Le Dali : Retour à la "Cuisine de Palace"
C'est donc officiel : Le Dali, restaurant convivial du Palace parisien Le Meurice, troque la cuisine d'auteur contresignée par le chef triplement étoilé Yannick Alléno contre de la "Cuisine de Palace" pur jus du même auteur. Où l'on redécouvre la sobrissime tomate-basilic, goûtue et avenante, mais à 22 € tout de même !
Retour au produit ?
Le plus ancien des palaces parisiens est formel : la cuisine de palace n'a rien à voir avec des envolées gastronomico-créatives de chefs plus ou moins inspirés, elle doit être "simple mais gourmande, curieuse et goûteuse". Après 5 ans de bons et loyaux services, la carte très 2007 du Dali tire sa révérence pour renouer avec une nourriture simple, bonne, copieuse et généreuse. Une cuisine centrée sur le produit (heureusement, nous direz-vous) et qui renoue avec sa vocation initiale : "restaurer les voyageurs de passage et les hôtes de longue durée". Attention, la ligne de démarcation est très subtile... C'en est donc fini des excentricités gastronomiques qui rendaient hommage à l'hôte historique du Meurice, Salvador Dali, l'homme qui commandait des troupeaux de moutons et des mouches des Tuileries et qui faisait promener son homard fétiche par son chasseur ; place à une cuisine moins dalinienne, plus humble et centrée sur un plaisir simple et immédiat.
Concrètement, cela se traduit par une Collection de tomates précieuses au basilic (22 €), une Salade de homard bleu, macédoine coraillée (58 €), une Brandade de morue aux croûtons dorés, salade mesclun (26 €), un Carpaccio de langoustines et sa brunoise de mangue fraîche et avruga (35 €), ou des Agnolottis à l'artichaut et copeaux de parmesan (45 €) accompagnés de haricots blancs au jus de truffe ou encore de frites maison... Côté dessert, même "simplicité" assumée avec la Religieuse au citron vert et tequila acidulée et le classique Saint-Honoré façon Rivoli au chocolat de grand cru. Vous voilà fixé : c'est ainsi que l'on célèbre le voyageur de passage en 2012 !
Le plus ancien des palaces parisiens est formel : la cuisine de palace n'a rien à voir avec des envolées gastronomico-créatives de chefs plus ou moins inspirés, elle doit être "simple mais gourmande, curieuse et goûteuse". Après 5 ans de bons et loyaux services, la carte très 2007 du Dali tire sa révérence pour renouer avec une nourriture simple, bonne, copieuse et généreuse. Une cuisine centrée sur le produit (heureusement, nous direz-vous) et qui renoue avec sa vocation initiale : "restaurer les voyageurs de passage et les hôtes de longue durée". Attention, la ligne de démarcation est très subtile... C'en est donc fini des excentricités gastronomiques qui rendaient hommage à l'hôte historique du Meurice, Salvador Dali, l'homme qui commandait des troupeaux de moutons et des mouches des Tuileries et qui faisait promener son homard fétiche par son chasseur ; place à une cuisine moins dalinienne, plus humble et centrée sur un plaisir simple et immédiat.
Concrètement, cela se traduit par une Collection de tomates précieuses au basilic (22 €), une Salade de homard bleu, macédoine coraillée (58 €), une Brandade de morue aux croûtons dorés, salade mesclun (26 €), un Carpaccio de langoustines et sa brunoise de mangue fraîche et avruga (35 €), ou des Agnolottis à l'artichaut et copeaux de parmesan (45 €) accompagnés de haricots blancs au jus de truffe ou encore de frites maison... Côté dessert, même "simplicité" assumée avec la Religieuse au citron vert et tequila acidulée et le classique Saint-Honoré façon Rivoli au chocolat de grand cru. Vous voilà fixé : c'est ainsi que l'on célèbre le voyageur de passage en 2012 !
Juin 2012
Par Estelle BURGET
