Maserati GranSport : Un régal pour la route
Notre collaborateur Gilles Brochard a roulé de Dijon à Paris à bord du coupé Maserati GranSport. Cet hédoniste méticuleux en a particulièrement goûté la sécurité optimale liée à une agilité de félin qui procurent un vrai régal de conduite. Il a eu la sensation de rouler dans la meilleure référence de l'écurie grand public de la marque italienne, tirée par les 400 chevaux de son moteur V 8.
Modernité, rapidité, exclusivité, élégance.
Modernité, rapidité, exclusivité, élégance.
"Un pur concentré d'adrénaline"
D'abord il y a le fuselage, cet aspect aérien et aérodynamique qui est l'empreinte visible de la voiture. Gracieuse, élégante, sportive, la "GranSport" deux portes, avec sa belle calandre à baguettes horizontales, son bouclier arrière très design et ses sortes d'ailerons répartis de chaque côté, ressemble à un poisson d'eau de mer, à la fois long et vigoureux, à la chair solide. Un vrai tempérament de feu, cela se voit d'un seul coup d'oeil.
Mais attention, une fois la clé tournée et le doigt appuyé sur le bouton "start", on a plutôt à faire à un tigre. Car au démarrage, la voici qui bondit comme un félin. Je n'exagère pas : avec ses 390 chevaux, développés à 7.000 tours minute, la bête monte de 0 à 100 km/h en 4,85 secondes et parcours un kilomètre départ arrêté en 23 secondes nettes.
Tigre agile, puissant et rugissant. "Un pur concentré d'adrénaline", comme le clame le directeur de la communication.
Un son reconnaissable entre tous
Ensuite il y a le son, le bruit du moteur V8 de Maserati est reconnaissable entre tous, ronronnant et sourd en même temps. Une soufflerie qui se mettrait à vrombir en accéléré. J'imagine les passants, surprenant le bolide en pleine action et qui ont juste le temps de la voir passer sous leurs yeux ébahis
Mais revenons un peu sur le départ. Jour important car pour la première fois je vais conduire une Maserati.
Rendez-vous pris à la gare de Dijon. La rutilante voiture gris métallisé, brillant sous le soleil, m'attend devant le parking. Emmanuel Longobardi, l'attaché de presse et Jean-Philippe Coulaud, le directeur de la communication de Maserati font office de comité d'accueil. Jean-Philippe me donne la clé, ou plutôt la glisse sous le volant et me donne les quelques instructions d'usage. Me voici assis dans le siège baquet tout en cuir, très confortable, prêt pour une longue distance. Il est équipé sur le côté gauche de réglages électroniques et même d'une option chauffante dont je vérifierai plus tard le bon fonctionnement. Coup d'oeil au plafond en cuir. Derrière, les deux autre sièges baquets semblent d'un même confort pour des passagers qui se sentir ont parfaitement à leur aise.
Magnifique visibilité
Magnifique visibilité partout : le pare-brise et les trois rétroviseurs. Je n'ai plus qu'à faire rugir la bête... Enfin, c'est vite dit car ce n'est si facile que cela ! Ma coéquipière, Marine de la Horie, journaliste au journal "Le Point" est une conseillère technique idéale. Elle connaît mieux que moi les quatre modes de conduite : normal, sport, automatique ou pour faible adhérence, grâce à la transmission "Cambiocorsa". La conduite y gagne en souplesse, en harmonie et en sécurité.
Un volant en forme de bretzel
Je choisis le mode "Sport" et je réussi enfin à m'arracher de la gare : démarrage impressionnant, tout en douceur, en suavité; la puissance est là, comme prête à exploser qui délivre ses premiers feux. Mais je suis en ville et je reste donc très prudent. Je rejoins alors celui qui me précède, un véhicule noir identique, dans laquelle ont pris place mes "éclaireurs", les deux hommes en charge de la communication de Maserati.
