De l’importance de préserver sa barrière cutanée...
La peau est 1000 fois plus imperméable que les autres tissus de notre organisme. C’est dire l’importance de son rôle de barrière. Elle protège ainsi notre organisme contre les agressions de toutes sortes et contre la pénétration d’éléments indésirables et nocifs : microbes, gaz, rayonnement solaire, agressions climatiques, eau...
La barrière cutanée est comme le toit de la maison : elle protège des agressions extérieures et met ses habitants à l’abri pour vivre.
De la même façon qu’une maison sans fenêtre, sans porte, sans passage vers l’extérieur et possibilités d’échanges est un bunker étouffant et non un abri accueillant, la peau doit pouvoir respirer, perspirer, échanger.
C’est l’un des 5 émonctoires, c’est à dire organes de traitement et d’évacuation des déchets, avec le foie, les reins, les instestins et les poumons.
La peau doit pouvoir respirer car, tout en empêchant ce qui est nuisible de pénétrer, elle doit pouvoir permettre aux déchets intérieurs d’être évacués.
La barrière cutanée résulte d’une combinaison d'éléments :
- Un pH acide qui empêche les mauvais microbes de proliférer
- Un film hydrolipidique en surface sur lequel les particules indésirables vont surfer et glisser
- Des cellules cutanées, les "kératinocytes" organisées en « écailles » superposées comme un toit de tuiles
- Un mortier solide pour tenir ces kératinocytes entre eux, le ciment intercellulaire
- Des antioxydants qui tuent les agresseurs (UV, radicaux libres)
La respiration cutanée se fait grâce aux glandes sudoripares. Ainsi, la sueur contient des déchets azotés (urée, acide urique) qui la rend comparable à de l’urine.
Une peau dont la barrière est intacte peut se consacrer à des tâches de régénération, de reconstitution, de nettoyage... C’est donc une peau au repos, tranquille et détendue donc plus sereine et plus belle. C’est bien pourquoi, intuitivement, nous n’aimons pas avoir la « peau qui tire ». De même, une peau qui arrive à bien évacuer ses déchets, est une peau qui n’est pas encrassée, donc lumineuse.
1. La première chose consiste à ne pas détruire le film hydrolipidique avec des savons agressifs (ils le sont presque tous …), une eau agressive (l’eau du robinet est javellisée). En résumé : nettoyer oui, purifier oui, démaquiller bien sûr, décaper NON ! Privilégiez les produits doux pour la nettoyer, plutôt des huiles lavantes, des savons saponifiés à froid.
2. Restaurer le film hydrolipidique s’il a été endommagé avec des soins riches en « bons gras ». Recherchez des produits contenant des beurres (karité, cacao, cupuaçu), des stérols, des céramides, des cires. Même si la mode actuelle du végétal ne pousse pas à l’utilisation d’ingrédients d’origine animale, le meilleur reconstituant de la barrière cutanée, reste encore la lanoline, une graisse animale.
Attention cependant aux produits occlusifs qui empêcheraient la peau de respirer et d’évacuer les déchets. C’est notamment le cas des huiles minérales qui forment un film étouffant, avec à la clé petits boutons, teint terne...
3. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, stimuler la peau en l’obligeant à se renouveler (peelings, lasers, rollers etc.) retire des couches de kératynocytes pour recréer de nouvelles couches dont les ponts et le ciment seront de meilleur qualité. Cela conduit aussi la peau à éliminer des toxines et des mémoires d’agressions : la nouvelle peau sera plus neuve et propre.
Carole Fichter
Une barrière imperméable mais respirante
De la même façon qu’une maison sans fenêtre, sans porte, sans passage vers l’extérieur et possibilités d’échanges est un bunker étouffant et non un abri accueillant, la peau doit pouvoir respirer, perspirer, échanger.
C’est l’un des 5 émonctoires, c’est à dire organes de traitement et d’évacuation des déchets, avec le foie, les reins, les instestins et les poumons.
La peau doit pouvoir respirer car, tout en empêchant ce qui est nuisible de pénétrer, elle doit pouvoir permettre aux déchets intérieurs d’être évacués.
De quoi est constitué cet effet barrière ?
© Agashi Beauté
La barrière cutanée résulte d’une combinaison d'éléments :
- Un pH acide qui empêche les mauvais microbes de proliférer
- Un film hydrolipidique en surface sur lequel les particules indésirables vont surfer et glisser
- Des cellules cutanées, les "kératinocytes" organisées en « écailles » superposées comme un toit de tuiles
- Un mortier solide pour tenir ces kératinocytes entre eux, le ciment intercellulaire
- Des antioxydants qui tuent les agresseurs (UV, radicaux libres)
La respiration cutanée se fait grâce aux glandes sudoripares. Ainsi, la sueur contient des déchets azotés (urée, acide urique) qui la rend comparable à de l’urine.
Les effets d’une barrière de qualité sur la beauté de la peau
Une peau dont la barrière est intacte peut se consacrer à des tâches de régénération, de reconstitution, de nettoyage... C’est donc une peau au repos, tranquille et détendue donc plus sereine et plus belle. C’est bien pourquoi, intuitivement, nous n’aimons pas avoir la « peau qui tire ». De même, une peau qui arrive à bien évacuer ses déchets, est une peau qui n’est pas encrassée, donc lumineuse.
Comment reconnaître une peau dont la barrière est endommagée ?
C’est une peau qui tiraille, elle est inconfortable (c’est souvent le cas après la douche, avec les savons et l’eau calcaire). C’est une peau facilement irritée, réactive, sensible. Elle ne cicatrise pas très bien. Elle manque de fermeté. Elle est rugueuse.Comment préserver ou reconstituer la barrière cutanée naturelle ?
1. La première chose consiste à ne pas détruire le film hydrolipidique avec des savons agressifs (ils le sont presque tous …), une eau agressive (l’eau du robinet est javellisée). En résumé : nettoyer oui, purifier oui, démaquiller bien sûr, décaper NON ! Privilégiez les produits doux pour la nettoyer, plutôt des huiles lavantes, des savons saponifiés à froid.
2. Restaurer le film hydrolipidique s’il a été endommagé avec des soins riches en « bons gras ». Recherchez des produits contenant des beurres (karité, cacao, cupuaçu), des stérols, des céramides, des cires. Même si la mode actuelle du végétal ne pousse pas à l’utilisation d’ingrédients d’origine animale, le meilleur reconstituant de la barrière cutanée, reste encore la lanoline, une graisse animale.
Attention cependant aux produits occlusifs qui empêcheraient la peau de respirer et d’évacuer les déchets. C’est notamment le cas des huiles minérales qui forment un film étouffant, avec à la clé petits boutons, teint terne...
3. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, stimuler la peau en l’obligeant à se renouveler (peelings, lasers, rollers etc.) retire des couches de kératynocytes pour recréer de nouvelles couches dont les ponts et le ciment seront de meilleur qualité. Cela conduit aussi la peau à éliminer des toxines et des mémoires d’agressions : la nouvelle peau sera plus neuve et propre.
Carole Fichter
Mai 2017
