The Savoy : La légende est de retour !
Quel est le point commun entre Coco Chanel, Whistler, Winston Churchil, Manet ou encore Marilyn Monroe ? Tous ont, un jour ou l'autre, élu domicile au Savoy, dominant tranquillement la Tamise et, plus généralement, tout Londres. Plus qu'un hôtel, un mythe qui revoit le jour après 3 longues années de travaux. Verdict ? Aucun doute, la légende est bel et bien intacte !
Mythique depuis 1889 !
C'est de toute évidence la plus ambitieuse restauration d’hôtel de toute l’histoire britannique, mais l'enjeu était de taille... : redonner tout son lustre et perpétuer le mythe de cet hôtel né en 1889 et terre d'accueil de nombre des membres de la royauté, des leaders mondiaux et des légendes de la scène et de l’écran. Et pour cause, le Savoy fut le premier vrai hôtel de luxe à Londres. Premier à bénéficier de l’éclairage et d’ascenseurs électriques, il bouleversa les code de l'hôtellerie en instituant des "tuyaux de communication" pour relier les chambres aux valets, aux femmes de chambres et aux garçons d’étage, ainsi qu’à d’autres parties de l’hôtel. Plus étonnamment il fut également le premier hôtel à proposer des chambres équipées de salles de bain individuelles en ces temps obscurs où l'on se douchait au bout du couloir... La popularité des douches en cascades et des baignoires à remplissage rapide fut d'ailleurs telle que la "salle de bain Savoy" fit jurisprudence pour devenir un modèle absolu en matière d'hygiène haut de gamme qui inspira toute l'Histoire de l'hôtellerie. Bref, un mythe était né que ne manquèrent pas d'ailleurs d'alimenter les illustres hôtes.
Si César Ritz et Auguste Escoffier, le plus célèbre chef de son époque, comptent en effet parmi les premiers éminents clients, on recensa très vite les venues de Sarah Bernhardt mais aussi Whistler et Monet largement inspirés des vues du Savoy dans quelques unes de leurs œuvres. Citons ensuite pêle-mêle Oscar Wilde et son ami Lord Alfred Douglas, Katharine Hepburn, Joséphine Baker,Elizabeth Taylor,Louis Armstrong, Marlon Brando ou encore Beatles et Bob Dylan. Inutile de préciser qu'avec un tel tableau de chasse, le Savoy ne pouvait décemment pas entamer le XXIe siècle sans se repenser de fond en comble. Et c'est donc logiquement le 15 décembre 2007 que l'hôtel a a fermé pour la première fois de son histoire afin de subir une restauration complète pour ne rouvrir que le 10 octobre 2010. Un risque mais aussi une opportunité majeure pour recouvrer une place de choix dans le coeur des londoniens. Verdict...
Zoom sur le Savoy 2011
Aucun doute, le millésime 2011 du Savoy ne déroge pas au mythe. Si l'esprit "ancien Savoy" plane toujours, on apprécie à sa juste valeur le savant mélange Edward VII et Art Déco et les moulures, menuiseries et accessoires d’origine, intelligemment préservés et intégrés au design. Une belle réussite architecturale qui irrigue jusqu'aux chambres et suites conviant tissus italiens, marbre, verre de Murano pour les lustres et la soie pour les revêtements muraux. La quintessence du service s'illustre quant à elle notamment dans les commodités des suites. Entre le service de majordome personnel 24/24, le rangement des effets personnels à l’arrivée et au départ, les articles repassés gratuitement à l’arrivée ou encore les fruits de saisons, fleurs coupées et eau minérale livrés tous les jours, le Savoy flirte avec le meilleur du service exclusif, le tout en tâchant, tant que faire se peut, de respecter l’environnement. Et pour cause, plus de 2,4 millions de livres sterling ont été investis dans le développement durable et les énergies renouvelables. Qui dit mieux ?
Pour le reste, on salue le Restaurant River et son tout nouveau design Art Déco et chef Ducassien mais aussi le Restaurant Savoy Grill, sans aucun doute l’un des restaurants les plus légendaires de Londres depuis que Sir Winston Churchill, Oscar Wilde, Frank Sinatra et Sa Majesté la Reine Mère y ont dégusté un bœuf chateaubriand grillé sur charbon de bois avec pommes soufflées ou autre Pêche Melba glacée. Mention spéciale également à L’American Bar, haut lieu de rencontre du tout Londres. Au final rien à redire : la version 2011 du Savoy dépasse les attentes les plus démesurées. L'hôtel peut toujours prétendre au rang d'adresse légendaire. L'honneur est sauf. A tenter les yeux fermés donc.