Cependant, j'ai hâte de la lancer sur la route, et plus encore sur l'autoroute pour saisir toute son autonomie et voir ce qu'elle a vraiment dans le ventre.
Direction Tours-sur-Marne pour visiter les caves de Laurent-Perrier puis entre Épernay et Châlons-sur-Marne, le château de Louvois, demeure prestigieuse (acquise pour la célèbre maison de champagne par son propriétaire, Bernard de Nonancourt) où nous dînerons autour d'Yves Dumont, président du Directoire, avant d'aller dormir à l'hostellerie de la Briqueterie (Château Hôtel de France) à quelques kilomètres de là.
Pour cela, il faut quitter la Côte d'or, rejoindre les départements de l'Aube et de la Marne, traverser des forêts soyeuses, de ravissants villages aux maisons en pierre et à l'environnement préservé, comme Sainte-Vertu ou Tonnerre. On s'engage sur des routes bordées d'une végétation d'un vert lumineux, et la voiture avale les kilomètres sans jamais nous secouer. Je l'apprivoise, je l'amadoue et elle me le rend bien. Je manie avec souplesse le volant, en forme de bretzel, couronne revêtue par moitié de cuir ajouré, et de l'autre de carbone, facilitant une prise ergonomique maximale.
Pour ceux qui veulent vraiment vivre le rêve italien
La GranSport est une voiture alerte, De temps en temps, je ralentis, je freine, j'accélère brusquement pour tester la vigueur du moteur. Quel plaisir ! J'ai lu que les freins Brembo de la GrandSport comme du Coupé et du Spyder sont équipés d'étriers en alliage légers à quatre pistons à diamètre différencié. Avec le mode "Auto" que j'ai choisi, il faut vraiment bien s'habituer quand on appuie sur la pédale du frein à ne pas trop forcer car la voiture a tendance à accélérer légèrement avant de ralentir. Question d'habitude.
Alternant routes et autoroute, j'ai pu la tester dans toutes les situations, et elle répond avec rigueur et la suspension défie toutes les embûches. La Maserati GranSport n'est bien sûr pas une voiture pour débutant. Je la conçois davantage pour des initiés, pour ceux qui veulent vraiment vivre le rêve italien : exclusive et en même temps impertinente, un rien agressive, romanesque et audacieuse.
D'abord il y a le fuselage, cet aspect aérien et aérodynamique qui est l'empreinte visible de la voiture. Gracieuse, élégante, sportive, la "GranSport" deux portes, avec sa belle calandre à baguettes horizontales, son bouclier arrière très design et ses sortes d'ailerons répartis de chaque côté, ressemble à un poisson d'eau de mer, à la fois long et vigoureux, à la chair solide. Un vrai tempérament de feu, cela se voit d'un seul coup d'oeil.
Mais attention, une fois la clé tournée et le doigt appuyé sur le bouton "start", on a plutôt à faire à un tigre. Car au démarrage, la voici qui bondit comme un félin. Je n'exagère pas : avec ses 390 chevaux, développés à 7.000 tours minute, la bête monte de 0 à 100 km/h en 4,85 secondes et parcours un kilomètre départ arrêté en 23 secondes nettes.
Tigre agile, puissant et rugissant. "Un pur concentré d'adrénaline", comme le clame le directeur de la communication.
Un son reconnaissable entre tous
Ensuite il y a le son, le bruit du moteur V8 de Maserati est reconnaissable entre tous, ronronnant et sourd en même temps. Une soufflerie qui se mettrait à vrombir en accéléré. J'imagine les passants, surprenant le bolide en pleine action et qui ont juste le temps de la voir passer sous leurs yeux ébahis
Mais revenons un peu sur le départ. Jour important car pour la première fois je vais conduire une Maserati.
