Tate Triennial 2006 : New British Art
La troisième édition de la Tate Triennial de la Tate Britain est organisée sous la direction de la curatrice allemande Beatrix Ruf, dans le but d'apporter une perspective internationale à la scène artistique britannique contemporaine. Beatrix Ruf est directrice et commissaire de la Kunsthalle de Zurich. Pour cette exposition, elle a fait appel à différentes générations d'artistes britanniques utilisant une grande variété de médias.
Les démarches d'appropriation ou de détournement du matériel culturel sont au coeur de la réflexion cette nouvelle Tate Triennial. Souvent associées au Post-Modernisme, considérées parmi les pratiques les importantes en art contemporain, l'appropriation et la juxtaposition d'images, de faits ou d'éléments formels sont aujourd'hui des stratégies de premier plan. La Tate Triennial vise à en souligner les évolutions et le renouvellement dans les pratiques actuelles.
Les différentes générations d'artistes représentées apportent chacune leurs approches et leurs diverses utilisations d'un matériel de référence. Les "Masks" de John Stezaker sont des séries de collages où des cartes postales de paysages participent à l'effacement de portraits de stars de cinéma des années 50. Le nouveau film de Luke Fowler fait quant à lui appel à des archives pour explorer l'histoire du "Scratch Orchestra" du compositeur anglais Cornelius Cardew. Pour la majorité de ces artistes, les codes visuels et les iconographies issus d'influences concurrentes plutôt que reliées entre elles; elles viennent s'associer pour engendrer des langages personnels et trames narratives inédites. Pour exemple, les figures brutes en plâtre de Rebecca Warren s'inspirent d'une variété de sources, depuis Degas jusqu'à Helmut Newton et Robert Crumb. Les artistes forgent ainsi de nouvelles façons d'appréhender la réalité, retravaillant concepts d'authenticité et d'évidence, revisitant souvent des pratiques issues des années 60 et 70.
L'exposition s'organise sur un vaste espace, investissant les Upper Galleries, la Lightbox et les Duveen Sculpture Galleries de la Tate Britain. Par ailleurs, l'organisation d'une série de performances visant à mettre en évidence les processus d'association et les pratiques pluridisciplinaires de nombreux artistes sélectionnés dans la Tate Triennial en constitue l'un des aspects centraux.
Les différentes générations d'artistes représentées apportent chacune leurs approches et leurs diverses utilisations d'un matériel de référence. Les "Masks" de John Stezaker sont des séries de collages où des cartes postales de paysages participent à l'effacement de portraits de stars de cinéma des années 50. Le nouveau film de Luke Fowler fait quant à lui appel à des archives pour explorer l'histoire du "Scratch Orchestra" du compositeur anglais Cornelius Cardew. Pour la majorité de ces artistes, les codes visuels et les iconographies issus d'influences concurrentes plutôt que reliées entre elles; elles viennent s'associer pour engendrer des langages personnels et trames narratives inédites. Pour exemple, les figures brutes en plâtre de Rebecca Warren s'inspirent d'une variété de sources, depuis Degas jusqu'à Helmut Newton et Robert Crumb. Les artistes forgent ainsi de nouvelles façons d'appréhender la réalité, retravaillant concepts d'authenticité et d'évidence, revisitant souvent des pratiques issues des années 60 et 70.
L'exposition s'organise sur un vaste espace, investissant les Upper Galleries, la Lightbox et les Duveen Sculpture Galleries de la Tate Britain. Par ailleurs, l'organisation d'une série de performances visant à mettre en évidence les processus d'association et les pratiques pluridisciplinaires de nombreux artistes sélectionnés dans la Tate Triennial en constitue l'un des aspects centraux.
Janvier 2006