C'est de toute évidence la plus ambitieuse restauration d’hôtel de toute l’histoire britannique, mais l'enjeu était de taille... : redonner tout son lustre et perpétuer le mythe de cet hôtel né en 1889 et terre d'accueil de nombre des membres de la royauté, des leaders mondiaux et des légendes de la scène et de l’écran. Et pour cause, le Savoy fut le premier vrai hôtel de luxe à Londres. Premier à bénéficier de l’éclairage et d’ascenseurs électriques, il bouleversa les code de l'hôtellerie en instituant des "tuyaux de communication" pour relier les chambres aux valets, aux femmes de chambres et aux garçons d’étage, ainsi qu’à d’autres parties de l’hôtel. Plus étonnamment il fut également le premier hôtel à proposer des chambres équipées de salles de bain individuelles en ces temps obscurs où l'on se douchait au bout du couloir... La popularité des douches en cascades et des baignoires à remplissage rapide fut d'ailleurs telle que la "salle de bain Savoy" fit jurisprudence pour devenir un modèle absolu en matière d'hygiène haut de gamme qui inspira toute l'Histoire de l'hôtellerie. Bref, un mythe était né que ne manquèrent pas d'ailleurs d'alimenter les illustres hôtes.
Si César Ritz et Auguste Escoffier, le plus célèbre chef de son époque, comptent en effet parmi les premiers éminents clients, on recensa très vite les venues de Sarah Bernhardt mais aussi Whistler et Monet largement inspirés des vues du Savoy dans quelques unes de leurs œuvres. Citons ensuite pêle-mêle Oscar Wilde et son ami Lord Alfred Douglas, Katharine Hepburn, Joséphine Baker,Elizabeth Taylor,Louis Armstrong, Marlon Brando ou encore Beatles et Bob Dylan. Inutile de préciser qu'avec un tel tableau de chasse, le Savoy ne pouvait décemment pas entamer le XXIe siècle sans se repenser de fond en comble. Et c'est donc logiquement le 15 décembre 2007 que l'hôtel a a fermé pour la première fois de son histoire afin de subir une restauration complète pour ne rouvrir que le 10 octobre 2010. Un risque mais aussi une opportunité majeure pour recouvrer une place de choix dans le coeur des londoniens. Verdict...
Zoom sur le Savoy 2011
Aucun doute, le millésime 2011 du Savoy ne déroge pas au mythe. Si l'esprit "ancien Savoy" plane toujours, on apprécie à sa juste valeur le savant mélange Edward VII et Art Déco et les moulures, menuiseries et accessoires d’origine, intelligemment préservés et intégrés au design. Une belle réussite architecturale qui irrigue jusqu'aux chambres et suites conviant tissus italiens, marbre, verre de Murano pour les lustres et la soie pour les revêtements muraux. La quintessence du service s'illustre quant à elle notamment dans les commodités des suites. Entre le service de majordome personnel 24/24, le rangement des effets personnels à l’arrivée et au départ, les articles repassés gratuitement à l’arrivée ou encore les fruits de saisons, fleurs coupées et eau minérale livrés tous les jours, le Savoy flirte avec le meilleur du service exclusif, le tout en tâchant, tant que faire se peut, de respecter l’environnement. Et pour cause, plus de 2,4 millions de livres sterling ont été investis dans le développement durable et les énergies renouvelables. Qui dit mieux ?
Pour le reste, on salue le Restaurant River et son tout nouveau design Art Déco et chef Ducassien mais aussi le Restaurant Savoy Grill, sans aucun doute l’un des restaurants les plus légendaires de Londres depuis que Sir Winston Churchill, Oscar Wilde, Frank Sinatra et Sa Majesté la Reine Mère y ont dégusté un bœuf chateaubriand grillé sur charbon de bois avec pommes soufflées ou autre Pêche Melba glacée. Mention spéciale également à L’American Bar, haut lieu de rencontre du tout Londres. Au final rien à redire : la version 2011 du Savoy dépasse les attentes les plus démesurées. L'hôtel peut toujours prétendre au rang d'adresse légendaire. L'honneur est sauf. A tenter les yeux fermés donc.
Juin 2011
Par Katya PELLEGRINO
