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Fabergé met la main au collier

Après la réédition historique des bagues Solyanka, le joaillier russe Fabergé s'est attaqué à une nouvelle pièce d'exception : le Collier Romanov. Un peu d'Histoire, beaucoup de carats, des milliers de pierres. Une rivière qui donne décidément le vertige...
Du grand art

Vous doutiez encore du faste et de l’opulence des cours Russes, au début du siècle dernier, sous les ors de Saint-Pétersbourg ? Le collier Romanov est vraisemblablement là pour en témoigner. Directement inspiré par un dessin original de 1885 signé Agathon Fabergé, le frère cadet de Peter Carl Fabergé, cette pièce proprement démentielle aura nécessité pas moins de deux mois pour la dessiner et de quatorze autres mois pour lui donner vie. Derrière une telle prouesse de savoir-faire, les équipes de la maison Fabergé bien entendu, mais soutenues et accompagnées par l'un des meilleurs ateliers de création Haute Joaillerie de Paris. Du grand art donc.

La rhétorique des chiffres

D'un point de vue pratique, qui n'est pas le moindre, notez que le collier Romanov révèle trois parties distinctes et surtout cinq façons différentes de le porter, habile façon de rentabiliser la mise. Derrière cette parure astucieuse, véritable trésor tout droit sorti des belles de la cour des Romanov, il faut compter avec 2 225 pierres et plus de 360 carats ! De l'or blanc, 79 émeraudes, 1 émeraude poire de 30,65 carats, 1991 diamants blancs ronds, 151 Rose Cut Diamonds... voilà donc ce qui se trame derrière les 550 grammes et les 2 225 pierres de ce collier historique. Déconseillé dans le métro selon toute vraisemblance.
Mai 2012
Par Estelle BURGET
Fabergé
www.faberge.com

Le haut du collier