Gagnez 3 nuits au Mont-Blanc, l'hôtel culte mégevan
Envie de revivre le Paris des années 50 mais tout en haut des cimes ? Une seule solution : s'offrir une escapade à L’Hôtel Mont-Blanc ! Pour gagner 3 nuits en demi-pension dans le spot de prédilection de Jean Cocteau, Françoise Sagan ou encore Roger Vadim lors de leurs échappées mégevannes, dites-nous en quelques mots ce qu'évoque pour vous le Mégève d'hier et/ou d'aujourd'hui. Bonne chance et... bonnes vacances !
Une adresse terrible !
Rappelez-vous, à l'aube des années 50, Georges Boisson reprend les rênes de l'hôtel Mont-Blanc et lui associe dans la foulée un bar immédiatement rebaptisé Les Enfants terribles par l'ami Jean Cocteau. Au menu des festivités, champagne, strass et musique non stop. Bilan : Megève s'impose très vite comme le "XXIe arrondissement Parisien". Roger Vadim y tourne plusieurs scènes des Liaisons Dangereuses avec Gérard Philippe et Jeanne Moreau, Françoise Sagan et Fernandel y installent leurs quartiers d’hiver tandis qu'Emile Allais, l'enfant du pays, initie les citadins en mal d'oxygène au plaisir de la poudreuse. Un mythe était né. Depuis 1994, ce sont Jocelyne et Jean-Louis Sibuet qui ont redonné au Mont-Blanc ses lettres de noblesse, ré-inaugurant le restaurant Les Enfants terribles et lui annexant un spa pure altitude à se damner, réinventant de fait l'hôtel sans jamais solder son âme. Une parfaite réussite qui a haussé l'adresse parmi les spots les plus en vue de la station.
Toujours plus haut
Pas plus de 40 chambres, dont 9 suites magistrales, le Mont Blanc cultive jalousement son intimité et surtout son histoire. Du salon à la bibliothèque en passant par les couloirs et le restaurant, dessins, lithographies et fresques de Jean Cocteau résonnent comme des échos à la présence du poète. De leur côté les chambres mêlent habilement tendances anglaises, autrichiennes et savoyardes avec une parfaite fusion de bois clairs, tissus à carreaux, bergères, bois de cerfs, plaids jetés sur les canapés. Résultat : quand un vieux meuble anglais nous murmure à l’oreille dans la langue de Shakespeare, dans la seconde qui suit, un vaisselier savoyard nous rappelle que nous sommes bel et bien ici au pays des alpages et des parfums de montagne. Un parfait préambule avant de rejoindre le salon de thé, Le Georges, en hommage à Georges Boisson et d'enchaîner sur le bar à Champagne où le plus grand éventail de grandes marques champenoises côtoie une habile sélection de caviar et de foie gras. La grande vie s'il en est !
Octobre 2012