Rendez-vous pris à la gare de Dijon. La rutilante voiture gris métallisé, brillant sous le soleil, m'attend devant le parking. Emmanuel Longobardi, l'attaché de presse et Jean-Philippe Coulaud, le directeur de la communication de Maserati font office de comité d'accueil. Jean-Philippe me donne la clé, ou plutôt la glisse sous le volant et me donne les quelques instructions d'usage. Me voici assis dans le siège baquet tout en cuir, très confortable, prêt pour une longue distance. Il est équipé sur le côté gauche de réglages électroniques et même d'une option chauffante dont je vérifierai plus tard le bon fonctionnement. Coup d'oeil au plafond en cuir. Derrière, les deux autre sièges baquets semblent d'un même confort pour des passagers qui se sentir ont parfaitement à leur aise.
Magnifique visibilité
Magnifique visibilité partout : le pare-brise et les trois rétroviseurs. Je n'ai plus qu'à faire rugir la bête... Enfin, c'est vite dit car ce n'est si facile que cela ! Ma coéquipière, Marine de la Horie, journaliste au journal "Le Point" est une conseillère technique idéale. Elle connaît mieux que moi les quatre modes de conduite : normal, sport, automatique ou pour faible adhérence, grâce à la transmission "Cambiocorsa". La conduite y gagne en souplesse, en harmonie et en sécurité.
Un volant en forme de bretzel
Je choisis le mode "Sport" et je réussi enfin à m'arracher de la gare : démarrage impressionnant, tout en douceur, en suavité; la puissance est là, comme prête à exploser qui délivre ses premiers feux. Mais je suis en ville et je reste donc très prudent. Je rejoins alors celui qui me précède, un véhicule noir identique, dans laquelle ont pris place mes "éclaireurs", les deux hommes en charge de la communication de Maserati.
Cependant, j'ai hâte de la lancer sur la route, et plus encore sur l'autoroute pour saisir toute son autonomie et voir ce qu'elle a vraiment dans le ventre.
Direction Tours-sur-Marne pour visiter les caves de Laurent-Perrier puis entre Épernay et Châlons-sur-Marne, le château de Louvois, demeure prestigieuse (acquise pour la célèbre maison de champagne par son propriétaire, Bernard de Nonancourt) où nous dînerons autour d'Yves Dumont, président du Directoire, avant d'aller dormir à l'hostellerie de la Briqueterie (Château Hôtel de France) à quelques kilomètres de là.
Pour cela, il faut quitter la Côte d'or, rejoindre les départements de l'Aube et de la Marne, traverser des forêts soyeuses, de ravissants villages aux maisons en pierre et à l'environnement préservé, comme Sainte-Vertu ou Tonnerre. On s'engage sur des routes bordées d'une végétation d'un vert lumineux, et la voiture avale les kilomètres sans jamais nous secouer. Je l'apprivoise, je l'amadoue et elle me le rend bien. Je manie avec souplesse le volant, en forme de bretzel, couronne revêtue par moitié de cuir ajouré, et de l'autre de carbone, facilitant une prise ergonomique maximale.
Pour ceux qui veulent vraiment vivre le rêve italien
La GranSport est une voiture alerte, De temps en temps, je ralentis, je freine, j'accélère brusquement pour tester la vigueur du moteur. Quel plaisir ! J'ai lu que les freins Brembo de la GrandSport comme du Coupé et du Spyder sont équipés d'étriers en alliage légers à quatre pistons à diamètre différencié. Avec le mode "Auto" que j'ai choisi, il faut vraiment bien s'habituer quand on appuie sur la pédale du frein à ne pas trop forcer car la voiture a tendance à accélérer légèrement avant de ralentir. Question d'habitude.
Alternant routes et autoroute, j'ai pu la tester dans toutes les situations, et elle répond avec rigueur et la suspension défie toutes les embûches. La Maserati GranSport n'est bien sûr pas une voiture pour débutant. Je la conçois davantage pour des initiés, pour ceux qui veulent vraiment vivre le rêve italien : exclusive et en même temps impertinente, un rien agressive, romanesque et audacieuse.
Mai 2005
Par Gilles BROCHARD