se dessine en filigrane le génie de Yaanick Alleno qui tient tant à sa capacité à discuter les fondamentaux (incroyable travail sur les arts de la table avec la collection des assiettes-ondes imaginée par le chef visiblement inspiré par le mouvement perpétuel du service...) qu'à sa vigilance à sans cesse s'entourer des meilleurs. Citons pêle-mêle, la jeune Chef Sommelier de 28 ans, Estelle Touzet (élue Meilleur Chef Sommelier par le Pudlowski 2011)qui règne sur les 30 000 bouteilles et les 1100 références de la carte des vins du Meurice mais aussi Camille Lesecq, Chef Pâtissier à peine âgé de 23 ans, déjà à la tête d'une équipe de 14 personnes. Car c'est évidemment aussi grâce à eux que le restaurant du palace parvient à maintenir ce degré de perfection et à révéler jour après jour d'incroyables surprises culinaires. Faites que cela dure...!
Le Meurice, c'est tout d'abord un salon sophistiqué calqué sur le Salon de la Paix du Château de Versailles revu et revisité par Philippe et Ara Starck et qui n'en finit pas d'époustoufler les hôtes. Bronze, dorures, marbres et fresques jouent la carte d'un romantisme exacerbé tandis que les larges fenêtres plongeant sur le Jardin des Tuileries inondent la salle d'un bain de lumière, relayé à la tombée de la nuit par le cristal des lustres et la douce lueur vacillante des chandelles. Pour le reste, si Le Meurice flirte aujourd'hui avec les astres, Yannick Alleno, celui par lequel le succès est arrivé, y est évidemment pour beaucoup. De fait, un an tout juste après son arrivée, en 2004, le jeune chef de 32 ans brigue une deuxième étoile, s'arrogeant la troisième dans la foulée, en 2007. La consécration. Derrière le succès, une brigade de 74 personnes, plus de 22 ans de travail, d'abnégation et de passion à recodifier la cuisine gastronomique tout en privilégiant ses racines, le sacro-saint terroir parisien. Bilan : avec plus de 800 producteurs référencés en Ile de France, des produits exceptionnels comme la menthe de Milly La Forêt, le Cresson de Montmorency ou le miel de ruches des toits de l'Opéra de Paris, la gastronomie made in Yannick Alleno reste donc éminemment parisienne. A lui, d'en ré-inventer, saison après saison, les fondamentaux...
La recette du succès
On le sait : impossible de gagner une troisième étoile et de se reposer en pleine béatitude ensuite sur sa couronne de lauriers. Être triple étoilé a un prix : celui de l'in-tranquillité continue, de l'innovation nécessaire, du besoin permanent de faire briller ses étoiles pour justifier leur maintien et pousser plus loin encore la question du perfectionnement. Derrière cette réussite pour l'heure indiscutée, se dessine en filigrane le génie de Yaanick Alleno qui tient tant à sa capacité à discuter les fondamentaux (incroyable travail sur les arts de la table avec la collection des assiettes-ondes imaginée par le chef visiblement inspiré par le mouvement perpétuel du service...) qu'à sa vigilance à sans cesse s'entourer des meilleurs. Citons pêle-mêle, la jeune Chef Sommelier de 28 ans, Estelle Touzet (élue Meilleur Chef Sommelier par le Pudlowski 2011)qui règne sur les 30 000 bouteilles et les 1100 références de la carte des vins du Meurice mais aussi Camille Lesecq, Chef Pâtissier à peine âgé de 23 ans, déjà à la tête d'une équipe de 14 personnes. Car c'est évidemment aussi grâce à eux que le restaurant du palace parvient à maintenir ce degré de perfection et à révéler jour après jour d'incroyables surprises culinaires. Faites que cela dure...!
Février 2011
Par Katya PELLEGRINO
